Lettre à mon enfant pour ses 7 ans

Mon garçon, il y a cette lettre qui m’est venue tout à l’heure,
à mon oreille alors que nous étions endormis, l’un contre l’autre dans notre paradis.
Cela parlait d’amour, d’amour, de ce nouvel amour que tous les deux, tous les trois avec papa, nous avons appris.
Cette lettre me disait de te dire l’amour, l’amour qui élève, l’amour qui ouvre, qui respecte, libère, celui que tu es.
Une maman et son enfant voudraient se câliner tout le temps, c’est évident.
Rester bien au chaud, ensemble, tout le temps !

Mais tu le sais il est temps, il temps que tu déploies Celui que tu es,
là-bas chez l’étranger, celui que tu ne connais pas, qui te fait si peur,
quand ta mère, tu la connais par cœur,
elle te connait par cœur et devine la moindre de tes peurs, la moindre de tes envies,
cet étranger lui, est imprévisible,
bizarre, incompréhensible.
C’est si doux, le cocon de la maison !

Tu sais pourtant dans ton cœur sous toutes ces couches de peurs
que cet étranger, en fait tu le connais,
c’est lui aussi que tu es venu rencontrer, auquel tu as choisi de te confronter,
apprendre à l’aimer,
pour qui il est,
apprendre à t’aimer,
pour celui que tu es,
dans la découverte de cette belle et riche humanité
Que tu es venu aider.

C’est un super challenge ici la vie sur terre, avec ses galères, les méchants contre les gentils quand on sait que tout le monde est uni.
Ces humains qui ont un peu perdu la tête,
avec qui il est bon de faire la fête,
je t’invite à les reconnaître,
maintenant que nous nous sommes reconnus.

Tu sais, j’ai eu si peur, en tant que maman,
de mettre au monde un petit enfant innocent,
dans un monde si cruel avec ces méchants,

Et puis j’ai compris que ces méchants précisément
allaient te faire devenir grand.

J’ai compris que tu étais venu ici dans cette société précisément,
comme moi je l’avais fait avant,
pas avant pas après,
pas au ciel mais sur terre,
ici et maintenant,
éclairer de ta belle lumière la beauté de la terre,
de ses habitants et de tout l’univers.

Je sens bien maintenant pour tes 7 ans que je vais t’accompagner un peu différemment, en tant que maman,
commencer à découvrir avec tant de curiosité celui que Tu es, j’ai hâte, j’ai hâte, si tu savais !

Je me sens comblée d’être maman,
d’être précisément Ta maman,
ma petite lumière,
ma divine lumière,
mon garçon, enfant de la terre et de l’univers…

A mon fils Luc, qui a fêté aujourd’hui ses 7 ans ❤

L’art de la guérison, journal

Note : aujourd’hui, j’accompagne les personnes, en mots et en soins énergétiques, et je forme à l’Art de la guérison. Pour plus de renseignements, pour trouver un espace d’accueil, de partage et d’entraide pour gérer vos difficultés d’humain sur la voie de l’évolution, je vous invite à vous rendre sur http://www.etrehumain.fr. à bientôt, peut-être « en vrai » 🙂

Ça fait longtemps que je sais que je dois me laisser guider dans un amour et une confiance absolus pour les soins, par ce sens subtil que j’ai appris à développer au fil des mois et des années de pratique de Reiki, qui n’a rien à voir avec une quelconque intention mentale.

Déjà Don Marcelino, homme médecine amérindien, me l’avait enseigné et répété et cela résonnait avec ce que je sentais mais il y a avait toujours ce doute, cette voix qui disait : mais comment faire confiance à un sens que je ne contrôle pas, que je ne connais, sur lequel je n’ai aucune garantie…?!

Il m’aura fallu un long chemin, chemin de foi, de doutes, de peurs et d’expérience pour parvenir à faire vivre ce sens subtil, le laisser vivre, le laisser faire, avec amour et confiance.
Rassurons-nous, les choses évoluent à la vitesse de la lumière, mon fils a déjà ce sens subtil qui fonctionne très bien. 🙂
Difficile d’expliquer ce qui est à l’oeuvre dans la guérison énergétique. C’est comme un autre sens qu’on n’a pas du tout appris à développer mais alors pas du tout qui se dévoile et nous guide, ce qui se passe alors est comme une danse.

Oui, le soin de guérison est comme une danse, une communion profonde avec l’autre, corps à corps, cœur à cœur d’une beauté insoupçonnée…!

Hier soir, guidée par mon intuition, j’ai osé, pleinement cette fois, me laisser guider pour offrir le meilleur soin à mon petit garçon (qui est un peu mon cobaye, il faut bien l’avouer, très bon cobaye parce que sa sensibilité est très fine et parce qu’il n’hésitera pas à me dire quand c’est pas bon du tout :D).
Je l’ai prévenu : bon là je vais pas faire un soin reiki mais quelque chose d’un peu différent, je vais me laisser guider. Il a un peu râlé au début et après il était ravi. 🙂

Je n’ai plus seulement imposé les mains en me positionnant en canal de l’énergie universelle de vie (ce qui donne en soi des résultats extraordinaires, il ne s’agit surtout pas ici de renier une manière de faire ou une autre, les deux manières de faire sont à mon sens complémentaire et j’utilise les deux), j’ai décidé d’être partie prenante du processus.
C’est un ballet de mouvements guidés par cette autre partie de moi-même totalement libre et non censurée, tout en restant totalement consciente, qui a pris le dessus. Cela m’était déjà arrivé auparavant, très souvent même, mais c’était instable et stoppé par des peurs et de la censure. Cette fois, c’était facile  et ça se faisait pleinement !

Ça y est, à force de travail et de persévérance je commence à prendre de bonnes habitudes, c’est merveilleux ! :-))))))))))))))

Bon revenons à ce soin, à cet Art de la guérison parce que je veux le partager avec vous parce que je veux et je vais l’enseigner cet art, accessible et disponible pour tout humain ! Et ça peut aider d’autres, comme moi qui commenceraient déjà à pratiquer timidement la guérison énergétique.

Bref, en se laissant guider par cette autre partie de nous qui ne réfléchit pas du tout – en fait, la partie qui réfléchit peut même penser en même temps, cela n’entrave en rien le processus (bon, il s’agit pas non plus de penser à ses problèmes, hein, soyons clairs ;)), au contraire ça permet qu’il n’y ait pas d’interférence entre deux sens qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre et peuvent même parfois se gêner – on fait des choses qu’en réfléchissant, on n’aurait même pas pu imaginer, on découvre même des choses qu’on avait jamais faites avant.
Je m’étais toujours dit en regardant les différentes formations qui existaient, les différents types de massage, de soins de guérison, acupression, fasciathérapie, shiatsu etc. que c’était dommage de se limiter à une technique quand notre intuition pouvait nous la livrer sans effort, de manière pile poil parfaite pour le besoin de l’autre et du moment. Pourquoi ne faire que de la stimulation de points appris par cœur (vous en avez pas marre vous d’apprendre par cœur ?) quand parfois un corps demande juste une caresse ou un effleurement ?

Et je suis la première surprise, émerveillée de voir ce qu’un humain est capable de faire en se laissant guider, en ayant confiance, en lâchant prise de tout ce qu’il sait, juste laisser la magie de l’Amour opérer.

C’était comme une danse, une danse amoureuse, de mouvements, tantôt légers, tantôt appuyés, certains points stimulés de manière précise, d’autres fois, c’était une grande partie qui était massée. Parfois, mes mains partaient dessiner des mouvements au dessus du corps, parfois, elles soulevaient des parties du corps dans une grâce divine pour leur faire faire un mouvement que, par empathie, je ressentais bon pour l’Autre, mon petit garçon.

A d’autres moments c’était le souffle que « je » faisais intervenir, à d’autres moments mon regard, et puis toujours mon cœur, ma compassion et mes larmes.
C’est beau l’humain.
J’aime l’humain.

MMmmmm qu’il est bon de pratiquer l’art de la guérison.

Cette empathie, si difficile à vivre parfois au quotidien est un joyaux dans un tel cadre, nourrir le corps et le cœur de l’autre et sentir à l’intérieur tout, tout. Cela revient à se nourrir soi-même. Nous ne faisons qu’un. Je l’ai toujours senti, parfois très très douloureusement.
Il est vrai que je ressens aussi les choses cachées qu’on a préféré oubliées, tapies dans l’ombre, les peurs, les colères mais j’ai appris à ne plus être percutée par cela et à l’accueillir et m’en servir, aujourd’hui, c’est juste un ressenti qui m’oriente, c’est absolument merveilleux, je voudrais partager cette joie à la terre entière ! Vous dire, encore, que tout est possible et de tenir bon, si vous êtes en chemin avec des moments il est vrai difficiles.

Je vais bientôt partager avec vous mon nouveau site qui commence à être fin prêt, encore quelques petits textes et précisions à rajouter avant ! Et puis avant, je vais peut-être bien me prendre des vacances dans la nature avec mes amours.
Je démarrerai pour de bon mon activité, je proposerai des soins (y compris à distance, ben ouais, l’amour n’a pas de limites !!! :-)), des formations, un accompagnement et un lieu de partage, d’information et d’échange pour l’Humain.
J’espère qu’il vous plaira, j’espère qu’il nourrira le cœur de l’humain.

Laissez-moi encore quelques délicieuses angoisses à traverser pour ancrer mon projet !
Que d’angoisses traversées mes amis pour faire vivre ce projet qui me tient à cœur…!
Ahhh là làààààà :-).
J’apprends à les accueillir ces angoisses maintenant.

