Elections, confusions, Humain Amour Humour !

Mmmm alors, qu’est ce qui pourrait me rendre heureux, aujourd’hui ?
Qu’est ce qui pourrait me faire du bien ?

« Ah oui, je sais : un coup de fil de mon chéri, rho là làààà je suis tellement heureuse quand il est là, quand j’entends sa voix, c’est extraordinaire. »
« … Heureux de dépendre de quelqu’un…? Ton bonheur dépend de quelqu’un d’autre ?!!! Ah non moi je pourrais pas, en amour, faut être indépendant ! »
« Moi ce serait terminer ce texte super important que je dois publier là, je sens que c’est là, faut vraiment que je le publie ! »
« …Heureux rien qu’à l’idée de se mettre assis le cul sur une chaise, à se prendre la tête, réfléchir, travailler…!?
Rha non moi ce qui me rendrait heureux aujourd’hui, ce serait de courir, balader, dans la forêt, oh oui ! »
« Heeuuurrrrr, te cailler les couilles dans un endroit relou avec si ça se trouve des bêtes sauvages qui te tombent dessus…?!
Ah ben non, moi je serai heureux aujourd’hui si je réussis à trouver le blé pour me fumer un petit pétard tranquille dans mon lit ! »
« Fumer un pétard…? non mais tu sais quand même que c’est dangereux pour la santé ? Oh et puis tu n’es plus maître de toi-même, c’est affreux ! »

Le bonheur ne se situe pas dans l’atteinte de tes objectifs ou dans telle ou telle personne mais à l’intérieur de toi.

Ce genre de phrase très belle m’a toujours fait marrer quelque part, je la trouvais presque trop abstraite, si éloignée de ma réalité d’humain, faite de plaisirs et de jouissance, de dépendances, forcément !
Alors bien sûr, j’avais expérimenté ces moments de grâce ultime, d’amour irradiant qui vous mettent dans cet état de bonheur immédiatement, sans raison, juste pour le fait d’être, d’exister, de respirer.

A vous demander juste après comment c’est possible ce truc…!!!??
A vous rendre fou des jours durant !
A vous désespérer des jours durant !
Putain comment ça marche ce truuuuuc, y a un bouton quelque part ??? Je veux le vivre à nouveau, le ressentir à nouveau bouuuuuhhh !!!! 😀

Alors donc, était-il possible de renouveler cette expérience, d’être constamment dans cet état de paix et de joie ultime…?

Je veux dire, ouais, l’amour, la paix, c’est juste super mais mon quotidien d’humain me rappelle que c’est auprès de mon amoureux ou de mon fils adoré que je ressens autant de bien être, que c’est en me régalant d’un bon plat que je profite à fond de la vie ! Que c’est en réussissant à bosser sur mon site, en réussissant à le publier que je ressens un bonheur immense !

Et pourtant, ces jours-ci cet apprentissage majeur me poursuit, on me souffle de persévérer, de voir plus loin, de comprendre cette phrase au cœur de mon être : le bonheur est en toi.

Ouais ben c’est trop abstrait votre truc ! Je ne peux pas “ressentir” le bonheur quand chui pas contente, c’est tout ! J’ai l’impression de me faire violence en plus ! Non mais, quand quelqu’un chiale, tu vas pas lui dire : allez, la vie est belle, viens danser avec moi ! Tu mériterais qu’elle te mette une tarte dans la gueule !

Je veux dire…
J’avais appris à accueillir la peine, la mienne, celle de l’autre et…
Dans le même temps, cette idée incessante qu’on me soufflait : tu es le créateur de ta vie et donc de ton bonheur.
Putain, ça perturbe ce truc !
Parce que là ben, tout de suite, vous vous en remettez une couche, genre, au fond du lit en train de pleurer et allez, on en rajoute :
Bouuuh et en plus, je suis même pas capable d’être heureux !!!!
Quand c’est pas tout bonnement votre mari, votre enfant ou votre voisin que vous allez regarder l’oeil assuré (et très fier, il faut l’avouer) en sermonnant :
Nan mais tu sais moi je pratique le bouddhisme et heu tes émotions, tu dois apprendre à les maîtriser. Allons allons, ta tristesse est une illusion !

GggrRRRRRRRRRRRRR %%****@@@@ » » » »########

Et là ta voix intérieure te supplie : non, non, la colère ne résout rien.

GGRrrrrrrrrrrr » »@@**%%%…………………..
Et alors ça monte, ça monte, ça monte, tu retiens, tu retiens, en boule dans ton lit, c’est genre une bombe nucléaire qui est en train de se faire à l’intérieur de toi, tu laisses échapper quelques cris et, si tu as de la chance, tu ne seras pas interné mais tu seras terriblement honteux et apeuré de tout ce qui t’arrive.

Ouh là, quelles digressions !
Quelles importantes digressions mes amis !

Ben oui, il nous faut entrer dans cette confusion ambiante, cette folie présente partout et apprendre à trouver la stabilité dans cette folie parce que oui, elle est possible.
Elle est où la stabilité dans cette bombe nucléaire à l’échelle mondiale, à l’échelle humaine ?
Il est où le bonheur dans cette souffrance pesante et présente partout ?

C’est bien gentil les anges mais c’est pas eux qui se tapent la vie sur terre hein ! Je les y verrais bien !
Bon, je vous avoue que ça fait partie de ce fameux secret dont j’ai commencé à vous parler sans vous le détailler, non pas dans un désir sadique de vous faire maronner, poireauter, saliver (quoi que, ma partie humaine y prend quelque peu du plaisir hé hé ;)).
Non sérieusement, ce secret, je ne peux vous le dévoiler comme ça parce que ce n’est pas possible en une fois, avec des mots, il est constant, présent partout, dans vos mots, dans vos silences, dans votre fureur, dans votre peur, dans vos désirs, dans vos frustrations, dans vos émotions, dans votre paix intérieure, dans nos rencontres !

Et c’est ensemble, chaque jour que nous allons le dévoiler, le partager, le sublimer, en profiter !

Oh putain je viens d’apprendre le résultat des élections… Ceci explique cela…
Bon ben il va vraiment falloir du courage, y a du boulot les amis, allez allez, on peut le faire :

YES WE CAN DO IT ! 😉

N’ayez pas peur de cet espoir à toute épreuve en vous, c’est la plus grande des forces.
Et si cette force-là vous manque, cultivez-là !

Alors ce bonheur intérieur, sur commande, est-il seulement possible et faisable ?
Oui, mais ça nous demande un peu de pratique (beaucoup de pratique, toujours expérimenter, toujours !!!), un peu de temps pour bien comprendre de quoi il s’agit.
Je crois que c’est un bonheur nouveau, un peu comme l’amour nouveau aussi qu’on est en train de découvrir (si le sujet vous intéresse, je vais le développer encore et encore pour le restant de ma vie, avec VOUS, chui sur le coup ;)).

Pour ça il faut commencer par se dire que c’est possible. Si d’emblée, vous êtes fermé, que vous vous dites qu’à priori y a pas moyen ben c’est dommage, ça ferme des portes.
Non, faut y aller !
Alors je vous dis pas que c’est facile hein. Nous les humains d’aujourd’hui, on a besoin de galérer pour apprendre à ne plus galérer, on passe par pleins de difficultés pour arriver à la facilité justement.
Parce qu’on est tordus ?
Non, allez, soyez cool avec vous-même, comprenez bon sang !
On n’a pas appris autre chose !

Alors ce dont je vous parle, bien sûr, ça m’est arrivé, je suis pas une menteuse hein ou une experte du pari en me disant : allez, on croise les doigts, j’espère que ce que je leur dis est vrai…. sic

Ce dont je vous parle, je le vis et c’est pour ça que je vous en parle. La galère après, c’est d’en parler au mieux.

Bon Elise tu y viens !!!??? 😀
Je vous ai dit que c’était la galère, laissez moi faire tourner la montre, le temps que ça vienne ! (je m’amuse beaucoup à l’écriture de ce texte, je rigole toute seule, j’espère que vous aussi !)

Le plus important en fait, me souffle-t-on, ce n’est pas tant la suite que ce que vous venez déjà de lire, de vivre et de comprendre depuis tout à l’heure, je suis en train de le réaliser…

On arrête là…? (ouf, je suis derrière mon écran :-))

Rho là lààà, je vous avoue que je suis autant embêtée que vous mais je crois que c’est là pour aujourd’hui que je suis censée m’arrêter…! Rah je m’y attendais pas !
Je vous promets que c’est que le début d’une belle, grande aventure, humaine, individuelle, collective !

Si, attendez, on me souffle quelque chose d’important :

“Aujourd’hui, apprends à ne pas te laisser emporter dans le vortex puissant de l’énergie ambiante tournée vers cet homme. Chaque fois que tu mets ton énergie dans quelque chose, tu le nourris.
Que tu nourrisses de l’amour ou de la haine à l’encontre de quelqu’un ou de quelque chose est ÉQUIVALENT.
Tourne-toi vers ce que tu veux faire vivre en toi, là, maintenant.
Tu n’es pas un homme politique, tu n’es pas américain, tu n’es pas même français en essence,

Tu es Humain. 

Voyage : début, apprentissage, enfance

En ce cœur de l’humain retrouvé commence un nouveau voyage.
La possibilité de voyager où bon me semble m’est rendue et c’est timidement que j’ai commencé, un peu difficilement aussi. 🙂

Je ferme les yeux, je prends place au cœur de mon être et j’y vais.
Je ne voyage plus vers mon cœur mais depuis celui-ci désormais. 🙂
Il me faut d’abord le plan, la carte ou plutôt l’idée, l’envie pour connaître le lieu de ce voyage que mon cœur appelle désormais, vers d’autres horizons.
Quoi choisir ? Comment faire ? Je ne sais pas faire ! …………..

Je me rappelle à la confiance acquise désormais, à l’ouverture.
Mon intuition m’a guidée vers ce magnifique texte écrit par une magnifique lumière qui m’a grandement inspirée ces dernières semaines.
http://www.lulumineuse.com/pages/articles-lulu/l-ecran-mental-et-l-image-in-air.html

C’est avec ces précieuses instructions qui ont résonné avec ma vérité que je prends place au cœur de mon être, je ferme les yeux.
Mon cœur me souffle l’enfance, ce souvenir si obscurci depuis toujours pour moi, si peu de souvenirs, si peu…
Qui vont revenir. 🙂

Je sais que je suis aux commandes et que c’est mon intention qui me dirige (mon dieu, c’est aussi simple que ça…!), mon intention ici est claire, elle émane du centre de mon être. Ce sont des images précises, des sensations qui me mènent à tel ou tel moment de mon enfance.
J’insère le souvenir dans mon écran mental qui s’est changé en home cinéma dernier cri.
Et alors… Ce n’est plus une image figée, juste une image qui se présente ici, c’est un film, avec des sensations, des couleurs, du mouvement… Waouh !

– Petite aparté ici qui a son importance –

J’ai appris avant à laisser se dérouler le film, j’ai travaillé en amont sur les obstacles classiques, fortement présents chez moi :
« ouais non mais qu’est ce t’en sais que c’est réel ce que tu vois d’abord ? »
Et autres idées reçues classiques sur les rêveurs, sur l’imagination :
« Ouais c’est parce que t’es un enfant, tu verras les choses autrement quand tu seras grand, 
autrement dit, tu apprendras à te faire du souci, à te déprimer, à obéir et à ne plus rêver, ne plus désirer.
Ou bien :
« ouais t’es dans la lune, t’es pas dans la réalité »
😀
Tu n’es pas dans CETTE réalité, dans SA réalité, c’est tout. 🙂
Le genre de truc qui signe l’arrêt de mort de ton voyage (ton arrêt de mort tout court et retour dans cette réalité unique, cynique et obscurcie du commun des mortels 😀 ;)), en fait, avec ça il ne peut même pas commencer !
Comment dire, comment expliquer de manière simple ?

J’ai compris aujourd’hui que ma réalité est mouvante et multi dimensionnelle. Je veux dire, selon mon intention, selon mon angle de vue, je serai dans telle ou telle réalité, tel ou tel point de vue.
Aujourd’hui le rêve pour moi n’est pas moins vrai que ce moment présent où je tapote en regardant mon écran. Ce sont justes différents niveaux de conscience que désormais je travaille à intégrer dans une réalité plus globale, qui bouge chaque jour !
Et je te parle pas d’un concept philosophique à la noix, extérieur à toi, t’as même pas besoin d’un cours de physique quantique,
je te parle de quelque chose que tu peux vivre et découvrir à l’intérieur de toi.

Désormais je suis habilitée à voyager dans ces différents niveaux de conscience, non pas parce que je le mérite, non pas parce que j’ai des dons ou parce que j’ai bien travaillé mais parce que j’y crois et je me le permets. La notion de travail est à prendre en ce sens : travailler permet d’apprendre à se permettre, à s’autoriser, à s’aimer et se faire confiance.

Alors que mon cœur bat de pouvoir enfin voir, m’autoriser à voir, ce sont les sensations d’abord qui sont très présentes, ce qui est normal chez moi, c’est ma dominante, sentir, mais j’aspire à voir aussi désormais ! Et mes sensations me mènent à des images.
C’est une sensation de joie pétillante, profonde et vibrante qui prend corps en moi, je souris comme une gosse ! Tout est possible, tout est beau, tout est merveilleux !
Je me rappelle dans une fulgurance qui étreint tout mon être ce que je ressentais quand j’étais enfant et ce que je voyais…!
Les images s’éclairent et je vois le jardin de mes grands-parents, la manière dont je le vois est extraordinaire, tout brille d’une lumière exceptionnelle, les couleurs, comment dire, c’est comme si elles bougeaient…! J’entends les plantes, les animaux autour de moi, je fais corps avec eux, je m’amuse avec eux !!!!!

Tout est si rapide dans ce voyage, un peu comme dans un rêve tout va très vite et ce n’est pas structuré comme la réalité “classique”, qu’on connaît.
Je saute à l’enterrement de mon grand père, tout le monde pleure et moi dans ma tête je danse ! Je le vois voler près de moi dans une insouciance et une confiance magnifique !

Fash plus sombre. Je ressens la peine de ma mère, des autres autour, je la ressens si fort. Comme une ombre dense, je la sens prendre corps en moi, mon cœur hurle, j’ai très mal. Je ressens cette sensation avec tant de force et de réalité…! Là pour le coup, c’est une sacré réalité augmentée ! Je comprends ce qu’il s’est passé désormais.

Je me rappelle que c’est moi qui dirige le voyage alors je reviens à d’autres moments plus joyeux, je me nourris à nouveau de ce ressenti de joie naturelle et si paisible. Au passage je vois des choses jamais vu sans savoir absolument à quoi elles correspondent, qu’importe!
Je sais ici, par expérience que c’est en laissant tout parvenir, sans interpréter ou chercher à ramener à quelque chose de connu que tout s’ouvre et se dévoile.

C’est un flux qui a besoin de s’écouler.

Je poursuis, j’utilise une autre manière de diriger mon intention, non plus sur un souvenir mais sur une époque, un lieu où nous avions déménagé. Alors là je me heurte à un mur et quelque chose de très sombre ououuuhhhhh….bbrrrrr….., j’envoie alors un immense flot de lumière sur “ça”, ben oui, quand on commence, on se rend compte que les possibilités sont infinies, infinies…! Je peux alors voir cette période sous forme… ben de forme en fait, et j’y envoie un flux de lumière.

Et là, waouh, c’est toute la partie droite de mon corps qui s’éclaire, qui réagit, trop bien !! 😀

Je commence à découvrir l’interaction entre toutes ces réalités.

Le Reiki, la GUERISON, partie 3

A ceux qui décideraient de ne pas lire en voyant le mot Reiki, discipline qui peut-être ne vous parle pas, ne partez pas !!

