Appel à la paix

Chacun est à sa juste place

 

La guerre est partout.
Oui, partout, tout autour.
Tu es contre la guerre ?
Contre la violence ?
Tu défends la paix ?

Et bien fais la paix à l’intérieur de toi-même !
Aime-toi tel que tu es,
et tu cesseras d’agresser,
ou de te violenter.
Parce qu’il n’est pas ce que tu es,
parce que tu as peur,
peur d’être qui tu es, l’exprimer,
oser l’exprimer !
Le faire rayonner !

Oui, tu fais la guerre,
en ce moment même,
et pas qu’à toi-même,
par tes mots, ta posture,
ton regard qui,
s’éloignant de la grâce
de la bonté,
de la simplicité,
de la pureté,
de la sincérité,
de la beauté,
délimitent, tel le chat, son territoire,
fronce les sourcils,
pour ne pas voir,
là, entre les deux sourcils.

Oui, regarde, observe, ressens, entends bon dieu, entends !
Ton corps se resserre,
ton cœur se resserre,
tout en tension,
en balises,
en cicatrices,
en attaque ou en défense,
où est la différence ?

L’autre n’est pas ton ennemi !
Tu le sais, oui !
Mais le sens tu, là dans cet espace sacré, où resplendit la vérité ?

Ose regarder, ose !
Là tu le pousses, tu le cognes,
ou tu te terres dans ton coin,
ton corps inondé de contractures,
ou bien as-tu développé ta musculature ?

La guerre est le propre de l’homme ?
Peut-être jusqu’à aujourd’hui,
mais c’est fini !

La lumière désormais l’attire,
la vraie, la pure il ne la confond plus avec le métal de son épée qui scintille, brille,
pacotille !
Il agonise de cette violence,
il hurle à grands cris que peut-être toi tu ne peux entendre.

Même le plus endurci est sensible à la grâce, la bonté, l’humour et l’amour qui rayonnent tout autour !

Tu es un homme réfléchi ?
De celui qui raisonne, qui sait ?
Alors regarde la nature !

Crois-tu que la marguerite s’évertue à apprendre au chêne,
comment il faut être ?
Crois-tu que la délicatesse qu’elle entretient,
la douceur, la fragilité
soit ce dont lui il a besoin ?
Doit-elle renoncer à être marguerite pour autant ?
Non, elle resplendit de sa beauté,
elle se laisse caresser, courber par le vent
et elle regarde avec amour et assurance,
ce grand chêne, stable et immense.

Ils s’inspirent ensemble
et aspirent à s’unir !
Ils rayonnent !
La marguerite, par sa présence,
sa beauté, son parfum subtil
élève le chêne qui lui
ne connait pas ce que c’est d’être marguerite,
ne pourra même jamais l’être.

Il sait qu’à seulement la regarder et la laisser exister,
il sent dans son cœur de grand arbre,
ce que c’est,
ô, ce que c’est que d’aimer !

Enlacés, unis dans l’éternité et le sacré,
rayonnant la paix et la vérité,
ils pleurent,
ô ils pleurent de voir couler ce sang,
de ce cœur qu’ils partagent ensemble, en aimant.

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