Ben ouais, on est humain, on a peur, on a mal, des fois on est tristes, des fois on est sacrément en colère, ouais !
Mon dieu et dire qu’il suffit “simplement” d’accueillir tout cela avec confiance…
Et dire que nous n’avons “qu’à” apprendre à nous faire confiance et à aimer notre humanité !

Tiens je ne résiste pas à vous partager un tout petit bout de la géniale BD qui vient de sortir d’Armela Leung (je me la suis achetée, c’est une pépite pour apprendre à connaître et accueillir ses émotions et pour bien rigoler !!!) :

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C’est tout un chemin pour apprendre à Être Humain, pleinement, divinement, joyeusement mais c’est possible !!!!!

L’humain en évolution, partie 1 : la survie, l’épreuve, la déconstruction

Note : aujourd’hui, j’accompagne les personnes, en mots et en soins énergétiques, et je forme à l’Art de la guérison. Pour plus de renseignements, pour trouver un espace d’accueil, de partage et d’entraide pour gérer vos difficultés d’humain sur la voie de l’évolution, je vous invite à vous rendre sur http://www.etrehumain.fr. à bientôt, peut-être « en vrai » 🙂

Je vais décrire ici plusieurs phases dans lesquelles l’Être humain se trouve.
Vous trouverez une progression dans ces phases mais gardez à l’esprit que l’humain n’est pas ainsi linéaire et qu’il se trouve en fait dans plusieurs de ces phases à la fois.
Il va pouvoir justement apprendre à se déplacer, en conscience, d’une phase à l’autre, phases que nous appellerons plutôt plans.
Cette description à mon sens est importante pour l’humain, cela permettra de mieux comprendre et ainsi mieux gérer les difficultés inhérentes au fait de se trouver, en fait, à l’heure actuelle, entre deux mondes, dans un monde en évolution, constante et même, en ce moment, en pleine révolution.

Tout ce qui existe à l’extérieur de nous, que l’on voit dans le monde, est présent à l’intérieur de nous. Donc ici quand je parle de l’humain, je parle aussi du monde.

L’humain est en train de reprendre ses droits d’humain, ses devoirs d’humains, envers l’autre, envers la terre, envers la nature.
Il est en train de retrouver le lien, il ouvre son cœur.
Il est aussi en crise, en grande difficulté, il est malade.

L’humain a la possibilité, dans cet environnement chaotique de trouver un ancrage en lui-même, une maîtrise, un bien-être, une bonne santé, le bonheur; c’est ce que je partagerai encore, toujours, pour le restant de mes jours.
Non pas en vous apprenant et en vous conseillant ce que c’est le bonheur, vous invitant à le cultiver au quotidien avec des pensées positives, etc., cela l’humain commence à le faire bien ! Et c’est très bien ! Mais ce n’est qu’une partie.
On a beau cultiver tout cela, sentir que c’est le bon chemin, il y a des choses qui coincent, des angoisses qui pointent le bout de leur nez, des “imperfections” qui nous dérangent, voire des sautes d’humeurs pas très glorifiantes…
L’humain se rebelle, l’Humain crie à son humanité.
L’humain crie ses droits.

L’accès au bonheur et à la santé serait-il un peu différent de ce qu’on avait imaginé…?
Il y a un pas supplémentaire à faire, un “pas de danse”, poursuivez, vous comprendrez :-).

  •  Ancien monde, l’humain en mode survie.

Ici nous sommes dans le mode sommeil. L’être humain n’est pas conscient. Il vit selon des habitudes acquises de son environnement, il est conditionné.

Il agit donc de manière quasi automatique, sa motivation est la récompense dans un système axé sur la récompense et la punition.
Il agit par la force de sa volonté et de sa discipline axées sur une éthique fondée sur la peur, la menace et l’autorité extérieure. Il a peur de manquer, peur d’être sanctionné, peur de perdre son argent, sa famille, etc.
Il sait qu’il doit bien faire les choses pour ne pas être puni, aller en prison, avoir une amende, etc. ou perdre, ou manquer.

Il travaille pour gagner de l’argent, argent qui lui permettra d’acheter la maison, le confort, les divertissements qui lui apporteront du bonheur.
La vision de ce monde est matérielle. On ne peut agir, dans cette vision, sur la matière qu’avec la matière.
Le monde est strictement limité à ce que l’on voit ou ce que l’on touche.
Les concepts d’énergie, de monde invisible, de vie après la mort sont incompatibles avec cette vision matérielle.
L’humain ici est coupé de son humanité, de ses ressentis, de ses émotions, de son empathie.
Il est séparé de l’autre, de son environnement.
Il peut ainsi faire du mal à un autre humain, à un animal, saccager la nature, etc. sans en être affecté.
Dans le cas extrême, il peut tuer un de ses frères humains.

C’est pour cela que son système est régi par des lois extérieures à lui, strictes, qui le menacent de sanction si elles ne sont pas respectées.
Cela lui permet d’avoir une société relativement civilisée, cadrée et organisée.
Il est déresponsabilisé, son bonheur, sa santé, son bien être, etc. dépendent de l’extérieur : de l’autre, du monde, de ce qui va “lui tomber dessus”.
Il n’a donc aucun pouvoir sur sa vie ou sur lui-même.
On imagine bien que dans ce système, l’extérieur représente une menace et cela nous donne un système d’attaque/défense/méfiance sur tous les plans : envers l’autre, envers la terre, envers un autre pays, du point de vue de la santé, on se bat contre les virus, etc.

L’humain dans ce plan n’a pas conscience de son corps qu’il ne connaît pas.
Ici la priorité est : ne pas mourir, rester en vie, avoir un toit, de quoi manger.

  •  L’épreuve, la maladie; la rupture, le réveil

L’humain qui subit une épreuve, un choc va être contraint de se réveiller.
Un accouchement, une dépression, un deuil, un accident, une maladie etc. sont autant d’événements dans la vie d’un humain qui vont le pousser à sortir du mode sommeil.

C’est là un message très fort de tout son être qui lui est envoyé.
Soit il ne l’entend pas et contre cette poussée, il pérennise alors ses troubles, entre dans la maladie chronique, psychologique ou physique.
Soit il se réveille, lève la tête, prend une pelle, une pioche, une lampe et part à la découverte de son humanité.
Quelque chose ne va pas, je me sens pas bien donc j’ouvre les yeux sur ma situation pour la changer.
Il devient alors l’observateur, ce qui lui donne du recul : il est réveillé.
L’humain peut aussi se réveiller sans subir ces épreuves bien sûr, disons que l’épreuve le contraint à ce réveil.

Dans cette phase, l’humain se questionne, il est en guerre, en pleine déconstruction, en rébellion, voire en pleine dépression. Il entrevoit son potentiel, celui de la terre, ses rêves, de nouvelles perceptions naissent en lui, il devient plus sensible et ses émotions remontent à sa conscience, il ressent plus que jamais la peur, la colère, la tristesse sans avoir jamais appris à maîtriser ces sensations et ces émotions.
Il commence à devenir plus humain et il ne sait pas encore bien ce que c’est d’être humain.
C’est comme une naissance où tout reste à apprendre, avec patience, persévérance courage et foi.
Il commence à entrevoir le nouveau monde, une nouvelle manière d’être humain.

  •   La déconstruction

Difficultés à ancrer le changement, à laisser partir l’ancien, à incarner le nouveau.

Ce plan est difficile car il s’agit petit à petit d’apprendre et de découvrir une toute nouvelle manière d’être qu’on ne connaît pas du tout. C’est l’inconnu, le changement, le bouleversement et c’est très inconfortable voire franchement terrifiant.
Et ce qui est d’autant plus perturbant, c’est qu’il y a une partie en nous qui commence à se dévoiler qui ne craint rien, qui a confiance, qui connaît; en fait, on se rend compte qu’on ne fait que redécouvrir.
Cela nous plonge dans une dualité assez illogique qui veut que, d’un côté, on avance avec joie et sûreté alors qu’une autre partie de nous-même nous crie : “non mais ça va pas non, t’es devenu fou ???!!!” 😉
Et de nous faire subir des assauts d’angoisses monumentales, réflexes, en fait.
Parce que l’on sort des sentiers battus, éclairés, balisés avec la route bien goudronnée, les panneaux de signalisation bien lumineux, le paysage encadré, la nature bien débroussaillée. On s’immisce dans une jungle obscure parcourue de dangers, de bêtes sauvages et on sait, sans savoir pourquoi, que l’on va vers notre lieu de rêve, de paix, dégagé, magnifique, ce lieu qui nous habite depuis toujours en fait, notre chez soi.
Dans cette phase, on se sent seul, incompris, dans une grande confusion avec de nombreux doutes qui hantent et parasitent notre esprit.

C’est une phase de déconstruction, de grand nettoyage, de mise en lumière de nos ombres, en même temps que la mise en lumière de quelque chose de profondément beau et lumineux en nous.

Il y aura toujours dans ce plan la dualité, le va et vient constant entre le beau et le laid, la terreur et la confiance, la colère et l’amour, la joie et le désespoir.
Double face d’une même énergie, qu’on apprendra, par la suite à comprendre, à gérer et maîtriser.

Tout est mis à plat, tout se dévoile, tout ce que l’on avait gardé bien au chaud inscrit dans notre chair et qui nous a rendus malades dans notre corps physique ou dans notre tête et qu’on a décidé d’écouter, enfin, se manifeste à nous.

Dans ce plan où on est enfin conscient, pleinement, difficilement, on va voir clairement nos conditionnements, nos folies, nos peurs, nos rancœurs, nos faiblesses, nos forces, nos douleurs, nos souffrances, notre lumière.
Ainsi, on pourra constater ici des comportements aberrants, honteux, “fous”, hystériques, effrayants : crises de larmes, cris impressionnants, crises, attaques de panique, colère monumentale, douleurs psychologique, comportements bizarres, scènes dignes de l’exorciste, etc.