Ce qui va suivre va bien au delà du Reiki et traitera de guérison de manière générale et je l’espère (c’est mon souhait le plus cher), universelle, quelque soit votre outil choisi pour votre chemin de guérison, car c’est bien de cela qu’il s’agit, oui, j’ose le dire aujourd’hui.
Ce concept, la guérison est si tabou et pourtant…

Mon outil à moi est le Reiki comme vous le savez et c’est celui que je vais utiliser et transmettre afin de permettre à tous ce que je désire ardemment en mon coeur : que ce chemin de découvrement, de dévoilement, de guérison soit accessible à tous, de la manière la plus simple possible, et surtout, universelle.
Le Reiki pour moi réunit ces deux qualités fondamentales, en tous cas celui que l’on m’a transmis et celui que je vais transmettre.

Alors c’est quoi la guérison ? Est-ce que ça s’apprend ?
Est-ce que c’est facile ? Est-ce accessible à tous ?

Je vais m’amuser un peu ici et pourtant ce balancier est on ne peut plus sérieux (et si difficile à soutenir au début…! Fameux paradoxe qu’un précieux ami à moi, qui se reconnaîtra, manie à merveille) :
Est-ce que ça s’apprend ? Oui et non
Est-ce que c’est facile ? Oui et non
Est-ce accessible à tous ? Oui et non
C’est quoi la guérison ? Je n’en sais pas grand chose et pourtant je commence à en connaître un petit peu, je vais essayer de commencer, un peu, à en parler.

Donc ça s’apprend OUI OUI OUI mais en même temps, c’est là, en toi, en moi, tout autour.
Il faut apprendre à le retrouver et ça prend plus ou moins de temps selon les gens, le moment et la situation, rien à chercher là-dedans de “supériorité”, de meilleurs élèves que d’autres.
Cette manière de voir les chose fait partie, justement de cet apprentissage qui, plutôt que quelque chose qu’on va prendre, ajouter, va être, au contraire un enlèvement progressif afin de recouvrir cette capacité cachée.

Quelle est-elle cette capacité ? Est-ce que c’est magique ?

Cette capacité se situe dans la puissance recouvrée en étant Soi. Rien de magique, pas besoin de tambour, de tam-tam, d’incantations magiques, juste Soi (ces tambours, incantations et rituels ont l’avantage de nous aider à accéder à ce Soi mais c’est le Soi que l’on recherche).

J’ai bien conscience ici qu’il faut que j’explique ce terme de Soi que j’emploie.

Ce terme Soi recouvre celui que nous connaissons tous, par toutes ces lectures enrichissantes (dans plusieurs domaines, psycho, développement personnel, spiritualité, etc.) qui nous rapprochent, petit à petit de ce Soi, unique, que l’on va découvrir, qui ne se lit pas, qui se comprend véritablement que lorsqu’on le vit, mais qu’on peut très fortement ressentir avant de manière intuitive et même approcher à certains moments de notre vie (grande douleur, grand amour, dans la pratique des arts, en pleine nature, etc.)

C’est notre nature profonde, notre essence, le cœur de nous même, je le répète, profondément unique.

Le recouvrement de ce Soi précieux (recouvrer la santé en français, « recover » en anglais, ricoverare en italien) est un travail aujourd’hui des plus difficiles, je dis aujourd’hui parce que je sens que les choses évoluent très vite.
C’est facile, c’est là, en nous, depuis toujours et c’est difficile parce que dans ce chemin de recouvrement, il y a des tonnes de leurres de ce Soi, des tonnes.
Et en même temps, tous ces leurres, tout ce chemin de recouvrement fait partie de ce Soi et fait partie de la guérison, de manière tout à fait paradoxale et géniale.

En découvrant votre essence profonde, vous allez partir à la rencontre de toutes ces couches qui sont autour de votre cœur, protectrices, écrin sacré porteur du trésor suprême mais qui demandent, à un moment à être levées ou peut-être plutôt, transformées.
Et toutes ces couches, toutes ces douleurs, toutes ces peurs, ces traumatismes font partie de vous, c’est Vous, votre Histoire avec un grand H, une histoire qui, au début se rattachant à celle que vous connaissez bien de votre enfance, de vos parents, de votre famille, vos amis, va petit à petit grandir, grandir, se découvrir et remonter à beaucoup plus loin, s’entremêler à l’histoire d’Autres, jusqu’à vous faire découvrir ce JE SUIS, individualité inscrite dans quelque chose de beaucoup plus grand encore que vous, dont vous faite partie.

Cette chose que, quelque part, vous savez depuis toujours.

Mais avant de parler de cette “autre” partie en nous beaucoup plus grande, J’aimerais développer un peu plus au sujet de cette partie de nous, nos couches, notre histoire, notre “moi” terrestre en quelque sorte.
Il me semble qu’on peut le rapprocher de la notion d’ego (ou en tous cas j’aimerais moi faire ce rapprochement), cet ego dont on nous parle tant, de manière il faut le dire assez négative.
Ce recouvrement, cet écrin sacré composé de toutes ces couches qui protège le cœur, appelons-le pour le moment l’ego donc.
Cet ego pour moi a quelque chose de noble, aussi, c’est notre histoire, profondément individuelle et c’est celle aussi, ô combien passionnante et enrichissante, de l’humanité.

Et c’est cela aussi qui va faire que je suis ce que je suis et que tu es ce que tu es.

Mais là où je comprends cette vision négative reliée à l’ego, c’est qu’il est désespérément seul, il détient tout le pouvoir, il est surtout terrifié ; il lui manque, en effet, une pièce déterminante du puzzle, de la clé, la clé précieuse qui nous fait accéder au Soi.

Alors, ce soi profond, pour moi, c’est un peu de notre ego, de notre histoire, notre caractère, nos peurs, nos croyances, nos mots, nos manières de dire, de penser la réalité, de voir le monde.
Mais bien sûr c’est un peu, ou, de manière égale, non, ni un peu ni beaucoup, ni plus ni moins, c’est aussi autre chose.
Et cet autre chose, nous le connaissons peu, nous occidentaux, français en particulier.
C’est notre ego qui a pris le dessus, celui-là qui fait qu’on lui tape dessus parfois de manière un peu trop virulente il me semble.
Moi je l’aime mon ego, l’ego de l’autre, il me semble à moi que ça fait partie de notre humanité, profondément.
Plutôt que de lui taper dessus, je préfère l’amener doucement, gentiment, à écouter, s’allier à cet autre chose, il sait, lui aussi, qu’il a tout à y gagner.
Cet autre chose ne va pas le dissiper, il va l’enrichir et ensemble de concert, ils vont travailler.

C’est quoi cet « autre » chose ?

Cet autre chose est un ensemble de chose.
Cet autre chose n’est pas autre.
Désolé, ces contradictions, vous le verrez, sont nécessaires, dues à la nature, justement, de cet « autre » qui fonctionne totalement différemment de notre “ego”, lui n’a pas de règle, lui n’a pas de limites, mais… Je ne peux pas dire ici, cette partie là je ne cherche pas à la saisir, elle est à accueillir et accompagner.

Il me semble important ô tellement important de vous parler de tout cela parce qu’une partie de nous, ce que je nomme maladroitement (qui peut-être prendra un autre nom plus tard) l’”ego” est en réaction, parfois très violente (ô combien violente !!! Mon Histoire, justement est empreinte de cela et me permet d’en parler et d’aider, peut-être, d’autres qui partageraient cette histoire) à cette autre partie que, oui, oui, je vais développer et expliquer.

De cette « autre » partie découle aujourd’hui tout un tas de mots, de concepts, de règles, de rituels édictés depuis le début de l’humanité avec, à la clé, toutes sortes de confusions, d’erreurs, d’écueils qui ont mené tant, tant d’humains à des tortures atroces, à des rejets, des emprisonnements à une violence inouïe, ô dieu, inouïe perpétrées envers l’homme, envers la nature, envers la terre qui a engendré tant de mal, ô tant de mal.
Je suis porteuse de cette Histoire, elle est dans mes tripes, peurs multiples, nombreux sévices que j’ai pu voir, sentir, revivre de toute mon âme au cœur de mon voyage, j’en tremble encore.

Mais je dois être plus claire ici, je parle des sorcières, brûlées sur le bûcher, je parle de la religion qui a fait tant de morts et a causé tant d’exclusions, je parle de ces personnes, abusées par des personnes malintentionnées qui ont tout perdu par ce que l’on nomme de manière trop maladroite et réductrice, les “sectes”.

Cette autre partie, que certains nomment dieu et sur laquelle ils édictent des règles qui n’ont pas lieu d’être.

Alors nous sommes en réaction pour beaucoup d’entre nous oui, nous sommes totalement effrayés, totalement apeurés par cet autre chose qu’on ne pourrait qualifier dont tant d’hommes se sont servis maladroitement, y compris pour faire le “mal”.
Le mal, qu’est ce que c’est le mal ?
C’est cette blessure, constante infligée à l’homme et à la terre, qu’il s’inflige à lui même, qu’il inflige aux autres parce qu’il a oublié, ô dieu, il a oublié cet autre chose pourtant fondamental à son bonheur, à sa guérison, au pardon, au respect, envers lui-même et envers les autres.
Nous avons un immense pourvoir d’action sur “le mal”, rien qu’en commençant soi-même à ne plus le diffuser, cesser de se faire du mal, à soi-même et ainsi, tout naturellement, à l’autre.

Alors, cet autre chose, on lui assigne d’autres mots plus “softs”, plus admis, plus universels comme celui d’”énergie”, chi, ki, prana, etc.
Mais il fait peur encore ce concept, il est obscur, beaucoup s’imaginent quelque chose de magique, d’extraordinaire, de “pas à leur portée”, de trop mystérieux alors levons le voile !

Parce que cette partie est déterminante dans la guérison, peu importe son nom.
Mon Histoire, mon ego, mon caractère sur terre, m’a donné cette capacité, cette faculté d’abstraction, ce mental surdimensionné mais aussi ces peurs acérées, cette vigilance constante, cette remise en cause épuisante, ce balancier à en donner le tournis, qui me permet, aussi, de vous en parler, qui me permet aussi, de ressentir aujourd’hui un amour et une compassion profonde à l’égard de tout être vivant, qui m’a permis aussi (contrainte et forcée dans mon cas, la souffrance étant intolérable…!) d’emprunter ce chemin de guérison magnifique.
Rien n’est à jeter, non rien, plutôt à faire bouger, évoluer.
Recycler, le mouvement, oui, là se trouve la clé et ce mouvement est si nouveau, si dur pour celui qui part à sa rencontre.
Il est déstabilisant, ce serait comme se retrouver soudain sur un plateau mouvant qui nous amène constamment à pencher d’un côté puis de l’autre, tel un équilibriste, là où avant on se sentait bien en sécurité sur un sol stabilisé ; à d’autres moments à s’accrocher à une branche pour ne pas sombrer.

Être contraint soudain de se servir d’autres sens que celui de la vue, du toucher, de l’ouïe, de l’odorat et du goût, finir par trouver un autre moyen de se déplacer, d’être, dans ce nouvel espace mouvant et ô combien mystérieux et effrayant, de ce qu’on en a entendu, de l’image que l’on s’en fait au début.
Et découvrir, alors, “aux côtés” de cet espace mouvant qu’est la Vie, cet espace éternel.

Cette autre partie de nous si mystérieuse à laquelle on a associé la magie, noire, blanche, un dieu tout puissant qui nous observe et nous punit, une baguette magique qui fait tout ce qu’on lui dit.
Pour moi il n’est rien de tout cela et je m’inspire bien sûr des nombreux auteurs qui ont fait évoluer depuis bien longtemps ces conceptions étriquées et qui parlent de la même choses que moi, avec d’autres mots, leur histoire étant un peu différente de la mienne.
Ces gens qui disent que tout est en nous, que c’est en nous que nous devons trouver cette vérité.

Cet autre chose, qui n’est pas autre donc, est notre lien à la terre, au ciel, à la nature et aux autres humains, à l’Univers.

C’est le Tout dont nous faisons partie, dans lequel nous baignons tous.
Il est harmonieux ce tout et cette harmonie dépend, aussi, des parties.
Ces parties, nous les humains, en tant qu’individus, les arbres, les oiseaux, les fleurs, les pierres sont ensemble, elles coexistent et communiquent entre elles, constamment.
Nous avons une existence en tant que partie, en tant qu’individu et nous avons une existence unitaire, tous ensemble.
Cette notion est difficile à appréhender par notre “partie ego” (notre ego croit que c’est une partie mais celle-ci fait partie de lui) qui, par son essence même est divisé, limité.

C’est justement il me semble cette difficulté d’intégration, qui est au coeur de la guérison.
Intégration de deux parties en nous à priori fondamentalement différentes (cette fameuse « dualité »).
C’est en intégrant, en apprenant à l’autre à intégrer cette partie que la guérison se fait tout naturellement.
Il me faudra détailler par la suite le comment (en mots et en soins énergétiques) de cette intégration qui me semble fondamentale, détailler les difficultés que l’on peut rencontrer ainsi que les conséquences qu’une non-intégration peuvent avoir sur la santé, physique et mentale.
Je crois même que c’est un problème déterminant aujourd’hui qui concerne l’homme malade, notamment certains troubles psychiatriques qui, de la manière dont ils vont être appréhendés pour l’instant vont renforcer cette problématique de non-intégration.

Si notre ego intègre cette partie, pour de bon, surtout, s’il travaille avec elle, alors, ensemble, de concert, tout est possible, dans la limite le respect, l’humilité de ce grand tout.

Nous (notre ego) ne voulons pas nous courber devant dieu ou devant quiconque pourtant, cette partie devant laquelle notre ego finit par s’incliner avec humilité est partie intégrante de ce que nous sommes, partie intégrante de ce qu’il est.
Nous pouvons sans crainte et avec grande joie nous incliner devant notre grandeur, notre puissance, cette puissance est issue de cet ensemble, de cette interaction, cette danse sublime, légère entre notre individualité et l’unité.

Plus concrètement, nous sommes comme des antennes, émettrices, réceptrices, en permanence, d’une énergie subtile, invisible et pourtant bien réelle pour celui qui la pratique ou reçoit un soin énergétique et en ressent les effets.
Au niveau de la matière palpable, nous ingérons chaque jour de l’eau, des aliments, prenons ce dont nous avons besoin et éliminons le reste, en selles et en urine.
A un niveau un peu plus subtil que la matière mais encore visible nous ingérons, avec notre ouïe, les paroles d’autrui, nous ingérons leurs gestes, leurs paroles mais aussi leurs états d’âme, leurs émotions, leur odeur et nous sommes touchés et à notre tour bien sûr, souvent simultanément, nous transmettons de la même manière à autrui.

Nous le savons et en même temps, avons-nous conscience des effets de tout cela sur nous et sur l’autre ?
Avons-nous conscience que nous échangeons aussi, de la même manière avec les arbres, les animaux, la terre, le ciel ?
Faisons-nous cela en conscience ou en automatismes ?
Savons-nous prendre selon nos besoins, donner en retour et éliminer ce qui n’est pas bon pour nous ?

Je crois que nous ne savons pas tout cela et que personne ne nous l’a appris.
Et pourtant c’est ce que j’ai appris, moi, dans mon voyage au cœur de l’humain et cet apprentissage est déterminant dans le processus de guérison, déterminant pour maintenir l’équilibre, et donc, la santé au sein de l’homme.

Le premier agent de guérison, primordial, inhérent à la nature même de la Vie est le mouvement (et la gestion consciente de ce mouvement), la libre circulation de tout ce qui nous traverse et beaucoup d’entre nous aujourd’hui ont entravé le “flux”, pour plein de raisons, parce que nous ne savons pas éliminer, parce que nous ne savons pas filtrer, pour certains, comme le font nos reins, parce que nous ne savons – croyons – même pas, pour beaucoup d’occidentaux, qu’une énergie circule tout autour de nous, qu’il existe une aide, précieuse, en nous et autour de nous, cet “autre chose”, c’est-à-dire, ce lien.