L’Humain dans cette phase délicate, décisive a besoin d’être accompagné, rassuré, informé.
C’est crucial car cela lui permettra de bouger de ce plan et de poursuivre son voyage, sa route vers ce que lui réclame son être !

A venir… L’humain en évolution, partie 2 : les difficultés, le nouveau monde, ici et maintenant : la danse !

Partie 2

Extrait journal de bord 21.01.2016

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Pas tous les jours facile de faire vivre le « nouveau » dans un monde entre deux. Et toutes ces nouvelles choses, ce nouveau regard que parfois je perds, dont je n’ai pas l’habitude encore, qui me fatigue tant par moments.
Et tout le travail qui se profile à l’horizon !
Et toutes ces questions !

En tant que Femme, en tant me Mère, tout un travail de reconstruction est à faire !

Apprendre à ancrer l’Union véritable, l’amour dans toute sa splendeur avec ma moitié.
L’Amour accueil, l’amour présence, l’amour confiance dans un monde où j’avais appris la peur, ou pour moi Amour était synonyme de protection, d’attachement, d’étouffement, de fusion.
Apprendre, ancrer au quotidien le 1+1=3 et pas le 1+1=1 !

Faire au mieux pour mon fils, l’accueillir tel qu’il est, sans trop le protéger, ce subtil et difficile juste milieu.
Développer sa Force de garçon, futur Homme, sans qu’il devienne trop dur avec lui-même, lui apporter cette douceur essentielle, qu’il n’oublie jamais, mon dieu ! en développant cette Force magnifique, d’être doux et bienveillant envers lui-même !
Nourrir sans créativité, nourrir son cœur, nourrir sa soif d’apprendre.
Intégrer ce qu’il est, avec toutes ces capacités qui moi-même me dépassent…!
Lui apprendre à gérer au mieux sa sensibilité, ses perceptions si vastes en ville, à l’école, aux côté de ses frères humains.
Ne rien rejeter, apprivoiser ma peur qu’il soit plongé dans ce monde qui m’apparaît si dur pour lui, lui faire confiance, lui faire confiance et me donner les moyens de l’accompagner, l’aider et le guider, lui offrir un repère de paix, d’amour et de félicité afin qu’il puisse se ressourcer.
Lui permettre de développer et ancrer ses capacités innées de clairvoyance et de clairaudience avec le monde humain, animal et végétal.

Pour moi, apprendre, pouvoir entendre ce qu’il voit, ce qu’il ressent, ce qu’il entend en gérant ma peur et mon doute, constant ! Développer ma puissance et ma propre lumière afin qu’il ait un espace pour faire briller la sienne, si lumineuse, apprendre à accueillir cette divine lumière !

Apprivoiser ma peur et développer, retrouver ce que j’ai oublié, qui est toujours là, dans mon cœur, prêt à se redéployer.

Et aider ! Se donner les moyens de guider et d’accompagner ces adultes, ces enfants du monde de demain, les aider à sortir de l’ombre, les tirer de leur trou dans lequel il aiment se terrer sans pour autant se montrer invasif, difficile juste milieu avec ce mystérieux, paradoxal et riche Libre arbitre, il faut informer, informer, informer !
Et après… Libre à celui qui sait de faire le choix d’y aller…

Ode à ta naissance

Fermez les yeux,
Posez les mains sur votre ventre,
là, en votre centre.
Ici il y a votre soleil unique,
celui-là qui cherche à briller.
Il se sent à l’étroit ces temps-ci,
c’est qu’il a grandi.

Au départ il n’était qu’une infime lueur,
toute petite, il ne demandait pas grand chose
là, tapi dans l’obscurité.

Et puis, voilà qu’il s’est enflammé
il a voulu éclairer,
manifester toute sa beauté,
faire ce pour quoi il était fait,
il s’est mis à briller, briller !

Il a demandé plus d’espace,
il a bougé, oh ! Vous le sentez ???!!!
Il demande de l’espace, il cherche à trouver sa place,
il bouge, encore !

Ne sens-tu pas les coups qu’il te donne ?

Et toi tu déraisonnes, ballotté d’un côté
de l’autre de tes pensées,
resserrant alors cet espace sacré.
A lui seul il était alloué,
depuis que tu étais né !

Ecoute-le,
souffle, souffle comme le vent sur toutes ces pensées,
sur tout ce qui a été !
Il est là désormais.

Nul besoin de te battre,
de se refermer,
de le refuser, de le nier
juste l’écouter et le laisser,
ô le laisser s’exprimer !

Ecoute-le, je crois qu’il te chante une chanson,
oui, c’est cela il prend place dans sa maison.
Qu’il est doux, ô qu’il est doux
d’être enfin à la maison.

***

Te rappelles-tu ô Femme de ces cris,
de ce hurlement, rauque, animal,
ton corps tendu crispé, dans une douleur indicible,
t’avait livré le secret, celui-là, longtemps demeuré voilé ?

Te rappelles-tu la peur, peur de mourir, peur de t’évanouir,
peur de ne pouvoir y parvenir,
sensation que ce fut impossible,
l’envie de renoncer,
l’impression pourtant de ne pouvoir y réchapper,
de devoir finalement céder,
au risque peut-être, d’y rester ?

Te rappelles-tu alors de cette infinie clarté
de ce bien-être inespéré
au moment où il est né ?

***

Il est tout jeune,
si fragile,
c’est un bébé,
il a besoin d’être câliné,
il a besoin de se reposer,
il a grand besoin de calme et de paix.

Il réclame tant de nourriture !
Un abri, un changement dans le rythme de vie,
il demande à ce que tu vois le monde avec d’autres yeux !

Il demande à faire connaissance,
il réclame toujours plus de présence !

Parfois, souvent même il pleure, il crie
et tu ne sais pas encore bien ce qu’il dit
et tu te désespères,
et tu te perds,
et tu te sens perdu, démuni et confus,

Mais patience…!

Ce n’est là que le début d’une aventure immense
en route vers l’expression de celui que tu es.

Ce soleil-là qui ne demande qu’à briller,
depuis que tu es né.

Le Reiki, la GUERISON, partie 3

A ceux qui décideraient de ne pas lire en voyant le mot Reiki, discipline qui peut-être ne vous parle pas, ne partez pas !!

Ce qui va suivre va bien au delà du Reiki et traitera de guérison de manière générale et je l’espère (c’est mon souhait le plus cher), universelle, quelque soit votre outil choisi pour votre chemin de guérison, car c’est bien de cela qu’il s’agit, oui, j’ose le dire aujourd’hui.
Ce concept, la guérison est si tabou et pourtant…

Mon outil à moi est le Reiki comme vous le savez et c’est celui que je vais utiliser et transmettre afin de permettre à tous ce que je désire ardemment en mon coeur : que ce chemin de découvrement, de dévoilement, de guérison soit accessible à tous, de la manière la plus simple possible, et surtout, universelle.
Le Reiki pour moi réunit ces deux qualités fondamentales, en tous cas celui que l’on m’a transmis et celui que je vais transmettre.

Alors c’est quoi la guérison ? Est-ce que ça s’apprend ?
Est-ce que c’est facile ? Est-ce accessible à tous ?

Je vais m’amuser un peu ici et pourtant ce balancier est on ne peut plus sérieux (et si difficile à soutenir au début…! Fameux paradoxe qu’un précieux ami à moi, qui se reconnaîtra, manie à merveille) :
Est-ce que ça s’apprend ? Oui et non
Est-ce que c’est facile ? Oui et non
Est-ce accessible à tous ? Oui et non
C’est quoi la guérison ? Je n’en sais pas grand chose et pourtant je commence à en connaître un petit peu, je vais essayer de commencer, un peu, à en parler.

Donc ça s’apprend OUI OUI OUI mais en même temps, c’est là, en toi, en moi, tout autour.
Il faut apprendre à le retrouver et ça prend plus ou moins de temps selon les gens, le moment et la situation, rien à chercher là-dedans de “supériorité”, de meilleurs élèves que d’autres.
Cette manière de voir les chose fait partie, justement de cet apprentissage qui, plutôt que quelque chose qu’on va prendre, ajouter, va être, au contraire un enlèvement progressif afin de recouvrir cette capacité cachée.

Quelle est-elle cette capacité ? Est-ce que c’est magique ?

Cette capacité se situe dans la puissance recouvrée en étant Soi. Rien de magique, pas besoin de tambour, de tam-tam, d’incantations magiques, juste Soi (ces tambours, incantations et rituels ont l’avantage de nous aider à accéder à ce Soi mais c’est le Soi que l’on recherche).

J’ai bien conscience ici qu’il faut que j’explique ce terme de Soi que j’emploie.

Ce terme Soi recouvre celui que nous connaissons tous, par toutes ces lectures enrichissantes (dans plusieurs domaines, psycho, développement personnel, spiritualité, etc.) qui nous rapprochent, petit à petit de ce Soi, unique, que l’on va découvrir, qui ne se lit pas, qui se comprend véritablement que lorsqu’on le vit, mais qu’on peut très fortement ressentir avant de manière intuitive et même approcher à certains moments de notre vie (grande douleur, grand amour, dans la pratique des arts, en pleine nature, etc.)

C’est notre nature profonde, notre essence, le cœur de nous même, je le répète, profondément unique.

Le recouvrement de ce Soi précieux (recouvrer la santé en français, « recover » en anglais, ricoverare en italien) est un travail aujourd’hui des plus difficiles, je dis aujourd’hui parce que je sens que les choses évoluent très vite.
C’est facile, c’est là, en nous, depuis toujours et c’est difficile parce que dans ce chemin de recouvrement, il y a des tonnes de leurres de ce Soi, des tonnes.
Et en même temps, tous ces leurres, tout ce chemin de recouvrement fait partie de ce Soi et fait partie de la guérison, de manière tout à fait paradoxale et géniale.

En découvrant votre essence profonde, vous allez partir à la rencontre de toutes ces couches qui sont autour de votre cœur, protectrices, écrin sacré porteur du trésor suprême mais qui demandent, à un moment à être levées ou peut-être plutôt, transformées.
Et toutes ces couches, toutes ces douleurs, toutes ces peurs, ces traumatismes font partie de vous, c’est Vous, votre Histoire avec un grand H, une histoire qui, au début se rattachant à celle que vous connaissez bien de votre enfance, de vos parents, de votre famille, vos amis, va petit à petit grandir, grandir, se découvrir et remonter à beaucoup plus loin, s’entremêler à l’histoire d’Autres, jusqu’à vous faire découvrir ce JE SUIS, individualité inscrite dans quelque chose de beaucoup plus grand encore que vous, dont vous faite partie.

Cette chose que, quelque part, vous savez depuis toujours.

Mais avant de parler de cette “autre” partie en nous beaucoup plus grande, J’aimerais développer un peu plus au sujet de cette partie de nous, nos couches, notre histoire, notre “moi” terrestre en quelque sorte.
Il me semble qu’on peut le rapprocher de la notion d’ego (ou en tous cas j’aimerais moi faire ce rapprochement), cet ego dont on nous parle tant, de manière il faut le dire assez négative.
Ce recouvrement, cet écrin sacré composé de toutes ces couches qui protège le cœur, appelons-le pour le moment l’ego donc.
Cet ego pour moi a quelque chose de noble, aussi, c’est notre histoire, profondément individuelle et c’est celle aussi, ô combien passionnante et enrichissante, de l’humanité.

Et c’est cela aussi qui va faire que je suis ce que je suis et que tu es ce que tu es.

Mais là où je comprends cette vision négative reliée à l’ego, c’est qu’il est désespérément seul, il détient tout le pouvoir, il est surtout terrifié ; il lui manque, en effet, une pièce déterminante du puzzle, de la clé, la clé précieuse qui nous fait accéder au Soi.

Alors, ce soi profond, pour moi, c’est un peu de notre ego, de notre histoire, notre caractère, nos peurs, nos croyances, nos mots, nos manières de dire, de penser la réalité, de voir le monde.
Mais bien sûr c’est un peu, ou, de manière égale, non, ni un peu ni beaucoup, ni plus ni moins, c’est aussi autre chose.
Et cet autre chose, nous le connaissons peu, nous occidentaux, français en particulier.
C’est notre ego qui a pris le dessus, celui-là qui fait qu’on lui tape dessus parfois de manière un peu trop virulente il me semble.
Moi je l’aime mon ego, l’ego de l’autre, il me semble à moi que ça fait partie de notre humanité, profondément.
Plutôt que de lui taper dessus, je préfère l’amener doucement, gentiment, à écouter, s’allier à cet autre chose, il sait, lui aussi, qu’il a tout à y gagner.
Cet autre chose ne va pas le dissiper, il va l’enrichir et ensemble de concert, ils vont travailler.

C’est quoi cet « autre » chose ?

Cet autre chose est un ensemble de chose.
Cet autre chose n’est pas autre.
Désolé, ces contradictions, vous le verrez, sont nécessaires, dues à la nature, justement, de cet « autre » qui fonctionne totalement différemment de notre “ego”, lui n’a pas de règle, lui n’a pas de limites, mais… Je ne peux pas dire ici, cette partie là je ne cherche pas à la saisir, elle est à accueillir et accompagner.

Il me semble important ô tellement important de vous parler de tout cela parce qu’une partie de nous, ce que je nomme maladroitement (qui peut-être prendra un autre nom plus tard) l’”ego” est en réaction, parfois très violente (ô combien violente !!! Mon Histoire, justement est empreinte de cela et me permet d’en parler et d’aider, peut-être, d’autres qui partageraient cette histoire) à cette autre partie que, oui, oui, je vais développer et expliquer.

De cette « autre » partie découle aujourd’hui tout un tas de mots, de concepts, de règles, de rituels édictés depuis le début de l’humanité avec, à la clé, toutes sortes de confusions, d’erreurs, d’écueils qui ont mené tant, tant d’humains à des tortures atroces, à des rejets, des emprisonnements à une violence inouïe, ô dieu, inouïe perpétrées envers l’homme, envers la nature, envers la terre qui a engendré tant de mal, ô tant de mal.
Je suis porteuse de cette Histoire, elle est dans mes tripes, peurs multiples, nombreux sévices que j’ai pu voir, sentir, revivre de toute mon âme au cœur de mon voyage, j’en tremble encore.

Mais je dois être plus claire ici, je parle des sorcières, brûlées sur le bûcher, je parle de la religion qui a fait tant de morts et a causé tant d’exclusions, je parle de ces personnes, abusées par des personnes malintentionnées qui ont tout perdu par ce que l’on nomme de manière trop maladroite et réductrice, les “sectes”.

Cette autre partie, que certains nomment dieu et sur laquelle ils édictent des règles qui n’ont pas lieu d’être.

Alors nous sommes en réaction pour beaucoup d’entre nous oui, nous sommes totalement effrayés, totalement apeurés par cet autre chose qu’on ne pourrait qualifier dont tant d’hommes se sont servis maladroitement, y compris pour faire le “mal”.
Le mal, qu’est ce que c’est le mal ?
C’est cette blessure, constante infligée à l’homme et à la terre, qu’il s’inflige à lui même, qu’il inflige aux autres parce qu’il a oublié, ô dieu, il a oublié cet autre chose pourtant fondamental à son bonheur, à sa guérison, au pardon, au respect, envers lui-même et envers les autres.
Nous avons un immense pourvoir d’action sur “le mal”, rien qu’en commençant soi-même à ne plus le diffuser, cesser de se faire du mal, à soi-même et ainsi, tout naturellement, à l’autre.

Alors, cet autre chose, on lui assigne d’autres mots plus “softs”, plus admis, plus universels comme celui d’”énergie”, chi, ki, prana, etc.
Mais il fait peur encore ce concept, il est obscur, beaucoup s’imaginent quelque chose de magique, d’extraordinaire, de “pas à leur portée”, de trop mystérieux alors levons le voile !

Parce que cette partie est déterminante dans la guérison, peu importe son nom.
Mon Histoire, mon ego, mon caractère sur terre, m’a donné cette capacité, cette faculté d’abstraction, ce mental surdimensionné mais aussi ces peurs acérées, cette vigilance constante, cette remise en cause épuisante, ce balancier à en donner le tournis, qui me permet, aussi, de vous en parler, qui me permet aussi, de ressentir aujourd’hui un amour et une compassion profonde à l’égard de tout être vivant, qui m’a permis aussi (contrainte et forcée dans mon cas, la souffrance étant intolérable…!) d’emprunter ce chemin de guérison magnifique.
Rien n’est à jeter, non rien, plutôt à faire bouger, évoluer.
Recycler, le mouvement, oui, là se trouve la clé et ce mouvement est si nouveau, si dur pour celui qui part à sa rencontre.
Il est déstabilisant, ce serait comme se retrouver soudain sur un plateau mouvant qui nous amène constamment à pencher d’un côté puis de l’autre, tel un équilibriste, là où avant on se sentait bien en sécurité sur un sol stabilisé ; à d’autres moments à s’accrocher à une branche pour ne pas sombrer.

Être contraint soudain de se servir d’autres sens que celui de la vue, du toucher, de l’ouïe, de l’odorat et du goût, finir par trouver un autre moyen de se déplacer, d’être, dans ce nouvel espace mouvant et ô combien mystérieux et effrayant, de ce qu’on en a entendu, de l’image que l’on s’en fait au début.
Et découvrir, alors, “aux côtés” de cet espace mouvant qu’est la Vie, cet espace éternel.

Cette autre partie de nous si mystérieuse à laquelle on a associé la magie, noire, blanche, un dieu tout puissant qui nous observe et nous punit, une baguette magique qui fait tout ce qu’on lui dit.
Pour moi il n’est rien de tout cela et je m’inspire bien sûr des nombreux auteurs qui ont fait évoluer depuis bien longtemps ces conceptions étriquées et qui parlent de la même choses que moi, avec d’autres mots, leur histoire étant un peu différente de la mienne.
Ces gens qui disent que tout est en nous, que c’est en nous que nous devons trouver cette vérité.

Cet autre chose, qui n’est pas autre donc, est notre lien à la terre, au ciel, à la nature et aux autres humains, à l’Univers.

C’est le Tout dont nous faisons partie, dans lequel nous baignons tous.
Il est harmonieux ce tout et cette harmonie dépend, aussi, des parties.
Ces parties, nous les humains, en tant qu’individus, les arbres, les oiseaux, les fleurs, les pierres sont ensemble, elles coexistent et communiquent entre elles, constamment.
Nous avons une existence en tant que partie, en tant qu’individu et nous avons une existence unitaire, tous ensemble.
Cette notion est difficile à appréhender par notre “partie ego” (notre ego croit que c’est une partie mais celle-ci fait partie de lui) qui, par son essence même est divisé, limité.

C’est justement il me semble cette difficulté d’intégration, qui est au coeur de la guérison.
Intégration de deux parties en nous à priori fondamentalement différentes (cette fameuse « dualité »).
C’est en intégrant, en apprenant à l’autre à intégrer cette partie que la guérison se fait tout naturellement.
Il me faudra détailler par la suite le comment (en mots et en soins énergétiques) de cette intégration qui me semble fondamentale, détailler les difficultés que l’on peut rencontrer ainsi que les conséquences qu’une non-intégration peuvent avoir sur la santé, physique et mentale.
Je crois même que c’est un problème déterminant aujourd’hui qui concerne l’homme malade, notamment certains troubles psychiatriques qui, de la manière dont ils vont être appréhendés pour l’instant vont renforcer cette problématique de non-intégration.