Nous avons commencé, pour beaucoup d’entre nous à utiliser des moyens de faire circuler : faire du sport, respirer, s’aérer, reconfigurer nos pensées, tous ces moyens sont bons et participent à la bonne santé.
Mais il reste tout ce continent auquel nous sommes reliés, avec lequel nous pouvons faire un travail de guérison, beaucoup plus profond encore, avec l’aide de tous ces éléments : la terre, la nature, les hommes, l’Univers.
Il existe en effet un moyen de maîtriser, en conscience ce que nous sommes, ce que nous voulons, ce que nous absorbons, ce que nous émettons, ce que nous devons rejeter.
Cette maîtrise fonctionne à l’inverse du contrôle qu’on nous a appris, ce serait en quelque sorte respecter qui nous sommes (à l’échelle individuelle et universelle), savoir écouter, entendre et agir en conséquence. On nous a appris que faire cela était risqué, que nous devions nous forcer à être respectueux, que nous devions nous en sortir par la grande force de notre mental qui doit, qui peut dominer le corps et le reste, c’est même un moyen naturel que pour beaucoup nous avons appris à utiliser pour nous donner une illusion de maîtrise dans cette blessure profonde de ne rien pouvoir maîtriser, en fait.

Cette maîtrise, cette gestion de tout ce qui nous compose, beaucoup la sentent et la cherchent, on entend beaucoup parler de lâcher prise, c’est vrai, cette maîtrise est reliée au lâcher prise donc, tout l’inverse de notre fonctionnement automatique qui, apeuré, est dans un excès de contrôle d’une infime partie de nous-même sur tout le reste.

Parce qu’il existe, justement, une aide, constante, une sorte de guide que certains nomment l’intuition, d’autres les anges, d’autres encore dieu.
Moi je n’arrive pas à mettre de mots dessus, il me semble pourtant, pour m’en servir aujourd’hui chaque jour, qu’il existe bel et bien des guides en nous.
A moi il me semble qu’ils proviennent du coeur des hommes (leur inconscient diront certains), de la nature, de la terre et du ciel – l’univers.
Il me semble qu’il existe une sorte de champ tout autour de nous qui véhicule de l’information avec laquelle nous pouvons échanger, que nous pouvons tous, en tant qu’individus et dans son ensemble, modifier aussi, faire évoluer, petit à petit, justement par le biais de cette gestion, de cette maîtrise de ce que nous sommes.

Alors que j’écris ce texte, j’utilise un moyen tout à fait nouveau (mais que j’utilise depuis le début de mon écriture mais de manière moins consciente), qui suscite beaucoup de résistances de la part de mon mental, je puis sentir sa force (en tensions physiques notamment, en reprise provisoire de siège laissant le mental seul décider, ce que je perçois tout de suite désormais parce que le mental seul a une manière bien spécifique de raisonner avec un certain type de pensées qui reviennent souvent, parce que je le connais bien maintenant, il fait partie de moi !!), pour entendre, puiser l’information à “la Source” (les Hommes, la Terre, la Nature, l’Univers).
Je me centre, par des moyens divers (respiration, pauses, mouvements, “pause Reiki”) et les mots sortent.
Ces mots me sont révélés, en même temps qu’ils vous sont révélés, je n’écris jamais quelque chose de prévu à l’avance par mon mental uniquement (j’ai une idée vaste de ce que je vais écrire, souvent « contrariée » par ce qui va sortir qui peut prendre une toute autre tournure ! :D).
Cela requiert une “préparation” de mon corps tout entier, cela est le fruit d’un travail de maîtrise et de gestion en amont (apprivoiser le mental, découvrir mon histoire, travailler en énergétique, etc.).

En quelque sorte il me semble que c’est le fruit d’une subtile alliance entre l’information brute, sans mot de la “Source” (alliance de la nature, l’homme, la terre et l’univers), et mon ego avec mes mots, mon Histoire qui pose des mots dessus et structure l’information provenant de cette source.
Bien sûr donc on comprendra qu’en partie ce n’est pas la source mais moi qui écrit. Pour cela, aucun texte je crois ne satisfera un individu à 100%, pour cet écart qu’il y a entre la source, d’une part, et celui qui en parle, la vit et la structure, l’élabore en théorie, au travers de son ego, de son moi d’autre part.

Cette maîtrise s’acquiert petit à petit, au fur et à mesure que le mouvement se rétablit, des choses totalement nouvelles vont émerger.
Et le plus important sera la place laissée à tout le reste en nous qui attend depuis si longtemps…!
Une reconfiguration en quelque sorte de notre manière d’être.
Ce moment où le « dictateur mental », force, très grande force (dont on se servira d’ailleurs par la suite pour nous servir, enfin !), va devoir laisser la place, non pas pour disparaître mais pour écouter, écouter le ventre, relié à la terre et aux hommes et laisser le cœur s’installer en chef d’orchestre.

Ce qui se passe alors est au-delà de tout ce qu’on pouvait imaginer.
Ce lien retrouvé en conscience avec l’Univers est source d’un Amour incommensurable duquel émane une joie indescriptible.

Cette autre partie en nous va prendre sa place, se présenter, s’allier avec notre mental qui lui va résister plus ou moins fortement et plus ou moins longtemps (chez moi c’est sacrément costaud !!!) avant de se laisser, petit à petit, apprivoiser.
Concrètement ce lien à la terre, l’homme, la nature et l’univers va faire émerger en nous ce que nous sommes et ce que nous devons faire, de manière intuitive, en accord avec l’Harmonie.
Attention, ce “devons” n’est pas à prendre selon l’interprétation du mental seul, à savoir quelque chose d’obligatoire et de figé, non, ce nouveau guide en nous va petit à petit faire corps avec notre ego et nous faire faire des choses naturellement en accord avec nous-même et le reste tout autour, dans une sorte de danse joyeuse, en harmonie, que l’on ressentira dans notre corps par une douceur, une fluidité, une légèreté, une facilité et une joie profonde ainsi que des choses, des personnes autour de nous qui vont “tomber à pic”, au moment où on en avait besoin, fameuses synchronicités que d’autres appellent “signes” qui vont se multiplier et s’installer alors durablement dans notre nouvelle vie désormais reliée.

De ce joyeux mouvement, de cette ouverture et communication restaurée va naître une harmonie mouvante à réajuster à chaque instant qui rejaillit tout autour.
On le sent en soi mais l’autre le sent aussi, s’en réjouit, s’en nourrit et s’en inspire.

Alors est-ce que ça s’apprend ?

Oui, dans le Reiki, une initiation énergétique donc, dans un premier temps, permet une ouverture qui va se prolonger ou pas, selon notre libre arbitre, en pratiquant, sur soi et les autres. En effet, au plus l’énergie va passer en nous, au plus la circulation va se remettre en marche, au plus les couches vont tomber, au plus notre être profond va se révéler.

Dans le même temps, les effets concrets, palpables, bien réels d’une technique sans mouvement, sans contact, utilisant l’énergie va ouvrir notre ego à cette autre partie en nous, déterminante, sur laquelle chacun mettra ses mots (j’aime le Reiki pour ça qui n’enseigne pas de théorie, ou le strict minimum en terme énergétique, en positions des mains, à faire bouger après au gré de nos intuitions).
Au fil de la pratique alors la guérison s’installe de manière plus ou moins profonde selon des raisons que nous ne connaîtrons pas dans leur totalité et qu’il me semble primordial de préserver.
Imaginez, une douleur, une maladie qui ne se soigne pas, chez vous ou chez celui à qui vous faites un soin. Votre ego va partir dans des suppositions qui sont potentiellement enfermantes, source de manque de respect envers vous-même et l’autre ou cristallisation de quelque chose forcément appelé à bouger.
Par exemple :
– la douleur n’est pas partie parce qu’il y a un enseignement à tirer de cette douleur.
– La douleur n’est pas partie pare que ce n’est pas ça la guérison.
– La douleur n’est pas partie parce que cette personne résiste ou parce que quelque part, elle aime cette douleur.

Il est important de prendre conscience de toutes ces suppositions qu’on peut lire ou élaborer nous-même afin de ne pas se laisser guider ou enfermer par elles, vous imaginez bien pourquoi et à quel point cela est primordial afin d’évoluer, toujours, dans sa pratique et dans sa vision des choses et garder un regard ouvert et bienveillant, envers soi-même et envers l’autre.

La guérison n’est pas à proprement parler ce qu’on imagine avant, avec notre pensée classique issue de la médecine, à savoir stopper une douleur localisée, même s’il est évident que cela en fait partie, mais il nous reste à découvrir avant bien d’autres choses en lien à la guérison, primordiales, que l’homme d’aujourd’hui a oublié, dans sa course poursuite localisée de la recherche d’arrêt du moindre trouble de son humanité.

Nous serons surpris de constater, et nous apprendrons énormément de cela, qu’une douleur peut demeurer, une autre céder, une fièvre de cheval arriver après un gros soin, des vomissements aussi (ce qui est rare je vous rassure).
On aura de belles surprises aussi, avant même la guérison complète et la conscience, qui ne dépendent pas de nous mais plutôt de la Source justement, alors que nous allons soulager la douleur de quelqu’un.
Ces moments où nous soulageons notre douleur ou celle de l’autre sont merveilleux et nous prenons joie à les partager lors des ateliers.

Un sentiment de profonde humilité naît de ce travail sur soi et sur l’autre avec cette “autre chose” que l’on découvre petit à petit.
Pas de cette humilité qui nous fait nous sentir nul, misérable, de celle, au contraire qui nous fait nous incliner avec un large sourire, devant ce Tout dont nous faisons partie, sur lequel nous ne connaissons pas grand chose mais qui est capable de tant de miracles…!

De manière générale, et je parle de mon expérience, je n’ai jamais été dans une tel état de santé, ce qui ne m’empêche pas de faire des rhumes mais ça s’arrête là.
J’ai mal aussi parfois mais je gère la douleur d’une tout autre manière et je peux la faire cesser avec le Reiki ou le soin me donnera l’idée (en étant guidée donc par intuition, révélée à l’issue de ce soin) de faire ce qui est bon pour cette douleur : un mouvement avec mes mains, un massage, un mouvement précis de mon corps, du repos, de la solitude, etc.

Ma guérison tient aussi au fait de mieux me connaître, de mieux me maîtriser, de m’orienter de manière intuitive et de savoir ce qui est bon pour moi et pour les autres.
D’avoir fait face (par le biais de cette remise en circulation), accueilli et “transmuté” aussi, des traumatismes ancrés en moi, physiquement, dans mon corps et dans mon Histoire.

Et puis il y a ce regard totalement renouvelé sur soi-même et le monde, sur la maladie, dans une confiance que ne connaît pas le mental dictateur et effrayé, que ne comprend pas, d’ailleurs, l’individu qui n’est pas en lien conscient avec le Tout.
C’est cette vision du cœur, douce, confiante, aimante, reliée qui prime.

Donc je le répète, ce n’est pas tant un coup de baguette magique mais un ensemble harmonieux qui se crée en nous petit à petit et que nous apprenons à chercher à maintenir, au quotidien qui ne dépend pas seulement de nous mais aussi des autres, qui représente la guérison.
Cet ensemble harmonieux dépend pour bonne partie de l’écoute intuitive des besoins de notre corps en accord avec l’univers tout autour, plus qu’un tour de passe passe avec nos mains même si ce tour de passe passe existe aussi et que les magnétiseurs s’en servent.

Alors si mon enfant ou moi-même ou mon mari sommes malades, nous profitons de ces instants pour nous cocooner, nous câliner, se mettre près des arbres, manger de la bonne nourriture, vivante, boire du thé, se masser et faire circuler l’énergie, là où on sait, désormais, où on sent qu’elle s’est retrouvée un peu “bloquée”, équilibre que nous cherchons à entretenir chaque jour, gestion de ce que nous ingérons, émettons, filtrons, au quotidien.
Gestion qui ne dépend pas tant de l’évitement comme pourraient le penser certains, même si ça en fait partie (dans le respect de nos limites), éviter certains lieux, certaines personnes émanant une sensation assez pesante ; mais qui dépend plutôt de cette capacité, justement à “se centrer” (travail de toute une vie !), rester en contact avec le Soi, la Source, nous permettant alors d’émettre suffisamment de “bien” (ne pas faire de mal), d’Amour, ce qui permet à l’autre (peut-être à ce moment-là qui a mal), en retour, de recevoir du bien.

On voit bien alors que la vie prend une tout autre dimension, notre guérison et celle de l’autre qui est relié à nous, par le biais de la maîtrise de toutes nos potentialités en tant qu’être humain recouvrées.

Apprendre aussi à sentir quand on n’est plus centré, relié à la source et qu’alors on commence à se sentir mal, le mental seul reprenant le dessus, le corps étant court-circuité, sensation intense pour certains de vide et de sensation dépressive.
Je reviendrai plus tard (pas ici) sur cette spécificité.
Je crois en effet que certains d’entre nous, par leur Histoire, ont cette perception du Tout très développée (parfois au détriment de notre “autre” partie tout aussi importante, l’ego, qui manque alors de structure et de base solide), faisant d’eux des antennes naturelles assez puissantes au quotidien, sorte “d’éponges” mais qu’ils ne maîtrisent pas du tout pour beaucoup (leurs souffrances vont les amener à chercher cette maîtrise et emprunter ce chemin), avec à la clé des ressentis de vide, de dépression intense qui peut les envahir sans aucune raison, des “délires”, que l’on diagnostique entre autres, sous le terme bipolarité, de celui qui tangue, en effet, assez habilement, entre son moi et son appartenance au grand Tout, sans toutefois parvenir à intégrer suffisamment et ainsi, respecter et s’accorder avec son « moi », son ego, sa vie, son caractère, ses besoins terrestres, ses limites, ses peurs, etc.

Je crois que cela, contrairement à ce que pourrait leur souffler leur ego n’a rien à voir avec une supériorité quelconque car je suis intimement persuadée que nous détenons tous un trésor immense, inscrit dans notre cœur qui, s’il vient à être percé et dévoilé par un plus grand nombre d’humains, va changer beaucoup de choses…
J’ai besoin de ta clé et tu as besoin de ma clé et ainsi de suite. Il n’y pas de clé plus belle qu’une autre, plus importante qu’une autre, ce sont les clés, dévoilées, ensemble qui éclaireront le monde sous un nouveau jour.
Et donc oui, aujourd’hui beaucoup de personnes en lien particulier avec le grand Tout sont rejetées, maltraitées, persécutées même.
Alors se crée dans leur ego un sentiment d’injustice, des réactions si fortes qu’ils n’arrivent plus alors à mettre cette belle énergie au service de l’homme, qu’ils n’arrivent plus à faire entendre leur voix pourtant si précieuse pour celui qui, pourtant gagnerait tout à les entendre.
Celui qui a cette force que l’autre n’a pas, cet ego, cette vie bien construite, si solide, qui, s’il écoute enfin le “fou”, le “dépressif”, le “miséreux”, l’enfant, s’il prête enfin cette oreille attentive, s’il offre son aide à l’autre et que l’autre, le “fou”, aussi, l’écoute et apprend de lui, alors alors…!