Si notre ego intègre cette partie, pour de bon, surtout, s’il travaille avec elle, alors, ensemble, de concert, tout est possible, dans la limite le respect, l’humilité de ce grand tout.

Nous (notre ego) ne voulons pas nous courber devant dieu ou devant quiconque pourtant, cette partie devant laquelle notre ego finit par s’incliner avec humilité est partie intégrante de ce que nous sommes, partie intégrante de ce qu’il est.
Nous pouvons sans crainte et avec grande joie nous incliner devant notre grandeur, notre puissance, cette puissance est issue de cet ensemble, de cette interaction, cette danse sublime, légère entre notre individualité et l’unité.

Plus concrètement, nous sommes comme des antennes, émettrices, réceptrices, en permanence, d’une énergie subtile, invisible et pourtant bien réelle pour celui qui la pratique ou reçoit un soin énergétique et en ressent les effets.
Au niveau de la matière palpable, nous ingérons chaque jour de l’eau, des aliments, prenons ce dont nous avons besoin et éliminons le reste, en selles et en urine.
A un niveau un peu plus subtil que la matière mais encore visible nous ingérons, avec notre ouïe, les paroles d’autrui, nous ingérons leurs gestes, leurs paroles mais aussi leurs états d’âme, leurs émotions, leur odeur et nous sommes touchés et à notre tour bien sûr, souvent simultanément, nous transmettons de la même manière à autrui.

Nous le savons et en même temps, avons-nous conscience des effets de tout cela sur nous et sur l’autre ?
Avons-nous conscience que nous échangeons aussi, de la même manière avec les arbres, les animaux, la terre, le ciel ?
Faisons-nous cela en conscience ou en automatismes ?
Savons-nous prendre selon nos besoins, donner en retour et éliminer ce qui n’est pas bon pour nous ?

Je crois que nous ne savons pas tout cela et que personne ne nous l’a appris.
Et pourtant c’est ce que j’ai appris, moi, dans mon voyage au cœur de l’humain et cet apprentissage est déterminant dans le processus de guérison, déterminant pour maintenir l’équilibre, et donc, la santé au sein de l’homme.

Le premier agent de guérison, primordial, inhérent à la nature même de la Vie est le mouvement (et la gestion consciente de ce mouvement), la libre circulation de tout ce qui nous traverse et beaucoup d’entre nous aujourd’hui ont entravé le “flux”, pour plein de raisons, parce que nous ne savons pas éliminer, parce que nous ne savons pas filtrer, pour certains, comme le font nos reins, parce que nous ne savons – croyons – même pas, pour beaucoup d’occidentaux, qu’une énergie circule tout autour de nous, qu’il existe une aide, précieuse, en nous et autour de nous, cet “autre chose”, c’est-à-dire, ce lien.

Nous avons commencé, pour beaucoup d’entre nous à utiliser des moyens de faire circuler : faire du sport, respirer, s’aérer, reconfigurer nos pensées, tous ces moyens sont bons et participent à la bonne santé.
Mais il reste tout ce continent auquel nous sommes reliés, avec lequel nous pouvons faire un travail de guérison, beaucoup plus profond encore, avec l’aide de tous ces éléments : la terre, la nature, les hommes, l’Univers.
Il existe en effet un moyen de maîtriser, en conscience ce que nous sommes, ce que nous voulons, ce que nous absorbons, ce que nous émettons, ce que nous devons rejeter.
Cette maîtrise fonctionne à l’inverse du contrôle qu’on nous a appris, ce serait en quelque sorte respecter qui nous sommes (à l’échelle individuelle et universelle), savoir écouter, entendre et agir en conséquence. On nous a appris que faire cela était risqué, que nous devions nous forcer à être respectueux, que nous devions nous en sortir par la grande force de notre mental qui doit, qui peut dominer le corps et le reste, c’est même un moyen naturel que pour beaucoup nous avons appris à utiliser pour nous donner une illusion de maîtrise dans cette blessure profonde de ne rien pouvoir maîtriser, en fait.

Cette maîtrise, cette gestion de tout ce qui nous compose, beaucoup la sentent et la cherchent, on entend beaucoup parler de lâcher prise, c’est vrai, cette maîtrise est reliée au lâcher prise donc, tout l’inverse de notre fonctionnement automatique qui, apeuré, est dans un excès de contrôle d’une infime partie de nous-même sur tout le reste.

Parce qu’il existe, justement, une aide, constante, une sorte de guide que certains nomment l’intuition, d’autres les anges, d’autres encore dieu.
Moi je n’arrive pas à mettre de mots dessus, il me semble pourtant, pour m’en servir aujourd’hui chaque jour, qu’il existe bel et bien des guides en nous.
A moi il me semble qu’ils proviennent du coeur des hommes (leur inconscient diront certains), de la nature, de la terre et du ciel – l’univers.
Il me semble qu’il existe une sorte de champ tout autour de nous qui véhicule de l’information avec laquelle nous pouvons échanger, que nous pouvons tous, en tant qu’individus et dans son ensemble, modifier aussi, faire évoluer, petit à petit, justement par le biais de cette gestion, de cette maîtrise de ce que nous sommes.

Alors que j’écris ce texte, j’utilise un moyen tout à fait nouveau (mais que j’utilise depuis le début de mon écriture mais de manière moins consciente), qui suscite beaucoup de résistances de la part de mon mental, je puis sentir sa force (en tensions physiques notamment, en reprise provisoire de siège laissant le mental seul décider, ce que je perçois tout de suite désormais parce que le mental seul a une manière bien spécifique de raisonner avec un certain type de pensées qui reviennent souvent, parce que je le connais bien maintenant, il fait partie de moi !!), pour entendre, puiser l’information à “la Source” (les Hommes, la Terre, la Nature, l’Univers).
Je me centre, par des moyens divers (respiration, pauses, mouvements, “pause Reiki”) et les mots sortent.
Ces mots me sont révélés, en même temps qu’ils vous sont révélés, je n’écris jamais quelque chose de prévu à l’avance par mon mental uniquement (j’ai une idée vaste de ce que je vais écrire, souvent « contrariée » par ce qui va sortir qui peut prendre une toute autre tournure ! :D).
Cela requiert une “préparation” de mon corps tout entier, cela est le fruit d’un travail de maîtrise et de gestion en amont (apprivoiser le mental, découvrir mon histoire, travailler en énergétique, etc.).

En quelque sorte il me semble que c’est le fruit d’une subtile alliance entre l’information brute, sans mot de la “Source” (alliance de la nature, l’homme, la terre et l’univers), et mon ego avec mes mots, mon Histoire qui pose des mots dessus et structure l’information provenant de cette source.
Bien sûr donc on comprendra qu’en partie ce n’est pas la source mais moi qui écrit. Pour cela, aucun texte je crois ne satisfera un individu à 100%, pour cet écart qu’il y a entre la source, d’une part, et celui qui en parle, la vit et la structure, l’élabore en théorie, au travers de son ego, de son moi d’autre part.

Cette maîtrise s’acquiert petit à petit, au fur et à mesure que le mouvement se rétablit, des choses totalement nouvelles vont émerger.
Et le plus important sera la place laissée à tout le reste en nous qui attend depuis si longtemps…!
Une reconfiguration en quelque sorte de notre manière d’être.
Ce moment où le « dictateur mental », force, très grande force (dont on se servira d’ailleurs par la suite pour nous servir, enfin !), va devoir laisser la place, non pas pour disparaître mais pour écouter, écouter le ventre, relié à la terre et aux hommes et laisser le cœur s’installer en chef d’orchestre.

Ce qui se passe alors est au-delà de tout ce qu’on pouvait imaginer.
Ce lien retrouvé en conscience avec l’Univers est source d’un Amour incommensurable duquel émane une joie indescriptible.

Cette autre partie en nous va prendre sa place, se présenter, s’allier avec notre mental qui lui va résister plus ou moins fortement et plus ou moins longtemps (chez moi c’est sacrément costaud !!!) avant de se laisser, petit à petit, apprivoiser.
Concrètement ce lien à la terre, l’homme, la nature et l’univers va faire émerger en nous ce que nous sommes et ce que nous devons faire, de manière intuitive, en accord avec l’Harmonie.
Attention, ce “devons” n’est pas à prendre selon l’interprétation du mental seul, à savoir quelque chose d’obligatoire et de figé, non, ce nouveau guide en nous va petit à petit faire corps avec notre ego et nous faire faire des choses naturellement en accord avec nous-même et le reste tout autour, dans une sorte de danse joyeuse, en harmonie, que l’on ressentira dans notre corps par une douceur, une fluidité, une légèreté, une facilité et une joie profonde ainsi que des choses, des personnes autour de nous qui vont “tomber à pic”, au moment où on en avait besoin, fameuses synchronicités que d’autres appellent “signes” qui vont se multiplier et s’installer alors durablement dans notre nouvelle vie désormais reliée.

De ce joyeux mouvement, de cette ouverture et communication restaurée va naître une harmonie mouvante à réajuster à chaque instant qui rejaillit tout autour.
On le sent en soi mais l’autre le sent aussi, s’en réjouit, s’en nourrit et s’en inspire.

Alors est-ce que ça s’apprend ?

Oui, dans le Reiki, une initiation énergétique donc, dans un premier temps, permet une ouverture qui va se prolonger ou pas, selon notre libre arbitre, en pratiquant, sur soi et les autres. En effet, au plus l’énergie va passer en nous, au plus la circulation va se remettre en marche, au plus les couches vont tomber, au plus notre être profond va se révéler.

Dans le même temps, les effets concrets, palpables, bien réels d’une technique sans mouvement, sans contact, utilisant l’énergie va ouvrir notre ego à cette autre partie en nous, déterminante, sur laquelle chacun mettra ses mots (j’aime le Reiki pour ça qui n’enseigne pas de théorie, ou le strict minimum en terme énergétique, en positions des mains, à faire bouger après au gré de nos intuitions).
Au fil de la pratique alors la guérison s’installe de manière plus ou moins profonde selon des raisons que nous ne connaîtrons pas dans leur totalité et qu’il me semble primordial de préserver.
Imaginez, une douleur, une maladie qui ne se soigne pas, chez vous ou chez celui à qui vous faites un soin. Votre ego va partir dans des suppositions qui sont potentiellement enfermantes, source de manque de respect envers vous-même et l’autre ou cristallisation de quelque chose forcément appelé à bouger.
Par exemple :
– la douleur n’est pas partie parce qu’il y a un enseignement à tirer de cette douleur.
– La douleur n’est pas partie pare que ce n’est pas ça la guérison.
– La douleur n’est pas partie parce que cette personne résiste ou parce que quelque part, elle aime cette douleur.

Il est important de prendre conscience de toutes ces suppositions qu’on peut lire ou élaborer nous-même afin de ne pas se laisser guider ou enfermer par elles, vous imaginez bien pourquoi et à quel point cela est primordial afin d’évoluer, toujours, dans sa pratique et dans sa vision des choses et garder un regard ouvert et bienveillant, envers soi-même et envers l’autre.

La guérison n’est pas à proprement parler ce qu’on imagine avant, avec notre pensée classique issue de la médecine, à savoir stopper une douleur localisée, même s’il est évident que cela en fait partie, mais il nous reste à découvrir avant bien d’autres choses en lien à la guérison, primordiales, que l’homme d’aujourd’hui a oublié, dans sa course poursuite localisée de la recherche d’arrêt du moindre trouble de son humanité.

Nous serons surpris de constater, et nous apprendrons énormément de cela, qu’une douleur peut demeurer, une autre céder, une fièvre de cheval arriver après un gros soin, des vomissements aussi (ce qui est rare je vous rassure).
On aura de belles surprises aussi, avant même la guérison complète et la conscience, qui ne dépendent pas de nous mais plutôt de la Source justement, alors que nous allons soulager la douleur de quelqu’un.
Ces moments où nous soulageons notre douleur ou celle de l’autre sont merveilleux et nous prenons joie à les partager lors des ateliers.

Un sentiment de profonde humilité naît de ce travail sur soi et sur l’autre avec cette “autre chose” que l’on découvre petit à petit.
Pas de cette humilité qui nous fait nous sentir nul, misérable, de celle, au contraire qui nous fait nous incliner avec un large sourire, devant ce Tout dont nous faisons partie, sur lequel nous ne connaissons pas grand chose mais qui est capable de tant de miracles…!

De manière générale, et je parle de mon expérience, je n’ai jamais été dans une tel état de santé, ce qui ne m’empêche pas de faire des rhumes mais ça s’arrête là.
J’ai mal aussi parfois mais je gère la douleur d’une tout autre manière et je peux la faire cesser avec le Reiki ou le soin me donnera l’idée (en étant guidée donc par intuition, révélée à l’issue de ce soin) de faire ce qui est bon pour cette douleur : un mouvement avec mes mains, un massage, un mouvement précis de mon corps, du repos, de la solitude, etc.

Ma guérison tient aussi au fait de mieux me connaître, de mieux me maîtriser, de m’orienter de manière intuitive et de savoir ce qui est bon pour moi et pour les autres.
D’avoir fait face (par le biais de cette remise en circulation), accueilli et “transmuté” aussi, des traumatismes ancrés en moi, physiquement, dans mon corps et dans mon Histoire.

Et puis il y a ce regard totalement renouvelé sur soi-même et le monde, sur la maladie, dans une confiance que ne connaît pas le mental dictateur et effrayé, que ne comprend pas, d’ailleurs, l’individu qui n’est pas en lien conscient avec le Tout.
C’est cette vision du cœur, douce, confiante, aimante, reliée qui prime.

Donc je le répète, ce n’est pas tant un coup de baguette magique mais un ensemble harmonieux qui se crée en nous petit à petit et que nous apprenons à chercher à maintenir, au quotidien qui ne dépend pas seulement de nous mais aussi des autres, qui représente la guérison.
Cet ensemble harmonieux dépend pour bonne partie de l’écoute intuitive des besoins de notre corps en accord avec l’univers tout autour, plus qu’un tour de passe passe avec nos mains même si ce tour de passe passe existe aussi et que les magnétiseurs s’en servent.

Alors si mon enfant ou moi-même ou mon mari sommes malades, nous profitons de ces instants pour nous cocooner, nous câliner, se mettre près des arbres, manger de la bonne nourriture, vivante, boire du thé, se masser et faire circuler l’énergie, là où on sait, désormais, où on sent qu’elle s’est retrouvée un peu “bloquée”, équilibre que nous cherchons à entretenir chaque jour, gestion de ce que nous ingérons, émettons, filtrons, au quotidien.
Gestion qui ne dépend pas tant de l’évitement comme pourraient le penser certains, même si ça en fait partie (dans le respect de nos limites), éviter certains lieux, certaines personnes émanant une sensation assez pesante ; mais qui dépend plutôt de cette capacité, justement à “se centrer” (travail de toute une vie !), rester en contact avec le Soi, la Source, nous permettant alors d’émettre suffisamment de “bien” (ne pas faire de mal), d’Amour, ce qui permet à l’autre (peut-être à ce moment-là qui a mal), en retour, de recevoir du bien.

On voit bien alors que la vie prend une tout autre dimension, notre guérison et celle de l’autre qui est relié à nous, par le biais de la maîtrise de toutes nos potentialités en tant qu’être humain recouvrées.

Apprendre aussi à sentir quand on n’est plus centré, relié à la source et qu’alors on commence à se sentir mal, le mental seul reprenant le dessus, le corps étant court-circuité, sensation intense pour certains de vide et de sensation dépressive.
Je reviendrai plus tard (pas ici) sur cette spécificité.
Je crois en effet que certains d’entre nous, par leur Histoire, ont cette perception du Tout très développée (parfois au détriment de notre “autre” partie tout aussi importante, l’ego, qui manque alors de structure et de base solide), faisant d’eux des antennes naturelles assez puissantes au quotidien, sorte “d’éponges” mais qu’ils ne maîtrisent pas du tout pour beaucoup (leurs souffrances vont les amener à chercher cette maîtrise et emprunter ce chemin), avec à la clé des ressentis de vide, de dépression intense qui peut les envahir sans aucune raison, des “délires”, que l’on diagnostique entre autres, sous le terme bipolarité, de celui qui tangue, en effet, assez habilement, entre son moi et son appartenance au grand Tout, sans toutefois parvenir à intégrer suffisamment et ainsi, respecter et s’accorder avec son « moi », son ego, sa vie, son caractère, ses besoins terrestres, ses limites, ses peurs, etc.

Je crois que cela, contrairement à ce que pourrait leur souffler leur ego n’a rien à voir avec une supériorité quelconque car je suis intimement persuadée que nous détenons tous un trésor immense, inscrit dans notre cœur qui, s’il vient à être percé et dévoilé par un plus grand nombre d’humains, va changer beaucoup de choses…
J’ai besoin de ta clé et tu as besoin de ma clé et ainsi de suite. Il n’y pas de clé plus belle qu’une autre, plus importante qu’une autre, ce sont les clés, dévoilées, ensemble qui éclaireront le monde sous un nouveau jour.
Et donc oui, aujourd’hui beaucoup de personnes en lien particulier avec le grand Tout sont rejetées, maltraitées, persécutées même.
Alors se crée dans leur ego un sentiment d’injustice, des réactions si fortes qu’ils n’arrivent plus alors à mettre cette belle énergie au service de l’homme, qu’ils n’arrivent plus à faire entendre leur voix pourtant si précieuse pour celui qui, pourtant gagnerait tout à les entendre.
Celui qui a cette force que l’autre n’a pas, cet ego, cette vie bien construite, si solide, qui, s’il écoute enfin le “fou”, le “dépressif”, le “miséreux”, l’enfant, s’il prête enfin cette oreille attentive, s’il offre son aide à l’autre et que l’autre, le “fou”, aussi, l’écoute et apprend de lui, alors alors…!

Et bien j’attends avec grande hâte et curiosité de voir ce qu’il va se passer. 🙂

Bon j’ai dévié un peu ici encore que cela en fait partie.
A vrai dire je dois vous dire qu’écrire ce texte en “condensé” (:D) a été extrêmement difficile tant ces pensées représentent un socle immense en moi à développer encore, encore, et détailler, creuser, faire bouger.
Mon mental aussi s’apprivoise chaque jour plus mais se rebelle encore bien souvent, notamment quand je puise fortement à la source, pour écrire par exemple ! 😀
Mon ego (qui pour moi fait partie aussi, de la beauté de l’humanité !) a pris un pied immense à l’écriture de ce texte qui m’a révélé un peu plus précisément ce que je suis, ce à quoi j’aspire.
Je veux dire, j’aime énormément la paix profonde, la sérénité qu’on peut ressentir en méditant par exemple mais j’aime énormément tout autant mes passions qui m’animent fortement. MMMmmmmmm cette sensation lors de l’écriture comme Révélation n’a pas de nom, c’est juste génial ! 😀

Il me reste toute ma vie pour développer tout cela (il me reste à parler du thérapeute, des difficultés et écueils dans le cheminement vers son être, parler de la maladie physique et du corps, etc……….!!!!) et mon – futur proche – métier de maître Reiki me permettra de faire cela à merveille, en mots et en silence, comme je l’aime !