Et bien j’attends avec grande hâte et curiosité de voir ce qu’il va se passer. 🙂

Bon j’ai dévié un peu ici encore que cela en fait partie.
A vrai dire je dois vous dire qu’écrire ce texte en “condensé” (:D) a été extrêmement difficile tant ces pensées représentent un socle immense en moi à développer encore, encore, et détailler, creuser, faire bouger.
Mon mental aussi s’apprivoise chaque jour plus mais se rebelle encore bien souvent, notamment quand je puise fortement à la source, pour écrire par exemple ! 😀
Mon ego (qui pour moi fait partie aussi, de la beauté de l’humanité !) a pris un pied immense à l’écriture de ce texte qui m’a révélé un peu plus précisément ce que je suis, ce à quoi j’aspire.
Je veux dire, j’aime énormément la paix profonde, la sérénité qu’on peut ressentir en méditant par exemple mais j’aime énormément tout autant mes passions qui m’animent fortement. MMMmmmmmm cette sensation lors de l’écriture comme Révélation n’a pas de nom, c’est juste génial ! 😀

Il me reste toute ma vie pour développer tout cela (il me reste à parler du thérapeute, des difficultés et écueils dans le cheminement vers son être, parler de la maladie physique et du corps, etc……….!!!!) et mon – futur proche – métier de maître Reiki me permettra de faire cela à merveille, en mots et en silence, comme je l’aime !

Merci d’avoir tenu la lecture jusqu’au bout !

En espérant vous avoir un peu inspiré, un peu éclairé dans votre vérité qu’il vous reste à découvrir et partager au monde qui en a bien besoin !!!
N’hésitez pas à venir vous exprimer ici !
MERCI et à très bientôt !

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Retour vers : Le Reiki, l’amour ! partie 2

 

 

Le reiki, l’amour ! partie 2

Retour vers : Le reiki, l’amour ! Partie 1

Les transmissions énergétiques, un don

Le reiki est une transmission orale de maître à élève qui remonte à Mikao Usui, nous avons la lignée (écrite, avec les noms des différents maîtres)  quand nous recevons l’initiation.
La transmission se fait par le biais d’un “rituel” : les transmissions énergétiques.
Celles-ci en quelque sorte réveillent en nous ce qui a toujours été là, d’après moi : cette capacité à prendre soin de soi et des autres, avec nos mains, ce pouvoir de guérison inscrit en chacun de nous.
Elles transmettent aussi, il me semble tout le “travail” de la lignée.

C’est un don qui vous est fait (en tous cas je le ressens comme ça !), véritablement, lors de l’initiation, un don de toute une lignée d’êtres humains éclairés qui vous transmettent gracieusement ce don, sans que vous n’ayez rien à faire, sans que vous n’ayez “mérité” quoi que ce soit.
Ce don bien évidemment ne résulte pas d’un travail acharné et mérité de votre part mais d’une main tendue d’autres humains avant vous et autour de vous. Ce don ne vient pas de vous, l’énergie que vous utilisez ne vient pas de vous.
Ouf ! Enfin, l’attention est déplacé, l’ego en prend pour son grade, le lâcher prise devient accessible ici ! 🙂 (oui, je ne dirais pas facile parce qu’on rencontre des résistances aussi dans le reiki ! :D)

Parce que ces Hommes ont souhaité ardemment, souhait que je porte dans mon cœur aujourd’hui, partager, transmettre à tous, sans aucune restriction, ce merveilleux pouvoir que nous avons là, dans notre coeur, dans nos mains, pour prendre soin de soi et de l’Autre.
Mais surtout, ils ont souhaité que ce travail qu’ils avaient accompli, que ce petit pas soit transmis et qu’il s’étende, que d’autres pas suivent, se poursuivent, ensemble, ralliés, jusqu’à devenir de grands pas, jusqu’à faire émerger au grand jour l’Amour, et ce, avec de plus en plus de facilité et en toute simplicité, parce que nous sommes tous reliés, parce que nous sommes aidés !

Je ressens très fortement aujourd’hui mon appartenance à cette lignée reiki, de la même manière que je ressens le lien très fort de ma lignée familiale.
Je ressens un lien très très fort avec mon maître reiki.
Je tiens à préciser ici à ceux que ça ferait partir en courant (comme moi auparavant) que le terme “maître” se rapporte à celui qui maîtrise son art et rien d’autre.
Un “bon” maître reiki (comme un bon parent !) pour moi est empli de bienveillance, toujours à l’écoute, dans une grand humilité, profondément Humain.
Je crois que dans cette Humanité consciente réside le plus grand des pouvoirs.

Les effets du reiki

Découverte de ce que nous sommes au fond.

Être Soi.

Connais-tu ce qui est juste pour Toi ?

Je vais essayer de parler tout d’abord des effets de manière générale, avant de partager avec vous les effets sur moi.
Là encore réside toute la beauté et la force du reiki.
Le reiki va vous apporter naturellement, à votre rythme, tout ce qui est bon pour vous.
Ou plutôt, j’adore le terme plus neutre de mon maître reiki : ce qui est juste pour vous.
Personne ne sait ce qui est juste pour l’autre, mon maître reiki a conscience qu’elle ne sait pas ce qui est juste pour moi, moi seule le sais et le découvrirai en pratiquant le reiki.
Je pourrai être aidée aussi, bien sûr, dans la quête de ce qui est juste pour moi.

Et cela s’en ressent dans les ateliers où nous partageons notre expérience du reiki : chacun le vit différemment, le voit différemment et en parle différemment et partage cette belle diversité en toute liberté.

Je le répète, le reiki est un enseignement libre de toute doctrine, de toute religion ou de tout enseignement spirituel.

Mais alors que les effets concrets sur notre vie diffèrent, nous nous rejoignons tous dans le plaisir que nous avons à pratiquer le reiki et les effets que nous constatons tous, et ce, dans tous les domaines de notre vie, à notre grande surprise au début :

– ressenti de l’amour en nous et autour de nous,
– intuition grandissante avec des meilleures prises de décision,
– soulagement de douleurs diverses,
– sentiment d’appartenir à un grand tout, prise de conscience d’une “autre” réalité, pour certains totalement méconnue avant,
– intégration au rythme de chacun de cette “part spirituelle” en nous (sur laquelle chacun mettra ses mots !),
– confiance grandissante en soi, dans l’autre et dans tout ce qui nous arrive,
– sentiment de responsabilité,
– meilleure maîtrise de la peur, de la colère et du stress,
– connaissance de soi,
– ouverture et curiosité grandissante,
– respect, bienveillance envers soi et les autres qui s’installe naturellement,
– joie grandissante,
– conscience de l’importance de l’ici et maintenant.

Vous n’imaginez pas le plaisir que c’est de se retrouver, entre personnes conscientes, bienveillantes et ouvertes, surtout au début (plus qu’un plaisir, c’est presqu’une nécessité, tant que la confiance manque), pour certains d’entre nous qui ont connu une brusque ouverture de conscience (ou une ouverture tout court sans la conscience qui va avec, ce qui est relativement fréquent !) avant même d’être accompagnés par un outil ou les personnes justes pour aider à canaliser et à intégrer ce qu’une ouverture des perceptions peut occasionner : confusion, paradoxes, peur, de la folie notamment, manque de confiance en soi, souffrance, angoisses, dépression, etc.

Et petit à petit, une cohérence se crée entre ce que nous sommes, ce que nous disons et ce que nous faisons.
Cette cohérence je crois apporte un équilibre, certes mouvant (que nous réajustons chaque jour !) qui apporte joie, maîtrise et santé.

Ce que j’ai découvert, moi, avec le reiki.

Comme dans le reiki, il n’y a aucune indication de ce que l’on doit faire ou penser pendant le soin, et bien c’est une extraordinaire occasion de nous observer dans tout ce qui nous compose, sans biais, à l’état brut et je trouve cela énorme !!!

Chaque jour où je me fais un soin, ma connaissance, ma conscience, l’acceptation de tout ce qui me compose, l’amour et la confiance grandissent en moi.

Mouvance de la vie 

Chaque soin, absolument chaque soin et les effets qui en découlent sont différents et ceci vaut aussi quand on fait un soin à quelqu’un.

juste pour aujourd’hui, renouveler son regard, tout axer sur l’observation.
L’analyse d’hier, l’étiquette posée hier est forcément erronée en ce jour nouveau où tout a changé !

Acceptation de tout ce qui me compose : le soin quotidien nous fait approcher la palette infinie de ce qui nous compose et tout ce qui nous compose est, tout ce qui nous compose n’a pas à être jugé, comment pourrions nous dire que cela ne devrait pas être là si c’est là… ?
Cela s’est fait naturellement parce que j’ai senti nettement, en soin, quand je n’acceptais pas quelque chose que ça « bloquait » et me faisait du mal, dans mon corps ou dans ma tête.

Accès à “la source”,  “la lumière”, “l’énergie” qui me fait sentir que tout est possible.
En effet, certains soins ont été une véritable illumination ponctuée de visions absolument magnifiques et libératrices. Ces soins représentent des prises de conscience déterminantes de notre potentiel illimité, du grand pouvoir qui réside en nous et qui est bien plus grand que nous!

Accès à nos limites dont on comprend qu’elles sont illusoires mais que tant qu’elles demeurent elles sont réelles, acceptation, respect de ces limites.
Certains soins, on sent nettement ces limites, on sent des résistances, des tensions et naturellement, on commence à apprendre, à comprendre, aimer et accepter. C’est ce qui est.

Accès à nos émotions, nos humeurs.
Certains soins on pleure, d’autres on rit, d’autres on est bouleversé. Certaines fois on s’ennuie pendant un soin, d’autres fois on est exalté.
Petit à petit on prend du recul sur nos émotions qui vont et viennent et on décèle aussi quelque chose de très stable qui n’est pas de l’ordre de nos émotions, qui est toujours là.

–  Accès à notre mental.
Durant certains soins, le vélo dans la tête ne s’arrête pas et on assiste médusé au flot ininterrompu, sans aucun contrôle, de nos pensées…

Accès à notre corps par des perceptions physiques.
Certains soins verront une douleur se raviver, se réveiller ou cesser, on pourra sentir des fourmillements, de la chaleur, des frissons, etc.

Accès à une grande souffrance physique et/ou morale qui nous habite.
Certains soins on assistera, dans une grande détresse, à cette humeur morose qui grandit, grandit et soudain se voit soulagée… ou pas !
Ces moments ne sont pas évidents, la conscience grandissante et la transformation représentent de véritables épreuves dignes des douze travaux d’Hercule mais quels trésors nous trouvons à l’issue de ces épreuves… !

–  Accès à notre pouvoir de maîtrise.
On va s’amuser et constater dans certains soins que nous avons une capacité à nous centrer qui “potentialise” l’énergie et ses effets.
On va s’amuser à se servir dans certains soins de la visualisation mentale et de ses grands pouvoirs.
Petit à petit on prend confiance et conscience de tout ce que l’on peut faire avec tout ce qui nous compose en tant qu’être humain, comme un enfant qui apprendrait, émerveillé, à marcher.
Et bien on apprend à Vivre et cette vie là, au début nous semble magique, extraordinaire…!

Découverte d’une palette infinie de perceptions avec les biais et les limites que ces perceptions supposent, quête d’un moyen d’élargissement de ces perceptions.
Je découvre que selon si je déplace mon intention et mon attention dans mes mains, dans ma tête où dans l’écoute du corps de l’autre, dans ce que je vois ou dans ce que je ressens, les choses sont différentes.

→ Conscience de l’importance du recul de nos perceptions limitantes, découverte de l’importance de l’amour pour chaque biais, chaque perception qui peut présenter un intérêt selon les cas.

 Apprendre à faire confiance, à recevoir, lâcher prise.
Quand vous voyez qu’alors que vous ne faites aucun effort, que vous n’étiez pas centré, quelque chose s’est débloqué, quelque chose vous a soutenu, « on » a pris soin de vous, sans vous, sans le mental.
Le lâcher prise se fait alors naturellement. Il est important de le dire, tout se fait dans le reiki, sans rien faire.
On découvre même qu’au moins on en fait au plus les choses se font en quelque sorte. Il y a du travail bien sûr mais ce n’est pas un travail qu’on a l’habitude de faire, comme on nous a appris. C’est tout autre chose.

– Modification qui se fait naturellement dans le mode vie, la nourriture.
Dans mon cas, dégoût pour l’alcool (que je buvais modérément, à l’occasion et que je ne voulais pas spécialement arrêter), dégoût pour la cigarette, inspiration soudaine pour créer sous toutes ses formes, inspiration pour cuisiner, équilibre naturel dans ce que je mange, je « sens » quand je dois arrêter de manger gras ou sucré, sans non plus m’en priver ou rejeter quelque nourriture que ce soit.

– De manière générale, une grande conscience de mon corps, de mes pensées, de mes émotions, de mes compulsions, de mes peurs, de mes angoisses, de tout ce que je suis.

Une joie, indescriptible… De celle qu’on approche de manière si brève à certains moments de notre vie, qui s’installe, confortablement, durablement.
Le bonheur.
Oui, je peux vous confier ici, en toute sincérité que je suis heureuse.
J’ai toujours des hauts et des bas, des peurs, parfois je me sens triste, oui,
je suis un être humain, heureux de l’être. 🙂

– Nouvelle vision du monde.
La perception du monde et le regard change car ceux-ci sont déplacés (ce n’est plus le seul mental dictateur qui observe mais un concert réuni en une divine harmonie qui perçoit), une réorganisation complète, en quelque sorte, se fait et ouvre la voie à des perceptions totalement renouvelées.

Mais là, ça demande de développer, ce sera dans un prochain texte (et sûrement plus tard, un livre car il y a beaucoup beaucoup de choses à dire…!!!) car mon voyage, mon beau voyage prend ici un tournant décisif…

Pardon pour le côté un peu listé de ce texte, ça m’est venu comme ça et finalement pourquoi pas ?
Aussi, pardon si j’ai oublié des choses, c’est pas évident de chercher à faire concis et de se rappeler de la myriade d’effets de ma pratique quotidienne du reiki.

Enfin, il manque la partie soin à l’autre, magnifique, merveilleuse, essentielle dans ma vie puisque qu’aujourd’hui je fais des soins aux autres, cela viendra plus tard !

Je voudrais clôturer ce texte avec les cinq principes du reiki :

Juste pour aujourd’hui,

Libère-toi de la peur,
Libère-toi de la colère,
Montre de la gratitude envers tout ce qui vit,
Fais ton travail honnêtement,
Soi bon envers toi-même et envers autrui.

Le Reiki, la GUERISON, partie 3

Une histoire d’amour

Cet article a été inspiré et écrit dans le cadre du Festival à la croisée des blogs du mois de mars. Ce festival est l’occasion de s’exprimer, ensemble (blogueurs ou non peuvent envoyer leur article, vous trouverez toutes les infos sur le site Réussir ses relations) sur un sujet donné chaque mois, il est organisé par le site Développement personnel.
Le sujet ce mois-ci, proposé par Sandrino est : histoire de relations, si ça vous inspire, foncez !
Quant à moi, j’ai choisi de parler de l’homme de ma vie, l’occasion de partager avec vous mon histoire d’amour, merci Sandrino ! 🙂

L’histoire que je vais vous conter est une histoire d’amour, de cet amour qui vous élève, qui vous emmène, loin, loin, en ces lieux que même dans vos rêves les plus fous, vous n’auriez jamais pu imaginer.
C’est une histoire d’amour à deux, histoire d’une rencontre, histoire d’un cocon, histoire d’une libération, histoire d’une révélation.

Cette histoire remonte à 18 ans, ces deux-là s’étaient trouvés très jeunes, deux jeunes purs, beaux, innocents, marqués par le sang, aussi.
Ils s’étaient promis de se protéger pour la vie, promis de ne jamais se séparer ; au fond de leur cœur, ils avaient senti, depuis leur prime innocence, insouciante et inconsciente, que leur amour avait quelque chose d’unique, de profondément sacré.

Alors deux jeunes adolescents, ils ne se quittaient jamais se donnant des baisers mouillés et sucrés à la vue de tous, en tous lieux, dans le bus, sur la plage, devant même leurs parents ; cet amour-là, fougueux, ils ne pouvaient le réprimer, ils ne pouvaient même le dompter ou le contrôler, c’était beau, c’était magique.
Et chaque soir, alors qu’ils devaient se quitter, leurs cœurs se serraient en une attente, un manque ardent de l’autre, dont ils ne savaient pas, chaque fois, s’ils en sortiraient vivant.
C’est qu’ils approchaient la lune, peau contre peau, le soleil, la mer, la terre, ils approchaient le Tout, ce tout sur lequel nul ne peut mettre de mots, dans la rencontre de leurs sucs, de leurs langues ; dans le contact de l’autre ils découvraient alors ce qu’était le paradis, le paradis sur terre, dans l’union de leurs corps, dans l’union de leurs cœurs.
Ils sentaient alors qu’ils détenaient là le plus grand pouvoir, dans leur amour, dans leur union.

Les années passaient et leur amour étaient toujours aussi fort, ils avaient tissé de leur cœur un cocon doux et protecteur, réparateur.
Ensemble, tout était toujours possible, la moindre séparation impossible, malgré tout ce qu’ils pouvaient entendre autour : “l’amour ne dure pas toujours”, “c’est parce qu’ils sont jeunes”, “un homme a des besoins qu’il ne peut réprimer”, “une femme se lasse”, “la passion s’amoindrit”.
Malgré aussi tout ce qu’ils avaient vu de leurs yeux, elle, auprès de sa mère, au travers de ses témoignages et de son vécu sur les travers de l’homme qui se perd dans la prostitution, la drogue, l’alcool et la violence.

Leur monde à eux, qu’ils s’étaient construit, certaines fois au cœur du chaos extérieur, était pur, il était Amour, divine protection, divine vision !
Ils continuaient de croire, ensemble, ils continuaient à vivre leur amour intensément.
Mais le doute était là, la peur aussi, si les autres avaient raison ?
Le moment aussi était venu pour eux de créer de belles ouvertures dans leur cocon.
Une lumière éclatante était alors venue se déposer sur chaque petite parcelle de leur amour, le révélant au grand jour, à la vue de tous, sans protection aussi.

Le moment était venu alors pour elle, pour eux, de sortir de l’inconscience, envie de liberté, envie de se trouver.

Elle avait alors était envahie par le doute, la peur.
L’envie de tout faire valser, de chercher cette liberté, ailleurs, de sortir, de s’enfuir, de vivre libre !
Était-il seulement possible de se trouver dans une relation si forte, enfermante ?
Était-il possible de se sentir libre, de vivre libre dans un couple aussi soudé ?
De si nombreuses années, à vivre ensemble, sans jamais se quitter, où était-elle ?
Quel était le sens de la fidélité ?

Je suis là, c’est moi la fille de l’histoire ; je prends le relais ici, pour te raconter, laisse-moi te dire que je me suis trouvée, oh, oui… avec lui !!!

Je suis alors en éveil, en réveil, en réaction, à tout, absolument tout, tout ce que j’ai construit, tout ce en quoi j’ai cru jusqu’ici, envie de tout faire valser, envie de m’éloigner.
A ce moment, nous avons eu un enfant, il est encore tout petit, et je suis avec l’homme de ma vie depuis 15 ans, pour la première fois j’envisage de le quitter, d’en trouver un autre et, pire, je ne ressens plus rien pour lui.
Je me surprends à rêver de tout quitter, partir très loin, voyager, vivre ivre, libre !
J’ai toujours été passionnée ah ça oui ! J’ai toujours suivi mon cœur, que me disait-il aujourd’hui ?

Je n’étais plus sûre alors de ce qu’était mon cœur…

Était-ce ce battement de cœur que je sentais quand je voyais mon homme avant ?
Était-ce cette sensation de plaisir intense que j’éprouvais à être auprès de lui ?
Était-ce ce désir ardent que j’éprouvais quand je voyais son corps, quand ses mains me caressaient ?
Car à ce moment, je ne ressens plus rien de tout cela.
C’est le vide, la traversée du désert.
Je ne sais plus rien en fait.
Tout, absolument tout est remis en question.

Je me demande que faire, j’échange bien sûr avec lui, nous sommes très très proches, nous avons toujours tout partagé, je lui confie absolument tout, mes doutes, mes peurs, mes nouvelles envies : le quitter, tout faire valser.
C’est tout son monde à lui qui s’écroule maintenant, toutes ses certitudes qui valsent.
Ensemble nous pleurons, nous crions, nous hurlons tels des loups à la mort, des loups arrachés à leur meute sacrée, notre meute, nous deux, nous trois avec notre fils, que faire ? Que faire ?

Nous sommes tous les deux à terre, physiquement, psychiquement, inondés de larmes, accablés par la douleur, dans l’incertitude la plus profonde.
Les silences se multiplient, les discussions aussi.
Silences sacrés, parole sacrées.

 * * *

Je me demande alors : est-ce purement de la raison si j’essaie coûte que coûte de sauver mon couple ?
Vais-je devenir raisonnable, rangée, obéissante à la morale ?
Décider de me battre pour notre amour est-il raison, amour ou folie ?
Où est mon cœur ici, où est-il ?
Il me semble alors qu’il me souffle de patienter, de tout tenter, oui, de me battre pour mon amour, alors même que je ne ressens plus rien, ce ressenti pourtant ayant été jusque-là le moteur même de mon existence !
Est-il possible de vivre sans ce ressenti ?

Pendant de longs mois d’une traversée du désert terrible, je vais me retirer, m’isoler autant que je peux, je vais essayer de me trouver, de trouver cette chose qui m’a soudain été enlevée qui m’est pourtant si précieuse, essentielle, cet amour là, je vais le trouver en moi.

A ce moment je m’autorise à envisager toute issue comme étant possible.
Je recouvre alors, je découvre ma liberté, la mienne ; c’est moi ici, seule, qui vais décider, décider si je veux vivre libre, avoir plusieurs aventures, voyager seule, etc. ou décider de rester avec mon mari.

Je ne sais pas alors qu’il est possible de vivre libre en tout lieu et avec toute personne, je ne sais pas alors qu’il est possible de voyager en étant chez soi, je ne sais pas alors, que je m’apprête à vivre le plus grand voyage de ma vie.

Je commence donc à créer ce site que j’intitule Voyage au cœur de l’humain, je ne puis vous dire d’où m’est venu ce titre, je ne savais pas du tout alors ce qui m’attendait…!
J’avais appris, avant cette crise, en hypnose et en psychologie que l’être humain par nature est rebelle à tout ce qui lui est interdit et plus particulièrement moi.
Si on m’interdit quelque chose, j’ai envie de le faire.
C’est pour cela que j’ai décidé de ne rien m’interdire, de tout envisager.
C’est alors que dans cette liberté totale j’ai découvert mes propres règles, règles qui en fait n’étaient pas une morale – que je croyais “à la noix” – imposée, à laquelle j’étais rebelle par la nature, j’ai découvert que mes règles, celles qui venaient de moi, pouvaient faire mon bonheur, j’en avais besoin.

Ces règles se sont imposées à moi, allant fortement à l’encontre de certains de mes désirs : j’allais me centrer sur moi, je n’allais pas aller vers d’autres hommes, pour un temps, et quelque soit la souffrance ou l’envie de partir, j’allais essayer coûte que coûte de sauver cet amour, qui, ma raison me le rappelait, m’avait apporté tant de bonheur (et le mot est faible…!) par le passé et que j’avais construit durant 15 ans de ma vie.
Je ne désirais pas faire valser tout cela sur “un coup de tête”.
Je voulais comprendre l’humain, comprendre mon cœur, comprendre l’amour, aller au bout de moi-même, décrypter ce qui faisait de moi que j’étais moi, ici l’occasion était propice à cette quête.
J’ai fait des paris fous aussi, celui de voir, de mes yeux, avec mon cœur, qu’il était possible que ce “je ne ressens plus rien” évolue, soit mouvant, puisse donc revenir comme il s’en était allé.
C’était un sacré défi !
Ce défi était sacré.

Et… Je ne suis pas seule…!
Il est là, lui, mon prince, mon ami, mon amant, mon protecteur, mon amour !

Cette crise existentielle, je la vis seule, je la vis avec lui, il la vit, nous la vivons ensemble.
Et alors qu’à certains moments, la force me manque, je n’y crois plus, je désespère, lui se révèle, il me révèle son amour, il me révèle petit à petit son cœur, ces instants-là sont magiques, sacrés.
Je découvre, petit à petit, jour après jour, mois après mois, année après année (ce sont là bien 3 ans de crise que nous avons vécu) l’Amour inconditionnel, celui, dans mon cœur, celui, dans son cœur, celui, sacré, que nous partageons, ensemble.
Cette tempête que nous traversons, seuls, ensemble, révèle par moments des arcs-en ciel insoupçonnés, de ces moments où le temps est suspendu, de ces moments où la joie profonde qui vous traverse n’a rien à voir avec aucune joie connu auparavant, dans ces moments nous pleurons, enlacés.
Ces arcs-en-ciel, ces moments suspendus sont notre nourriture, la souffrance intolérable du début devient de plus en plus douce, tenir encore, y croire, encore, patienter devient de plus en plus aisé, la douleur, même, laisse place à une curiosité et une joie grandissante de ce qui s’offre à nous !

Et nous sommes deux, oui, oui, c’est ce deux, ce 1+1 = 3 qui nous révèle l’Amour, l’amour le plus pur, l’amour le plus beau qu’il m’ait été donné de vivre !
Cet amour est une bénédiction, oui, je remercie chaque jour le ciel.

Nous sommes deux donc, à présent bien conscients que nous sommes engagés dans un voyage au cœur de nous-même et que nous avons besoin de l’autre, à certains moments pour percer nos secrets et nos mystères, pour tenir dans ce “je ne sais pas” grandissant, pour faire naître la foi.
Oui, cette Foi qui aujourd’hui nous habite.
Dans ces moments de tempête indicible où je hurle à terre, où je souffre, lui m’ouvre son cœur, dans une écoute dont je n’aurais jamais soupçonné l’existence !
Il me connait si bien, parfois même mieux que moi-même !
Il aime, oui, il aime inconditionnellement chacune de mes manifestations d’être humain en vie, son amour bienveillant me renvoie à cet amour que je porte aussi dans mon cœur, il me rappelle, toujours, même en ces instants où je me déteste que ça aussi, c’est beau.
L’amour qu’il porte dans son cœur est l’amour que je porte dans mon cœur.

Je commence alors à nouveau à ressentir, oui, ressentir quelque chose pour lui.
Ce ressenti-là n’a plus rien à voir avec tout ce que j’ai pu ressentir auparavant.
Ce “quelque chose” étreint tout mon être, ce n’est plus simplement un ressenti (aussi fort puisse-t-il être !), c’est de l’Amour !
Quelle chance de me réveiller auprès de lui chaque jour, j’en remercie le ciel chaque nouveau jour où il m’est permis de l’enlacer, de voir son sourire.
Nous sommes différents et nous sommes les mêmes. Notre amour, sacré.

Notre foi est née, foi en nous, foi en l’humain, foi dans l’amour tout autour et c’est parce que nous sommes ensemble que nous pouvons partager cet amour.

Aujourd’hui j’ai découvert ma liberté, au sein de mon couple, épaulée par mon homme qui m’a toujours permis de manifester cette liberté.
Ma liberté ne se situe pas dans le fait d’aller voir ailleurs, j’ai fait le vœu, pour moi sacré, de fidélité, au cœur de mon voyage intérieur, pas parce que c’est bien, pas parce que la religion le dit mais parce que c’est ce que je désire, au plus profond de mon cœur.
Je suis sa femme, il est mon homme et ce pour le restant de nos jours.

Ma liberté se situe bien au delà, c’est une liberté intérieure, si difficile à décrire.

Après avoir vécu quasi exclusivement l’amour en couple, je le savoure avec mon enfant, avec ma famille et avec tous mes amis et ces nouvelles rencontres que je fais ici, grâce au blog.
Je me nourris littéralement de cet amour, j’en ai besoin, c’est ainsi que je poursuis mon voyage, que je découvre des nouvelles parties de moi (chez l’autre !) insoupçonnées, que je fais grandir l’amour en moi et que je le partage, à nouveau, en ce cercle sacré et mouvant de la vie.

Nous avons le plus grand des amours en nous, oui ; c’est avec l’Autre qu’il manifeste toute sa grandeur, toute sa puissance !

MERCI à tous pour tout l’amour que je reçois chaque jour, merci à toi Stéphane.

Le reiki, l’amour ! Partie 1

Je suis un être humain,

parfois j’ai peur,
parfois j’ai mal,
parfois je suis fatiguée,
j’ai des hauts, des bas,
parfois je brûle de passion,
parfois je suis remplie d’une grande énergie,
parfois je suis plongée au cœur d’une joie indescriptible.
Je suis consciente, chaque jour,
consciente du mouvement qui m’habite,
le mouvement de la vie.
Je suis un être humain.

Et toujours, toujours, il y a cette flamme inaltérable.
Cette lumière, ce cœur, mon cœur, à l’intérieur, à l’extérieur,
qui m’éclaire, me guide, me répare, me console,
me remplit d’amour, chaque jour plus depuis que j’ai appris à l’entretenir, à entrer à son contact, par le biais du reiki,
avec simplement mes mains, réceptacle sacré, posées sur moi, chaque jour.

Je suis un être humain, vulnérable, puissant, mouvant, relié, en amour.
Je suis heureuse.

Enfin j’écris ce texte prévu depuis si longtemps au sujet du reiki qui est devenu ma pratique spirituelle quotidienne.
La vie m’a mis à plusieurs reprises au contact “d’autre chose” : brusques ouvertures de conscience, expériences mystiques avec toutes les joies, les difficultés et les souffrances que cela peut occasionner.
J’ai toujours aussi ressenti beaucoup d’amour dans mon cœur.

Je ne crois pas qu’une ouverture de conscience se fasse forcément dans d’atroces douleurs (aux côtés d’une joie incommensurable !) mais je crois que c’est très souvent le cas pour l’instant.
Il me semble que cette souffrance, qui peut mener à la folie ou au suicide, demeure aujourd’hui parce qu’il y a un manque d’intégration de ces expériences “extraordinaires”.

Je crois que dans d’autres cas aussi il y a une grande énergie qui contient toute manifestation qui cherche pourtant à poindre et que l’on peut ressentir sans pouvoir mettre de mots, ce qui peut causer une grande fatigue, un grand désespoir ou des angoisses.
Je crois qu’il est important pour ceux qui sont amenés à vivre cela d’avoir un outil (le reiki en est un) pour canaliser cette incroyable énergie, pour intégrer, en conscience, toutes les parties de ce que nous sommes.

Ce que nous sommes, Êtres humains, est d’une beauté fulgurante, complexe et simple, paradoxale, évidente, passionnante !

A celui qui a la chance d’approcher cette incroyable, infinie (!) diversité de la nature humaine, à celui-là plus que tout autre il incombe d’apprendre à se maîtriser, à se connaître, à être patient et surtout, surtout, tolérant, aimant et confiant envers lui-même, envers chacune de ses manifestations d’être humain en vie.
Et aujourd’hui nous avons la chance de voir les outils se multiplier pour apprendre à nous connaître !

Ces outils sont là pour tous ceux qui, expériences mystiques ou pas, se sentent attirés pour une quelconque raison et qui auront ainsi la chance d’approcher la merveilleuse nature humaine et ses possibilités infinies !