Merci d’avoir tenu la lecture jusqu’au bout !

En espérant vous avoir un peu inspiré, un peu éclairé dans votre vérité qu’il vous reste à découvrir et partager au monde qui en a bien besoin !!!
N’hésitez pas à venir vous exprimer ici !
MERCI et à très bientôt !

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Le reiki, l’amour ! Partie 1

Je suis un être humain,

parfois j’ai peur,
parfois j’ai mal,
parfois je suis fatiguée,
j’ai des hauts, des bas,
parfois je brûle de passion,
parfois je suis remplie d’une grande énergie,
parfois je suis plongée au cœur d’une joie indescriptible.
Je suis consciente, chaque jour,
consciente du mouvement qui m’habite,
le mouvement de la vie.
Je suis un être humain.

Et toujours, toujours, il y a cette flamme inaltérable.
Cette lumière, ce cœur, mon cœur, à l’intérieur, à l’extérieur,
qui m’éclaire, me guide, me répare, me console,
me remplit d’amour, chaque jour plus depuis que j’ai appris à l’entretenir, à entrer à son contact, par le biais du reiki,
avec simplement mes mains, réceptacle sacré, posées sur moi, chaque jour.

Je suis un être humain, vulnérable, puissant, mouvant, relié, en amour.
Je suis heureuse.

Enfin j’écris ce texte prévu depuis si longtemps au sujet du reiki qui est devenu ma pratique spirituelle quotidienne.
La vie m’a mis à plusieurs reprises au contact “d’autre chose” : brusques ouvertures de conscience, expériences mystiques avec toutes les joies, les difficultés et les souffrances que cela peut occasionner.
J’ai toujours aussi ressenti beaucoup d’amour dans mon cœur.

Je ne crois pas qu’une ouverture de conscience se fasse forcément dans d’atroces douleurs (aux côtés d’une joie incommensurable !) mais je crois que c’est très souvent le cas pour l’instant.
Il me semble que cette souffrance, qui peut mener à la folie ou au suicide, demeure aujourd’hui parce qu’il y a un manque d’intégration de ces expériences “extraordinaires”.

Je crois que dans d’autres cas aussi il y a une grande énergie qui contient toute manifestation qui cherche pourtant à poindre et que l’on peut ressentir sans pouvoir mettre de mots, ce qui peut causer une grande fatigue, un grand désespoir ou des angoisses.
Je crois qu’il est important pour ceux qui sont amenés à vivre cela d’avoir un outil (le reiki en est un) pour canaliser cette incroyable énergie, pour intégrer, en conscience, toutes les parties de ce que nous sommes.

Ce que nous sommes, Êtres humains, est d’une beauté fulgurante, complexe et simple, paradoxale, évidente, passionnante !

A celui qui a la chance d’approcher cette incroyable, infinie (!) diversité de la nature humaine, à celui-là plus que tout autre il incombe d’apprendre à se maîtriser, à se connaître, à être patient et surtout, surtout, tolérant, aimant et confiant envers lui-même, envers chacune de ses manifestations d’être humain en vie.
Et aujourd’hui nous avons la chance de voir les outils se multiplier pour apprendre à nous connaître !

Ces outils sont là pour tous ceux qui, expériences mystiques ou pas, se sentent attirés pour une quelconque raison et qui auront ainsi la chance d’approcher la merveilleuse nature humaine et ses possibilités infinies !

Je fais une petite appartée ici qui a son importance avant de commencer.
Je rappelle que le reiki est un enseignement libre de toute doctrine, de toute religion ou de tout enseignement spirituel, je parle de celui que l’on m’a enseigné.
On rencontre dans les ateliers reiki des gens de tous horizons, de tous âges, hommes, femmes, médecins, infirmiers, boulangers, thérapeutes, informaticiens, employés de mairies, etc.
Des personnes de toutes confessions ou religions ou bien athées.
Des ados (et même les enfants peuvent être initiés au reiki, à partir d’environ 8/10 ans) comme des personnes âgées de 70 ans, je parle de ce que j’ai vu dans les ateliers auxquels je participe deux fois par mois.

La simplicité

Le reiki que l’on m’a transmis est le reiki Usui.
Je précise cela parce que les branches sont diverses aujourd’hui mais toutes ont la même origine : Mikao Usui.

Je vais reprendre, pour commencer, la définition que nous a rapportée Odile Dahan (mon maître reiki), transmise par Hyakuten Inamoto :

“Tu lèves les mains au ciel, tu les poses, et tu souris…..”

Voilà vraiment l’essence du reiki, c’est aussi simple que ça.
Je crois que dans cette simplicité réside toute la puissance du reiki.
Je me suis longtemps interrogée sur la spécificité du reiki, notamment :

  • différences par rapport au magnétisme,
  • différences par rapport à la méditation,
  • est-ce que si quelqu’un pose les mains sur lui, exactement comme indiqué dans le reiki, sans s’initier, les effets seront différents de celui qui a été initié ?
  • Différences avec d’autres disciplines dites “énergétiques” comme le yoga, le Qi gong, etc., dont j’ai observé des effets très proches.
  • Différences avec d’autres disciplines/outils pour entrer au cœur de soi et reprendre possession de toutes nos capacités comme la pleine conscience par exemple.

D’autant que je suis persuadée que tout outil est intéressant et qu’il convient de trouver celui qui nous parle.
Mais alors… quelle spécificité du reiki par rapport à tout outil que l’on peut trouver en grand nombre aujourd’hui pour prendre soin de soi et “faire circuler l’énergie”?

Un outil sacré

En avançant avec le reiki, en poursuivant mon cheminement avec cet outil magnifique depuis un an et demi, en l’expérimentant de manière assez intensive chaque jour, je puis témoigner de la puissance de cet outil, de sa spécificité, de son caractère unique, sacré.
Je ressens aujourd’hui un amour, une gratitude immense pour cet enseignement, pour son initiateur : Mikao Usui.
Pas de cet amour qui vous enferme, qui vous attache mais de cet amour qui prend corps en vous dans chacune de vos cellules, qui vous porte, vous élève, qui vous mène, loin, loin, vers tous les horizons, sans plus aucune barrière, sans plus aucune frontière !

Pour moi le reiki est Amour, oui, c’est avec l’amour que je “travaille” chaque jour.

La facilité, le lâcher prise

Pratiquer le reiki chaque jour, c’est prendre soin de Soi dans sa totalité.
Ici, on ne prend pas soin en particulier du corps, de l’âme ou du mental, c’est une appréhension globale de l’être qui se fait tout naturellement au contact des mains, ce réceptacle sacré, disais-je.
Les mains, vos mains, regardez-les, voyez comme elles sont sensibles, capables de détecter la moindre gouttelette d’eau, la moindre fluctuation de chaleur, ces mains, vos mains qui se tendent vers l’autre, afin de lui donner, qui se tendent vers l’autre afin de recevoir, ces mains qui portent l’enfant, ces mains qui caressent, modulent à l’infini le toucher, doux ou appuyé, ces mains, vos mains, reliées au divin !

Pour une fois dans un enseignement, on ne vous dit pas de faire comme ci ou comme ça, on ne vous exhorte pas à ne plus penser ou à vider votre esprit ou pire, à vous concentrer, ici vous êtes invité tout naturellement et en douceur, à lâcher prise, pas parce qu’on vous le dit (rien de pire pour obtenir l’effet inverse que l’injonction : “vous devez lâcher prise”… :D) mais parce qu’on vous dit simplement de poser les mains et de laisser passer l’énergie de l’univers, en toute neutralité.
Et poser les mains, automatiquement, sans “travail”, c’est-à-dire sans forcer, est un lâcher prise.

Lâcher prise n’est pas une attitude de relâchement, de résignation, c’est tout le contraire, C’est se tenir, détendu, les mains ouvertes, tournées vers le ciel et savourer, accueillir ce qui s’y dépose alors, contre toute attente…

Je crois, pour avoir longuement observé mes pensées qu’un enseignement qui ne préconise rien et qui propose, en toute simplicité simplement un geste, est un grand, un précieux enseignement pour l’humain d’aujourd’hui, habitué à fonctionner en terme de performance, habitué à tout résoudre par le mental, habitué à tout résoudre par lui-même.
Nous avons tant appris, tant ingurgité…!
Quel soulagement que de se voir proposer un enseignement simple, axé avant tout sur l’expérience, de mettre un peu sa tête au repos.

En effet, l’enseignement est  très court en reiki, il se fait sur un week-end (très très dense, comme on ne peut se l’imaginer avant de l’avoir vécu…!) pour le premier degré, l’essentiel se faisant chez soi (et lors des ateliers de pratique proposés par la suite), en soin quotidien de 15 minutes sur soi et tout le reste de notre vie, en l’expérimentant !