Je fais une petite appartée ici qui a son importance avant de commencer.
Je rappelle que le reiki est un enseignement libre de toute doctrine, de toute religion ou de tout enseignement spirituel, je parle de celui que l’on m’a enseigné.
On rencontre dans les ateliers reiki des gens de tous horizons, de tous âges, hommes, femmes, médecins, infirmiers, boulangers, thérapeutes, informaticiens, employés de mairies, etc.
Des personnes de toutes confessions ou religions ou bien athées.
Des ados (et même les enfants peuvent être initiés au reiki, à partir d’environ 8/10 ans) comme des personnes âgées de 70 ans, je parle de ce que j’ai vu dans les ateliers auxquels je participe deux fois par mois.

La simplicité

Le reiki que l’on m’a transmis est le reiki Usui.
Je précise cela parce que les branches sont diverses aujourd’hui mais toutes ont la même origine : Mikao Usui.

Je vais reprendre, pour commencer, la définition que nous a rapportée Odile Dahan (mon maître reiki), transmise par Hyakuten Inamoto :

“Tu lèves les mains au ciel, tu les poses, et tu souris…..”

Voilà vraiment l’essence du reiki, c’est aussi simple que ça.
Je crois que dans cette simplicité réside toute la puissance du reiki.
Je me suis longtemps interrogée sur la spécificité du reiki, notamment :

  • différences par rapport au magnétisme,
  • différences par rapport à la méditation,
  • est-ce que si quelqu’un pose les mains sur lui, exactement comme indiqué dans le reiki, sans s’initier, les effets seront différents de celui qui a été initié ?
  • Différences avec d’autres disciplines dites “énergétiques” comme le yoga, le Qi gong, etc., dont j’ai observé des effets très proches.
  • Différences avec d’autres disciplines/outils pour entrer au cœur de soi et reprendre possession de toutes nos capacités comme la pleine conscience par exemple.

D’autant que je suis persuadée que tout outil est intéressant et qu’il convient de trouver celui qui nous parle.
Mais alors… quelle spécificité du reiki par rapport à tout outil que l’on peut trouver en grand nombre aujourd’hui pour prendre soin de soi et “faire circuler l’énergie”?

Un outil sacré

En avançant avec le reiki, en poursuivant mon cheminement avec cet outil magnifique depuis un an et demi, en l’expérimentant de manière assez intensive chaque jour, je puis témoigner de la puissance de cet outil, de sa spécificité, de son caractère unique, sacré.
Je ressens aujourd’hui un amour, une gratitude immense pour cet enseignement, pour son initiateur : Mikao Usui.
Pas de cet amour qui vous enferme, qui vous attache mais de cet amour qui prend corps en vous dans chacune de vos cellules, qui vous porte, vous élève, qui vous mène, loin, loin, vers tous les horizons, sans plus aucune barrière, sans plus aucune frontière !

Pour moi le reiki est Amour, oui, c’est avec l’amour que je “travaille” chaque jour.

La facilité, le lâcher prise

Pratiquer le reiki chaque jour, c’est prendre soin de Soi dans sa totalité.
Ici, on ne prend pas soin en particulier du corps, de l’âme ou du mental, c’est une appréhension globale de l’être qui se fait tout naturellement au contact des mains, ce réceptacle sacré, disais-je.
Les mains, vos mains, regardez-les, voyez comme elles sont sensibles, capables de détecter la moindre gouttelette d’eau, la moindre fluctuation de chaleur, ces mains, vos mains qui se tendent vers l’autre, afin de lui donner, qui se tendent vers l’autre afin de recevoir, ces mains qui portent l’enfant, ces mains qui caressent, modulent à l’infini le toucher, doux ou appuyé, ces mains, vos mains, reliées au divin !

Pour une fois dans un enseignement, on ne vous dit pas de faire comme ci ou comme ça, on ne vous exhorte pas à ne plus penser ou à vider votre esprit ou pire, à vous concentrer, ici vous êtes invité tout naturellement et en douceur, à lâcher prise, pas parce qu’on vous le dit (rien de pire pour obtenir l’effet inverse que l’injonction : “vous devez lâcher prise”… :D) mais parce qu’on vous dit simplement de poser les mains et de laisser passer l’énergie de l’univers, en toute neutralité.
Et poser les mains, automatiquement, sans “travail”, c’est-à-dire sans forcer, est un lâcher prise.

Lâcher prise n’est pas une attitude de relâchement, de résignation, c’est tout le contraire, C’est se tenir, détendu, les mains ouvertes, tournées vers le ciel et savourer, accueillir ce qui s’y dépose alors, contre toute attente…

Je crois, pour avoir longuement observé mes pensées qu’un enseignement qui ne préconise rien et qui propose, en toute simplicité simplement un geste, est un grand, un précieux enseignement pour l’humain d’aujourd’hui, habitué à fonctionner en terme de performance, habitué à tout résoudre par le mental, habitué à tout résoudre par lui-même.
Nous avons tant appris, tant ingurgité…!
Quel soulagement que de se voir proposer un enseignement simple, axé avant tout sur l’expérience, de mettre un peu sa tête au repos.

En effet, l’enseignement est  très court en reiki, il se fait sur un week-end (très très dense, comme on ne peut se l’imaginer avant de l’avoir vécu…!) pour le premier degré, l’essentiel se faisant chez soi (et lors des ateliers de pratique proposés par la suite), en soin quotidien de 15 minutes sur soi et tout le reste de notre vie, en l’expérimentant !

J’ai eu beaucoup de mal – et je parle ici en mon nom bien sûr ! – avec d’autres enseignements qui pourtant me parlaient beaucoup (et que j’ai beaucoup pratiqué) comme le yoga ou la pratique de la pleine conscience, de la méditation.
Déjà il me manquait cette autonomie qui m’est si chère de pouvoir prendre soin de moi seule en toutes circonstances, avec mes mains qui ne me quitteront jamais, contrairement à certaines disciplines.
Mais surtout il y a des voix bien installées en moi, des bourreaux qui jugent en permanence ce que je fais, si je le fais bien ou mal.
Ces voix qui, tout à fait insidieusement, reprennent mon besoin d’être moi-même, d’être heureuse, d’être pleinement humain, au service de la performance.
Alors bien sûr, avec la pratique, en observant chaque jour mes pensées, j’ai appris à prendre du recul sur ces voix, je pratique d’ailleurs souvent la pleine conscience, mais à certains moments, j’ai juste envie de me reposer, de m’étendre et de me laisser guider.
Le vélo tourne alors dans ma tête et au plus j’essaie de “forcer”, d’observer en toute neutralité, au plus le vélo tourne et devient même agressif, la volonté de conscience se transformant en volonté de toute puissance et de performance…
Et bien dans ces moments, hhhuuuuummm, dans ces moments et bien je puis m’étendre en douceur, en légèreté, sans me soucier de si je pense bien ou pas, si je suis consciente ou pas, je puis juste poser les mains sur moi et laisser couler cette merveilleuse énergie, un courant qui, je le sens aujourd’hui, vient de loin, vient de tous ces hommes, ces femmes, qui ont cheminé avant moi, qui ont galéré, avant moi, qui ont résisté, défriché des terres inconnues et déterré, pas à pas, cet amour puissant qui m’est offert aujourd’hui, grâce à eux, simplement, sans travailler, sans forcer, juste en posant les mains sur moi, allongée, dans le plus grand des conforts.

Nous détenons le plus grand des pouvoir en notre centre, oui ; la majorité de ce pouvoir se manifeste quand nous apprenons à faire confiance, à lâcher prise, dans cette position de mains ouvertes au ciel, qui reçoivent alors le don divin, universel, celui qui est dans le cœur de tous les hommes.

Le Reiki, l’amour, partie 2

J’en profite ici pour informer ceux qui seraient intéressés par le reiki, qui voudraient en savoir plus, qui voudraient recevoir un soin gratuit ou simplement me rencontrer ou rencontrer Odile Dahan et d’autres praticiens reiki, que nous serons au salon Japan expo à Marseille les 6, 7 et 8 mars 2015. (seulement les 7 et 8 mars pour moi).

Je vous invite aussi à venir commenter, réagir, partager votre expérience ici, ça me fait super plaisir !!

Je vous rappelle également mon mail : voyageaucoeurdelhumain@gmail.com

A bientôt !! 🙂

Réapprendre à croire, en conscience

Apprendre à croire, je souris à l’idée d’aborder ce sujet, quelle drôle d’idée n’est-ce pas ?

Ici, je m’adresserai en particulier aux rationalistes qui comme moi (si si, je suis hyper rationaliste, j’ai un mental qui tourne à 1000 à l’heure qui commence tout juste à être bien élevé ;)), cherchent LA vérité, se méfient de toutes croyances, ne se sentent pas à l’aise dans la religion ou même dans toute autre communauté spirituelle ; ce qui aboutit parfois à un sentiment profond de solitude et empêche l’accès à la spiritualité que nous réclame pourtant notre cœur.

Je m’adresse à ceux qui, empreints de liberté, tellement fâchés de tout ce qu’on a essayé de rentrer dans leur tête, parfois dans une telle souffrance, en viennent à juger les autres, juger une certaine forme de spiritualité, se méfier à outrance de toute pratique spirituelle.
Je crois qu’en particulier les français ont cette difficulté-là mais je crois aussi  que c’est un atout puissant par ailleurs (notre liberté, toujours !)… 🙂 Pour peu qu’on retourne cette difficulté à notre avantage.

Vous le savez pour ceux qui me lisent depuis longtemps, l’accès à la spiritualité – dans laquelle je nage comme un poisson dans l’eau aujourd’hui ! – ne s’est pas fait sans grandes difficultés.
J’ai lutté, beaucoup.
J’ai jugé, pardon à toi.

Après un long voyage au cœur de mon être, j’en suis venue à la conclusion que LA vérité que je cherchais est, pour moi elle ne se dit pas, elle se vit, se savoure, s’expérimente, au cœur de soi, en silence.
Après, bien sûr, en homme parlant et pensant que nous sommes, nous tentons, de parler de cette vérité, de la penser, surtout, nous voulons partager, échanger sur cette merveilleuse chose qu’on ressent et c’est tant mieux !
Combien de récits m’ont aidé, m’ont guidé vers ma vérité intérieure, je les remercie !
Les mots sont importants donc, forcément, ce n’est pas moi qui dirai le contraire. 🙂
Mais les mots demeurent en quelque sorte des symboles pour moi, ils tentent d’approcher la vérité donc mais ce ne sont que des suppositions (j’ai déjà développé un peu cette idée qui est issue de Les quatre accords toltèques, livre déterminant dans mon cheminement) sur ce qu’en définitive, nous ne savons pas : d’où venons-nous ? Qu’y-a-t-il après la mort ? Qu’est-ce que cette “énergie” invisible et tout autour de nous ? Existe-il un Dieu ?

J’aime cette idée de supposition, c’est même le socle, la base de ma spiritualité, de ma vie. Tout n’est que croyance, ceci est d’une importance capitale; dans cette vision des choses, je me sens libre, ouverte et tolérante à l’égard de l’autre.
Certains croient qu’il n’y a rien après la mort.
D’autres croient qu’il y a un paradis et un enfer.
Certains croient aux anges.

Je crois que beaucoup de gens dans la spiritualité ne sont pas dupes, contrairement à ce qu’on pourraient croire.
Et nous, qui cherchons notre vérité, nous artisans de lumière qui travaillons en conscience, qui travaillons sur nous-même, à nous connaître, à devenir heureux, à être libre, à être humain, à aider l’autre, nous travaillons sur nos croyances, nous nous en libérons peu à peu mais nous en aurons toujours !
Nous allons en créer des nouvelles (création de notre propre rêve de paradis, nous disent merveilleusement bien les toltèques) , en sachant, cette fois – et là est toute la différence – que ce ne sont que des croyances, à faire bouger à volonté au gré de nos envies, de nos expérimentations du bonheur, de nos propres découvertes !

Je précise cela car je crois qu’on peut se retrouver en quelque sorte “bloqué” dans cette apparente absence de croyance, il me semble qu’il y a une croyance très fortement ancrée en nous et pas simple à débusquer ici pour se libérer, encore, et pouvoir échanger avec un cercle agrandi de connaissances, ce qui nous permet de s’ouvrir, encore !
Des croyances et notre égo aussi entrent donc en jeu et retardent la création de notre nouveau rêve.
Pour certains d’entre-nous en quelque sorte, nous nous maintenons dans une position de supériorité de ne pas croire naïvement tout ce qui se dit, de n’adhérer à aucune théorie, de ne pas se sentir “comme eux”, se sentir différent et donc se sentir seul, sans personne pour nous comprendre, sans personne avec qui partager ce que l’on vit au niveau spirituel, l’impression de ne se retrouver dans aucun “courant”.
Il y a un peu de vérité dans ce sentiment mais surtout, beaucoup de vécu de souffrance (d’une humanité toute entière même !), beaucoup de peurs.
C’est vrai qu’il n’est pas facile de trouver un groupe ou des personnes avec qui échanger et partager sur la spiritualité, nos croyances sont tellement différentes !
Et, à juste titre, nous ne voulons pas nous enfermer dans de nouveaux dogmes, nous avons eu assez avec les religions.
C’est vrai aussi que culturellement, avec les histoires qu’on a entendues de sectes, on a peur.
Cette peur-là d’ailleurs est une énergie qui pourraient bien nous mener vers des personnes douteuses qui nous mèneraient loin de notre liberté chère à notre cœur.

Mais aujourd’hui, en ayant regardé nos peurs en face, en étant conscient que tout n’est que suppositions, nous pouvons nous ouvrir à cette autre vision que nous propose l’autre, ces mots qu’il a trouvé pour partager cette lumière que nous sentons, nous pouvons écouter sans remettre en cause nos propres croyances (mais peut-être les faire bouger, un petit peu, s’en inspirer, pour créer les nôtres !), sans remettre en cause notre vérité, celle-là intérieure, silencieuse.
Nous pouvons apprendre ce langage, ces mots que d’autres utilisent.

Peut-être même qu’en écoutant vraiment l’autre, on découvrira qu’au delà des mots, il y a cette chose commune, cette universalité, ce lien merveilleux, cet amour que nous portons tous dans notre cœur et quel bonheur de sentir ce lien sacré et de pouvoir enfin échanger !

Il est important de distinguer un scepticisme sain, garant de la liberté, de l’ouverture et de la tolérance, du scepticisme fermé, dictatorial, dogmatique.

Ne croyez-vous pas que nous nous coupions l’accès au bonheur, le bonheur immense de croire ?
Vous savez, cette naïveté des enfants, qui croient à l’impossible, aux fées, au prince charmant, à la magie, elle ne vous manque pas à vous ? Ou peut-être l’avez vous si fortement en vous depuis toujours, sans pouvoir, sans oser l’exprimer ?
N’aimerions-nous pas nous replonger dans tout cela, retrouver notre innocence ?

Je crois que c’est ce qu’il se passe quand on entre au cœur de soi, tout naturellement, renouer avec cette magie, renouer avec toutes nos croyances d’enfant, la seule différence en tant qu’adulte, c’est que nous sommes conscients, des adultes magiciens étant conscients de leurs croyances !

Je crois sincèrement qu’il y a une porte à ouvrir, la porte qui ouvre sur un monde merveilleux, un “paradis sur terre” nous disent les toltèques, cette étape-là, que je vis en ce moment, m’a fait prendre un virage à 90 degrés sur toutes mes souffrances passées.

Il y a clairement des croyances en moi qui me fermaient l’accès à tout un monde merveilleux alors que mes nouvelles croyances, je les veux ouvertes et permissives !
En tant qu’explorateur de l’humain, je me devais d’ouvrir toutes les portes, y compris celles que je maintenais le plus fermement bloquées.
L’exploration bien sûr à défoncé certaines portes, j’ai été obligée de constater, même si ma raison vacillait, que certaines choses me dépassaient, qu’il y a avait là un territoire immense et inconnu pour moi à découvrir.
Mais mais mais, j’avais beau voir des choses à priori “extraordinaires”, vivre des choses magnifiques, je voulais laisser la porte fermée, me retranchant derrière mon jugement, et mes peurs.

Cependant, j’avais évolué quand même, je commençais à prendre conscience de ces jugements et puis j’avais surmonté le plus important en m’initiant au reiki.
Il faut pouvoir surmonter notre peur, la peur française de rejeter toute chose extraordinaire, toute manifestation spirituelle.
Mais justement, et il me semble important de pointer cette difficulté du doigt, qui nous cause tant de souffrance dans notre cheminement, j’avais beau m’être initiée au reiki, tout ce que j’ai vécu (d’énormissime et fabulissime) a été par la suite passé au crible de la mitraillette colossale, dictatoriale et punitive de ma raison surpuissante.
J’ai pensé à tout, mes amis, j’avais de solides connaissances en matière de santé, d’effet placebo, de pouvoir de l’esprit, etc.
J’ai cherché à décrypter chacune de mes expériences en petite “scientifique” parfaite…
Jusqu’à ce que ma raison s’incline, disais-je, avec respect.
Et que mes croyances bougent, ouvrir des portes, encore.
L’expérience fait bouger nos croyances mais nos croyances aussi, à un moment donné, doivent bouger pour permettre à certaines expériences de se manifester.
Fin de la dictature, petite ouverture de la porte, monde merveilleux qui s’ouvre à moi.

Car lâcher cette croyance-là, enfermante, ouvrir cette porte sur la spiritualité, sur le “surnaturel” (qui en fait par la suite devient tout à fait naturel !) n’a pas que l’effet de vous plonger dans un monde féerique !
Cela finit admirablement bien votre guérison, c’est même essentiel à la guérison !
Quand je me suis autorisée à croire (mais pour de bon, pas juste lire de loin, m’intéresser un petit peu, etc.), à explorer la spiritualité, à lire, même des ouvrages totalement tabous pour moi auparavant (comme ceux de Doreen Virtue sur les anges par ex.), à tirer des cartes même, et quand j’ai pratiqué, au quotidien, j’ai pu enfin me reposer, oui, lâcher prise, enfin !

Je le répète, la raison a tendance à se poser en dictateur au détriment d’autres parties, toutes aussi importantes de ce que nous sommes !
Aujourd’hui, ma raison se délecte, avec ce qu’elle sait, de mes nouvelles croyances (mouvantes, toujours !), ma raison sait que la gratitude que je ressens, gratitude envers un principe plus “grand” dans lequel je crois, elle sait que celle-ci modifie mon cerveau, mon système immunitaire et me fait du bien.
Elle sait que si je crois que rien n’est impossible, si je crois en la magie, alors cela se matérialise car ma raison sait que le mental est puissant, les scientifiques ont étudié cela.
Ma raison sait que si je crois aux anges, si je fais appel à eux, alors, cela occasionne un lâcher prise automatique, salutaire !
Ma raison continue d’imaginer mille théories pour expliquer et comprendre, elle continue de faire des croisements, sans cesse, entre ce que j’ai appris, ce que j’ai lu, entre ce que je sais d’un point de vue scientifique, elle crée des ponts avec ma sensibilité, ensemble, nous créons, imaginons ce monde nouveau, mélange de savoir, de sensations et d’intuitions, je sais que c’est tout cela à la fois, aucune partie de moi n’exclut une autre, quelle richesse, quelle beauté dans l’être humain !

En tant qu’explorateur de l’humain je m’autorise aujourd’hui avec bonheur ces expériences quotidiennes de test de mes nouvelles capacités, la pratique de mes nouveaux rituels, associés à mes nouvelles croyances.
Ces tests et la pratique quotidienne sont plus que convaincants (hallucinants… !), mes nouvelles croyances me transportent dans un monde féerique, me rendent heureuse, elles me soignent, moi et mes proches, de tant de souffrances passées et nous sommes si heureux !
Alors non, je ne suis pas dupe, ma raison veille au grain, elle me dit que si ça me fait du bien, à moi et à ceux qui m’entourent, alors je continue d’explorer ce monde nouveau, en conscience et de le partager ! 🙂

Alors, pensez, si vous stagnez un peu, si vous sentez comme un manque, ou comme un appel, pensez à ouvrir vous aussi cette porte et venez ici me raconter comment vous vous l’avez vécu !

L’humain sur la voie d’une conversion spirituelle

Voici un texte écrit il y a bien longtemps, que je n’avais pas terminé à l’époque, le texte s’était arrêté à « la lutte » ! 😀
J’ai enfin pu le terminer. 🙂

Je voudrais parler de l’humain qui doute, qui se questionne, qui réfléchit, qui souffre, qui déteste, qui se met en colère, qui ressent, qui pressent, qui a peur, qui aime, chaque jour.

Je voudrais témoigner de cette profonde remise en question qu’il peut vivre à un moment de sa vie, au cœur d’une grande souffrance, au cœur d’une grande histoire d’amour, au cœur de son être dont il pressent qu’il a quelque chose à lui dire.
Je voudrais parler de l’humain qui croit, qui espère, qui voit la lumière.

Je voudrais parler ici de la foi.

L’être humain peut être amené à vivre une “conversion spirituelle” pour reprendre le terme du philosophe Georges Bastide qui a écrit un livre du même nom.
Je vais commencer par définir de manière trop succincte ce que j’entends par “conversion spirituelle”. Ce terme mériterait un livre entier, je m’inspirerai librement du livre de Georges Batiste pour définir sommairement cette conversion et même pour la suite de cet article.

Par “conversion spirituelle”, j’entends le passage chez l’humain d’une manière de voir le monde, de valeurs anciennes à un nouveau rapport au monde avec de nouvelles valeurs.
Le passage d’une vision dichotomique, morcelée, tiraillée, individualiste à une vision unifiée, un ressenti profond d’unification, de vision globale, profondément différente du monde.
La conversion dont je parle ici n’est pas l’adhésion à telle théorie en vogue mais plutôt un bouleversement de l’être humain dans sa globalité.
Beaucoup ont témoigné de ce qu’ils appellent également, une sorte de renaissance.

Cette vision, cette renaissance est l’aboutissement d’un long processus (ou pas ? :-)) de la conscience qui passera par différentes phases, lentement, difficilement aussi (ou pas ? :-)), ce sera le passage d’une “foi native”, pour reprendre les termes de Georges Bastide, à une autre foi, la “foi convertie”.

La “foi native” serait donc cette manière d’être au monde première, cette période où une certaine partie de la conscience serait “en sommeil”, ce moment où l’on vit, simplement, s’attelant à la tâche de vivre, se divertir, se former, trouver un travail, fonder une famille.

Peut-être, ou plutôt, certainement cette “première vie”, cette première manière d’être au monde sera-t-elle ponctuée de débuts de prises de conscience.
Cet humain qui se questionne de plus en plus, dont le questionnement, la quête et le doute prennent de plus en plus de place va entrer alors dans une lutte constante source de grande souffrance. Cette personne-là, la personne sensible, aime démesurément, elle est en colère aussi, elle se remet tout le temps en question et commence à remettre en question des vérités établies.
Dans la poursuite de sa connaissance, elle commence à se rendre compte qu’il n’y pas une vérité mais mille vérités, que dans chaque théorie, on trouve le pour et le contre. Elle ne parvient plus alors à voir le monde clairement, à l’ancienne manière, de manière catégorique, classifiée, cette manière dichotomique, qui fonctionne par opposition/exclusion. Elle commence à percevoir le tout dans le particulier, le vrai dans le faux, le faux dans le vrai et tout cela est profondément déroutant, tout cela lui paraît être pure folie.

L’impression de folie

La frontière devient moins nette entre le réel et l’imaginaire : les contes, les rêves, les mythes semblent être la réalité.
L’impression, la perception d’être différent des autres, qui renforce ce sentiment de folie.

La perception d’une immensité inappréhensible, trop grande, trop confuse

Les frontières deviennent floues et dans le même temps, la réalité s’agrandit, la conscience s’élargit tant, que cette perception ne peut plus être appréhendée par l’ancien mode de fonctionnement de la raison.

“La conscience malheureuse”

Et puis, si ce cette personne est allée plus loin, si elle poursuit ce chemin de questionnement, de remise en question, elle va commencer à entrer en son cœur et ce qu’elle va y trouver va être très douloureux : de l’agressivité, de la colère, de la douleur, un énorme amour, aussi, de la rage, une énergie, une si grande énergie, l’impression de ne plus pouvoir continuer ainsi, à vivre ainsi, selon cet ancien fonctionnement.
Le divertissement, l’agitation permanente, les informations aliénantes, la télévision, les grands magasins, la société de consommation.

La sensation de quelque chose autre, différent, qui est réel, qui doit être pris en compte et la sensation que la vie réelle, cette ancienne vie a aussi sa place.

Il est très difficile ici de décrire la richesse de ce ressenti qui peine à s’écrire, à se décrire, se catégoriser, on le comprend bien, de par sa nature même. Ici, ce n’est qu’une brève tentative de description. Et il faut garder à l’esprit que certaines choses dans ce processus ne seront pas encore parvenues à la conscience. Elles seront restées à l’état de perception, intuition, ressenti.

Ici nous arrivons à un point crucial. La personne va se blâmer, lourdement. Se détester d’être si égoïste, matérialiste, de se divertir, de n’avoir pas de vraies valeurs, d’avoir mené une vie qui manquait de profondeur, de sens.
Mais il y a autre chose… Ce sentiment profond de désespoir, de grande confusion.

La lutte

Ici va alors commencer une lutte épuisante, celle de la foi native et celle de la foi intuitive, c’est-à-dire en quelque sorte la foi convertie pressentie mais non amorcée.
La perception, l’idée de la foi convertie se fait de plus en plus pressante et en même temps, le changement qu’elle suppose ou plutôt, précision d’une extrême importance, qu’on croit qu’elle suppose, fait extrêmement peur.
L’humain, confronté à son “ancien lui-même” et confronté à la réalité de la foi native que lui renvoie la plupart des autres (et qui le mettent face à des peurs qu’ils partagent), se sentira en faute, fou, différent, fragile, faible, malade. Et son corps sera là pour lui rappeler : il déprime, fatigue vite.

Il sera alors tenté ici de stopper le processus si douloureux, si étrange, dangereux : il faut que j’arrête de me prendre la tête, il faut que je soigne ma dépression, que je revienne dans la vie réelle. Ne suis-je pas en train de devenir fou?

Non, à part si tu décroches, si tu quittes le navire, si tu perds cette confiance que tu as fait grandir en toi, ici tu ne deviens pas fou, tu t’ouvres, tu t’ouvres et la foi s’installe en toi.
Tu peux sentir désormais ta flamme, vive, chaude, chaleureuse, celle qui je te le rappelle, au début te montrait une toute petite lueur.
Le blâme se transforme en amour, ta culpabilité en responsabilité, ton grand savoir en une immense incertitude, incertitude portée par la foi, incertitude qui te permet cette ouverture magnifique : ouverture de ton cœur, épanouissement de tout ton être, paix profonde, sérénité, Vie.

Et ici des frissons me traversent…
Serait-ce les anges ?
Serait-ce dieu ?
Ce que l’on nomme de manière si confuse “énergie” ?
Serait-ce mon cœur ?
Serait-ce l’Autre ?
Serait-ce l’Amour ?
Serait-ce tout à la fois ?
Toi, moi, Lui.
Ici, j’entre dans ce je ne sais pas
et j’accepte enfin de me laisser guider,
toucher, éclairer.
Transmettre la lumière que je porte si fort en moi.

Dans ton cœur, au centre de toi-même,
au centre de la terre,
ici où la lave bouillonne,
où le feu rayonne.

Tu es au contact permanent de cette flamme,

tu connais ton centre,
tu peux t’y rendre autant de fois que tu le souhaites,
chaque fois que tu t’es éloigné un peu trop,
et ce lieu est un lieu d’une paix indescriptible.

Tu te demandes quelle est la nature de ce lieu, pourquoi, comment ?

Et tu te rappelles tout ce que tu as lu, tout ce qu’on t’a transmis mais tu ne te perds plus en arguments, en raisonnements, tu ne rejettes plus rien, tu n’adhères plus à rien, tu ÉCOUTES : ce sont peut-être des anges, c’est peut-être Dieu, peut-être les ancêtres.

Mais ces mots sont sans importance n’est-ce pas ?

Quand ce qui importe c’est d’y être, de le sentir, de l’écouter, de pouvoir s’y ressourcer à loisir.
Ici tout n’est qu’amour et cet amour est en moi, en vous, en nous !
Puissiez-vous vous laisser toucher par cet amour, puissiez vous vous autoriser à entrer à son contact !

 

L’ordre et le chaos

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Voilà qu’ici je vous livre une sorte de dessin en mots.
J’ai envie d’écrire, un tout petit peu, dessus et j’ai envie de ne rien dire.
Ma raison et mon coeur.
Quelle frustration, toujours de ces mots amputés de quelque chose d’essentiel.
Quelle joie aussi de dire en mots, en dessin, en musique, de partager l’amour et l’harmonie !
L’ordre et le chaos donc, la discorde, la rupture et l’harmonie, le chant, la Vie.

Voyez comme les mots sont les mêmes, dans chaque dessin, oui, oui, regardez bien.
Les mêmes données avec lesquelles on pourra faire ce qu’on veut.
L’oeuvre d’art de la vie.

Quelle sera la vôtre ?

Dans le chaos, tout est séparé, tout est cloisonné et aucun maître d’oeuvre est à l’oeuvre, il est tour à tour donné le pouvoir à telle ou telle composante avec, pour seul moyen d’organisation le contrôle, le muselage de l’une ou l’autre composante, ça bouge constamment.

A l’origine de l’harmonie, la Foi, foi primordiale dans ce qui nous anime, dans tout ce qui nous compose. Cette foi est le point de départ de la maîtrise, elle est l’énergie, l’instance qui délivre en toute solennité le pouvoir au maître des lieux.
Il y a dans l’harmonie ce mélange subtil de lâcher prise et de maîtrise, qui est très étrange je vous le concède.
Acceptation de ce qui est, acceptation de tout ce qui nous compose, “bien” comme “mal”, est-ce vraiment ainsi ? Du bien et du mal, du bon et du mauvais ? Du positif et du négatif ?
Peut-être ? Je ne sais pas.
C’est un ensemble, un ensemble dont il s’agit de se nourrir,  un ensemble qu’il s’agit de regarder en toute confiance, un ensemble dans lequel se plonger, dans le respect de chaque chose qui compose cet ensemble, dans la plus grande des ouvertures ; mais il s’agit qu’un maître dirige tout cela, il faut un chef d’orchestre pour faire sonner la divine mélodie.
Ce chef d’orchestre aura toute la liberté de faire ce qu’il veut avec ce qui lui est confié.
Il distillera d’une main savante, astucieuse, légère et intuitive, un peu de vie ici, un peu de vie là, une douce note de musique ici, suave, un coup de tonnerre ailleurs, un peu d’ombre et de lumière, un peu de froid un peu de chaud mais toujours dans la danse, aller, revenir, apaisement, tempête avec toujours cette ligne de fond harmonieuse qui compose ce beau morceau de vie, cette magnifique oeuvre d’art que représente votre vie.
Rien n’est séparé, tout est relié afin de nourrir chaque petite particule qui nous compose, chaque atome qui compose la terre, la Vie.

Le maître est comme un sorcier disposant de plusieurs ingrédients pour faire bouillonner son chaudron magique, il obtiendra ce qu’il voudra selon la recette choisie.
Le maître est comme un jardinier cultivant son jardin avec soin, ce jardinier compose avec la nature, il ne peut faire de la rose un pommier, il peut cependant arranger et cultiver toutes ces graines comme il l’entend et chaque jardin sera différent, selon le goût de chacun.
Encore faut-il que le jardinier sache que son jardin a le droit d’être différent de celui de son voisin,
encore faut-il que le jardinier sache qu’il a cette liberté d’action,
encore faut-il que le jardinier ait conscience ce ces possibilités infinies sont à sa portée ;
encore faut-il que le jardinier apprenne, connaisse et accepte les lois immuables de la nature car sa quête est vaine s’il cherche à faire avec des graines de rose un pommier.

Il penserait alors que toute marge d’action, toute liberté est impossible…
Car peut-être bien que beaucoup de jardiniers ont oublié qu’il fallait de la lumière pour que les fleurs s’épanouissent, qu’il fallait la lune aussi, avec ses cycles, qu’il fallait que cette plante-là dépérisse pour que cet autre s’épanouisse, qu’il fallait de l’eau qui s’écoule dans toutes les parties pour nourrir cette vie, qu’il fallait observer dans tous les recoins pour prendre soin de ce beau jardin, déraciner ici, libérer là et jouir, jouir sans cesse de la vue de ce paradis et se nourrir de ses fruits.

Embarquement pour le paradis, étape 1 : en route vers le jugement dernier !

Introduction : En finir avec la souffrance – fin de l’illusion : création de son propre rêve

Je vais vous proposer une sorte de voyage en plusieurs épisodes au centre de vous-même par le biais du raisonnement, et de l’attention.
Je ne vais pas vous proposer de faire mon voyage tel que je l’ai vécu mais tel que je l’imagine, tel que je le vis désormais chaque jour. C’est une autre façon de voyager vers son cœur, toute nouvelle, en douceur, sans forcer, avec passion et joie aussi, je vous propose un voyage en destination du paradis, de votre bonheur.

N’ayez crainte, point de flammes de l’enfer ici, nul travaux éreintants, usants et réservés aux héros que vous croyez ne pas être pour vous diriger vers votre libération, vers votre paradis.

Je pense que cette manière de voyager est possible si on change notre regard sur tout un système de pensée.
Je vous demande d’être ouverts sur cette idée de bonheur, de douceur et de passion, de ne pas vous ruer dans votre vision du bonheur d’aujourd’hui venant peut-être de celle que l’on vous a apprise, ou de celle que vous avez lue ou entendue dernièrement, celle que vous croyez impossible ou utopique.

Mon idée du bonheur n’est pas une utopie mais bien une réalité que je vous propose de découvrir par vous-même.
Le bonheur vers lequel je souhaite vous emmener est votre bonheur, votre vision du bonheur, celle-là même que vous ne connaissez pas encore (ou seulement par l’intuition qui ne trouve pas d’accord avec la raison, pour l’instant), je ne connais pas moi-même en quoi consiste votre bonheur, je connais juste aujourd’hui le mien. 🙂
Je vous demande d’être ouverts, simplement à cette petite expérience en plusieurs épisodes que je vous propose.

Je vais utiliser la plus grande capacité de l’être humain d’aujourd’hui, à savoir : un super mental qui tourne, qui tourne, à l’infini !
Trop mentalisé” l’homme d’aujourd’hui ?
Je dirais simplement très mentalisé pour ma part, voyons ce que nous pouvons en faire.
Et si nous utilisions ce mental à priori « trop » développé pour servir notre cœur ? Si nous utilisions notre intelligence, notre belle intelligence au service de notre cœur ?
Si nous utilisions son super pouvoir pour retrouver la pleine maîtrise de nous-même ?

Alors commençons, osons !

Aujourd’hui, avancés que vous êtes dans votre prise de conscience, vous avez en vous une idée précise de ce qui est bon pour vous, pour la terre, pour l’humain, pour votre entourage.
Vous êtes très intelligent, vous êtes “bons”, vous êtes éveillés, vous avez beaucoup lu ou beaucoup voyagé peut-être, et vous avez donc une sorte de modèle d’être, de ce que vous êtes, de ce que vous devriez être.
Vous cherchez à progresser dans le cheminement, devenir meilleur ?
Vous conformer à cette idée de ce qui est à priori « bien », bon pour vous, pour la terre et pour les autres ou être heureux ?
Cherchez-vous à être heureux ou à devenir meilleur selon cette idée qui bouge à chaque instant en fonction de ce livre ou de cette nouvelle théorie qui vous a emballé ?

Aujourd’hui, vous êtes allés faire les soldes alors même que vous commencez à ne plus supporter la société de consommation.
Ces temps-ci vous avez moins écrit sur ce qui vous tient à coeur et plus batifolé, avez-vous fait quelque chose d’important, au fait, aux yeux de ce qu’il vous est important de faire ?
Cet autre jour, vous vous êtes mis en colère auprès de la personne que vous aimez le plus au monde.
Ce jour-là vous êtes restés à la maison alors que vous savez que ce n’est pas “bon” de rester enfermé.
Cela fait un mois que vous ne faites plus de sport alors que vous voulez en faire, sachant que c’est “bon” pour vous.
Ce jour-là vous n’avez pas fait ce que vous aviez à faire, vous avez préféré “rêvasser”, lire ce bouquin la journée durant, écrire une belle poésie.
Ce jour-là vous avez passé toute une nuit à bosser sur votre projet alors même que tous vos projets échouent !
Ce jour-là, sur cette musique, sur l’écriture de ce texte, ce jaillissement de joie et d’amour d’une intensité inouïe, vous étiez “perché” très haut, trop haut…

Coupable !

Je sais ce sur quoi je dois travailler, je connais (co-naît, naître avec ?) mes défauts, je sais ce que je dois faire :

Je dois être heureux, savourer chaque instant de la vie, être à ce que je fais.
Je dois être pleinement conscient.
Je dois travailler sur ce texte.
Je dois travailler sur moi-même.
Je dois révolutionner le monde.
Je dois m’occuper de mon enfant.
Je dois faire du sport.
Je dois maigrir.
Je dois devenir meilleur.

Ces “je dois” en vertu de quoi, de qui, je vous le demande !?

Je suis trop gros,
je suis trop mentalisé,
je suis trop orgueilleux,
je suis trop rêveur,
je ne suis pas assez travailleur,
je suis trop perfectionniste,
je me perd trop dans mes rêves,

Tout cela est une illusion destructrice (illusion certes mais qui, pour l’instant a un énorme pouvoir, celui de se matérialiser dans votre réalité !), une illusion basée sur des hypothèses, des idées reçues, glanées de-ci de-là dans vos livres, dans votre héritage culturel mais surtout, dans cette idée principale que nous portons tous en nous, l’idée de faute.
La conséquence très délétère et source de toutes vos souffrances (qui freinent par ailleurs votre évolution) est ce jugement constant à l’encontre de vous-même, qui engendre  et entretient culpabilité, punition, colère et toute une vision de vous-même et du monde totalement travestie et corrompue.
Je développerai cela dans d’autres textes.

Si je vous disais que tout ce que vous faites, en ce moment même, ce que vous avez fait tout à l’heure, ce que vous avez fait hier, tout est parfait, me croirez-vous ?

Vous n’allez sûrement pas me croire, non ! En tous cas, pas votre mental, pas votre raison : “ce n’est pas raisonnable, ce que cette fille dit est utopique, elle est “bonne”, elle est gentille mais je ne suis pas parfait moi, je le sais !”

Je vais vous le dire un peu différemment : ce que vous êtes est parfait, ce que vous faites importe peu, ce que vous pensez importe énormément.

Vous allez pratiquer l’assertion qui va suivre, je vais vous demander d’essayer de pratiquer cela, et d’en observer les conséquences dans votre vie.
Je vais vous avancer ma théorie et vous allez la tester vous-même et voir si elle est intéressante ou pas pour vous.
Vous savez peut-être que ce que vous êtes est parfait mais vous ne le croyez pas.

C’est ce que vous croyez sur vous-même qui vous fait penser que vous n’êtes pas parfaits : que vous devez vous améliorer.
Vous croyez, en permanence, que vous faites “mal”, en permanence, je dis bien en permanence, oui !
Comme vous croyez que vous faites “mal”, vous êtes loin de votre être, cet être profond, parfait, lumineux et pur. Vous êtes persuadés que vous n’êtes pas cela, vous investissez votre foi à l’extérieur, pour devenir “meilleur”.
“Je deviendrai meilleur”, “je me rapprocherai de Dieu” (quelques soient vos croyances, religieuses ou athées), seulement si je fais comme ci ou comme ça, et ce “comme ci” ou “comme ça” bouge en permanence, vous est extérieur, alors vous courrez toujours après vous-même, loin de vous-même, malheureux donc,  coincé et tourmenté puisque le “meilleur”, la perfection, Dieu, est en vous et pas ailleurs !
Et même si une voix, là, réagit vivement : que vous ne croyez pas en votre bonté naturelle, innée, en votre cœur pur et divin, jouez le jeu, qu’importe ! Faites semblant d’y croire, imaginez, rêvez comme vos enfants savent le faire ! Vous ne risquez rien à expérimenter, à jouer, la vie est un jeu !

Que la traque de votre tyran commence !

Vous allez reprendre votre vie de tous les jours : le travail, l’écriture, les études, le ménage, prendre soin de vos enfants, vous balader, courir, dormir, qu’importe !
Je vais vous demander pour l’instant de croire, le temps de l’expérience à cette nouvelle croyance que je vous propose.
Vous allez garder à l’esprit que c’est une croyance, une possibilité et vous allez expérimenter par vous-même, voir si cette croyance va devenir vôtre ou pas.
Vous allez vous répéter ceci chaque fois que vous allez être au contact de vos voix et sensations désagréables, cacophoniques ou incompréhensibles :
ceci est peut-être faux, j’émets l’hypothèse que c’est faux et j’émets cette autre hypothèse : ce que je viens de faire là ou de ne pas faire, ce que je viens de penser est parfait. Je n’ai commis aucune faute, ce n’est pas grave.

On va se le faire à la Marc Levy, mais à l’envers, pour ceux qui connaissent 😀 : “et si c’était faux…?”
Autorisez-vous à y croire, juste pour l’exercice, juste pour voir.

Vous allez observer et prendre conscience de ces voix qui vous jugent, en permanence et vous répéter cela : Et si c’était faux ?

En voici quelques exemples :
Je suis trop mentalisé … Et si c’était faux ?
Je suis méchant… Et si c’était faux ?
Je ne suis pas dans la réalité… et si c’était faux ?
J’ai pris la mauvaise décision… et si c’était faux ?
Il y a un gros risque que je trompe en prenant cette décision… Et si c’était faux ?
Je ne suis pas capable de mener à bien un projet… Et si c’était faux ?
Mon mental est mauvais, je suis incapable d’avoir la moindre maîtrise sur lui… Et si c’était faux ?
Je suis fatigué parce que j’en ai trop fait alors même que je suis fragile… Et si c’était faux ?
Je manque d’équilibre, j’ai des hauts et des bas, je suis malade, trop fragile… Et si c’était faux ?
J’ai mal à la tête parce que je suis trop mentalisé… Et si c’était faux ?
Mon corps a mal parce que j’ai “mal” fait quelque chose, en changeant mon attitude, je n’aurai plus mal… Et si c’était faux ?
Je ne suis pas capable d’être heureux… Et si c’était faux ?
Ma vie n’est pas facile parce que je m’y prends mal… Et si c’était faux ?
Jusqu’à maintenant, j’ai souffert, il n’y a aucune raison pour que ça change, à moins que je change quelque chose… Et si c’était faux ?
Je suis moche… Et si c’était faux ?
Je suis bête… Et si c’était faux ?
Je dois plus agir… Et si c’était faux ?
Je fuis la réalité… Et si c’était faux ?
Tiens, je modifie encre mon texte, je suis trop perfectionniste, ça n’en finira jamais !… Et si c’était faux ?

Commencez dès aujourd’hui à traquer ces phrases en vous du type : “je dois”, “il faut”, vous n’êtes même pas obligés de chercher le pourquoi, soyez attentifs, simplement, observez le pouvoir que ces phrases et les jugements constants ont sur vous.
Observez, découvrez l’incroyable pouvoir de vos pensées.
Ces phrases et ces jugements ont-il un lien avec votre coeur, votre idée du bonheur, ce que vous voulez, vraiment, au plus profond de vous-même... ?

Cette prise de recul est importante.
Cette observation aura des conséquences que vous n’imaginez même pas.
La prise de conscience de ce jugement implacable est fondamentale, elle est difficile aussi, on a du mal à accepter cela : que peut-être tout ce que nous faisons a sa raison d’être, et je vous donnerai des pistes d’explication et d’exploration du pourquoi de cette difficulté.
La peur aussi est énorme, peur de se tromper, peur de faire mal, nous nous attaquerons à cela aussi, ensemble.
Mais pour l’instant ce qui est important et hallucinant, c’est de voir à quel point il nous est difficile de remettre en question, ne serait-ce qu’un instant ces assertions tant c’est une évidence, un automatisme, nous en sommes marqués au fer rouge !
Alors même que nous avons appris à être ouverts et tolérants dans notre cheminement, ouverts à d’autres modes de pensées et de visions !
Vous remarquerez que lorsqu’il s’agit de vous, vous êtes implacable, intransigeant et imaginer que ce jugement puisse être faux quelque part vous est très difficile.

Vous allez rencontrer alors d’autres voix, et nous en reparlerons, ces voix qui vont vous dire, comme une évidence, comme une vérité absolue et immuable (!) : « mais oui, c’est vrai, tu dois t’améliorer parce que… » Ou : « si je ne fais pas ça, si je me bouge pas le cul, alors je ferai n’importe quoi », etc.
Vous croyez aujourd’hui que ces jugements ont leur raison d’être, vous croyez qu’ils vous sont utiles, voire même indispensables car vous croyez, fondamentalement, que vous êtes « mauvais » de nature.

Nous irons jusqu’au bout de ce raisonnement et nous nous trouverons nez à nez avec un tel non sens, une réflexion automatique tellement illogique que nous commencerons dès lors à cesser peu à peu ces jugements, jusqu’au jugement dernier ! Jusqu’à votre libération !
Nous irons décrypter ce système très élaboré et puissant, tant qu’il demeure caché, de punition qui vous fait tant souffrir, le débusquer fera tomber le voile de l’illusion.
Mais patience, chaque chose en son temps…

Je ne creuserai pas plus loin ici, ne cherchez pas à vous convaincre de quoi que ce soit, observez pour l’instant tout cela, observez et surtout, SANS VOUS JUGER, ou plutôt, remarquez aussi comment vous vous jugez peut-être de voir que vous êtes “incapable” de ne pas vous juger, que vous êtes incapable de faire l’exercice “correctement”.
Observez cela : je ne vous ai jamais proposé de faire l’exercice correctement, je vous ai proposé d’observer, c’est tout, observer ce que vous faites ou ne faites pas, observer ce que vous observez ou n’observez pas, ce n’est pas important.
Observez, remarquez que ce jour-là, vous n’avez pas observé et c’est tout.
Vous pouvez mettre sur papier ces jugements et même, les partager ici si vous le souhaitez, ou simplement en prendre conscience, c’est comme vous le sentez.

Remarquer cela, prendre conscience déjà de ce jugement constant aura un effet magique. C’est fondamentalement ce qui vous empêche de vous faire confiance, ce qui vous empêche de vous aimer et donc, qui bloque votre évolution et votre accès au bonheur.
Vous n’êtes pas obligés de me croire, expérimentez, encore, toujours ! 🙂

Les choses bougent, en vous et partout dans le monde, chaque jour, chaque seconde !

Ce qui était vrai hier ne l’est peut-être plus aujourd’hui vous ne croyez pas …?