J’ai eu beaucoup de mal – et je parle ici en mon nom bien sûr ! – avec d’autres enseignements qui pourtant me parlaient beaucoup (et que j’ai beaucoup pratiqué) comme le yoga ou la pratique de la pleine conscience, de la méditation.
Déjà il me manquait cette autonomie qui m’est si chère de pouvoir prendre soin de moi seule en toutes circonstances, avec mes mains qui ne me quitteront jamais, contrairement à certaines disciplines.
Mais surtout il y a des voix bien installées en moi, des bourreaux qui jugent en permanence ce que je fais, si je le fais bien ou mal.
Ces voix qui, tout à fait insidieusement, reprennent mon besoin d’être moi-même, d’être heureuse, d’être pleinement humain, au service de la performance.
Alors bien sûr, avec la pratique, en observant chaque jour mes pensées, j’ai appris à prendre du recul sur ces voix, je pratique d’ailleurs souvent la pleine conscience, mais à certains moments, j’ai juste envie de me reposer, de m’étendre et de me laisser guider.
Le vélo tourne alors dans ma tête et au plus j’essaie de “forcer”, d’observer en toute neutralité, au plus le vélo tourne et devient même agressif, la volonté de conscience se transformant en volonté de toute puissance et de performance…
Et bien dans ces moments, hhhuuuuummm, dans ces moments et bien je puis m’étendre en douceur, en légèreté, sans me soucier de si je pense bien ou pas, si je suis consciente ou pas, je puis juste poser les mains sur moi et laisser couler cette merveilleuse énergie, un courant qui, je le sens aujourd’hui, vient de loin, vient de tous ces hommes, ces femmes, qui ont cheminé avant moi, qui ont galéré, avant moi, qui ont résisté, défriché des terres inconnues et déterré, pas à pas, cet amour puissant qui m’est offert aujourd’hui, grâce à eux, simplement, sans travailler, sans forcer, juste en posant les mains sur moi, allongée, dans le plus grand des conforts.

Nous détenons le plus grand des pouvoir en notre centre, oui ; la majorité de ce pouvoir se manifeste quand nous apprenons à faire confiance, à lâcher prise, dans cette position de mains ouvertes au ciel, qui reçoivent alors le don divin, universel, celui qui est dans le cœur de tous les hommes.

Le Reiki, l’amour, partie 2

J’en profite ici pour informer ceux qui seraient intéressés par le reiki, qui voudraient en savoir plus, qui voudraient recevoir un soin gratuit ou simplement me rencontrer ou rencontrer Odile Dahan et d’autres praticiens reiki, que nous serons au salon Japan expo à Marseille les 6, 7 et 8 mars 2015. (seulement les 7 et 8 mars pour moi).

Je vous invite aussi à venir commenter, réagir, partager votre expérience ici, ça me fait super plaisir !!

Je vous rappelle également mon mail : voyageaucoeurdelhumain@gmail.com

A bientôt !! 🙂

Je ne suis qu’un Homme

Bonjour à toi qui découvre ces lignes, le maître des lieux voudrait te faire visiter sa maison.
Cette maison est la sienne, elle est tienne, elle est nôtre.
Es-tu prêt ?
Prêt à découvrir ce lieu riche, peuplé de milliers d’entités, es-tu prêt à ouvrir les yeux ?

Abre los ojos….
Wake up, wake up !!!

La porte est noble, parée des plus beaux atours.
Ça y est, voilà que tu passes cette porte, bienvenue, bienvenue chez moi, bienvenue chez toi.
Cette maison est très grande, au sol, de la terre, des fleurs, du carrelage, des racines, certaines profondes, d’autres toutes petites. Ici c’est terreux, là c’est coloré et lumineux.
Il y a des milliers de petits animaux, des grands aussi, des pierres précieuses et de vulgaires caillous, des plantes géantes, des plantes minuscules, un arbre, là.
Et en haut, regarde, lève la tête, les étoiles, la lune, le soleil, le noir, le bleu, le ciel.
Tout est présent ici, oui, regarde tout autour de toi, regarde cette belle diversité, chacun a trouvé sa place.
Laisse-moi te dire que ça a été long, que je n’ai pas compris tout de suite que chaque chose et chaque être avait sa place ici, certains me gênaient, certains m’effrayaient.
Et puis, je croyais que c’était impossible que la lune côtoie le soleil, et je croyais que c’était impossible qu’il y ait la nuit et le jour à la fois, et je croyais que c’était impossible de maintenir ce lion aux côtés de ce petit mulot vulnérable, je ne voulais pas qu’il se fasse bouffer, j’avais peur de crever moi, dans cette jungle, dans cette diversité insupportable, trop différente, trop différente de moi… Tellement dangereuse !

Laisse-moi te dire que je les ai pourchassés longtemps, tous, tous ceux-là que je voyais comme mes ennemis.
Et pas que tous ces êtres, pas que toutes ces plantes que j’ai cherché à déraciner à la sueur de mon front, il y a dans cette maison, des milliers de personnes aussi, je suis partie à leur rencontre.
Ces personnes-là m’ont asséné des coups que je ne croyais pas possibles. Chaque pièce que j’ai découverte laissait apparaître un personnage chaque fois plus effrayant. Et celui-ci n’hésitait pas à me taper, à me torturer, à me parler, à hurler des paroles obscènes, des mots insupportables.
J’ai entendu pendant longtemps un discours incessant, fait de milles voix cacophoniques, antinomiques.
J’ai vécu longtemps dans un grand manoir hanté et je me suis retrouvé moi-même hanté.

Alors je les ai chassés, un par un et alors que je chassais, je ne profitais pas de ma maison, c’était sans fin, harassant, épuisant, j’ai même failli mourir dans ce combat, perdre ma maison, perdre tous ses occupants.

Je suis parti à la rencontre de ces lieux ensanglantés, où gisaient des tas d’ossements.
Je suis parti à la rencontre de ce bourreau armé jusqu’aux dents.
J’ai voyagé sur le dos d’un lion effrayant et puissant.
J’ai voyagé sur le dos d’un oiseau géant flamboyant.
Je suis parti à la rencontre de ce cimetière de cœurs hurlants.
Je suis allé sur la lune, aussi, me reposer.
Je me suis brûlé les ailes sur un soleil éblouissant.
J’ai touché les étoiles jusqu’à me trouver recouvert de particules lumineuses.
J’ai manié l’épée, la massue et tiré, tiré sur la foule.
J’ai souffert, j’ai hurlé, j’ai saigné, j’ai mangé la terre, j’ai été blessé mille fois.
J’ai imploré la mort, j’ai demandé d’en finir avec cette torture incessante.
Au cœur de ce combat, j’ai trouvé aussi ces clés, ces précieuses clés qui me permettaient encore et toujours d’avancer, qui me permettaient de claquer la porte au nez de cet énergumène qui me soufflait qu’il était temps d’arrêter, qui me menaçait si je poursuivais…
Qui étaient donc tous ces gens, toutes ces voix…?

J’ai fini par rencontrer le Maître des lieux. En fait, je l’ai rencontré à plusieurs reprises et je me sentais bien auprès de lui, je lui ai rendu visite tant de fois, je me souviens qu’il était là depuis toujours.
Mais chaque fois, chaque fois, une créature géante, puissante me détournait de lui, une autre me disait de ne pas lui faire confiance, une autre m’assommait alors que j’essayais avec peine d’écouter ce secret qu’il cherchait à me révéler.
J’ai lutté, lutté, je l’ai croisé, je l’ai perdu, je l’ai retrouvé, j’ai su le garder, enfin.
Celui-ci, sous ses aspects simple, banal ne m’a pas paru au début être d’une grande aide.
Que pouvait cet hôte, contre ces chiens enragés, contre cette culpabilité dévorante, contre cette tempête dévastatrice, contre cette terre de sables mouvants, que pouvait cet être simple face à cette plante carnivore, face à ce sang, gluant, enveloppant, tâchant, que pouvait cet hôte banal contre ce glaive qui m’a transpercé tant de fois ?
Que pouvait-il face à cette odeur puante, masquante, dégueulasse à me faire vomir mes tripes.
Que pouvait-il face à cet ogre dévorant, face à cette sorcière au nez crochu, face à cette bête immonde qui me dévorait le foie sans cesse ???
Que pouvait-il face à cet homme aigri qui me sommait d’arrêter, face à ce soleil qui cherchait à me brûler, face à cette lune et cette nuit qui menaçait ma vie, face à cette mort qui me poursuivait à chaque instant.

Et pourtant, cet être banal me régénérait de sa lumière douce, éclairante, réchauffante.
Je croyais chaque fois que j’étais sauvé, avec ce petit regain d’énergie mais voilà que je retombais dans les griffes du lion qui m’arrachait des bouts de chairs ensanglantées.
Et je hurlais et je hurlais et je me transformais, je découvrais que cette sorcière prenait corps en moi, je devenais ce monstre pour me défendre, je devenais les ténèbres et je hurlais, je hurlais, ensanglanté, tâché, damné dans cet enfer insupportable.
Alors je me suis trouvé à terre, gravement blessé, je croyais que c’était fini, je n’en pouvais plus, j’ai hurlé tel un loup, un loup meurtri, meurtri dans sa chair et ses os, un loup perdu, fini.

Maître maître, où te caches-tu ?
Je t’en prie, sauve moi, sauve moi !
Je n’en peux plus de voir tout ce massacre, je n’en peux plus d’entendre ces cris, je n’en peux plus de me battre, pitié, achève-moi, pardonne-moi, pardonne tout ce massacre, pardonne cette méprise, j’ai cru que je pouvais être le plus fort, j’ai cru que je pouvais de mes mains puissantes y arriver mais je ne suis qu’un homme, je ne suis qu’un homme, perdu, perdu dans cette jungle.

Et le voilà qui arrive majestueux : le père-noël sur son traîneau ? Une fée ? Un ange ? Dieu ?

Non, cet être banal, celui que j’avais rencontré, celui que je connais depuis toujours, ce petit être, dans sa simplicité et sa beauté.
Et voilà qu’il se transforme, qu’il prend forme, il est le père noël, il est l’elfe, il est la fée, il est aussi le lion, il est ces ossements, il est le sang, il est le soleil brûlant, il est la lune, il me montre tout cela, il me bénit de ses mains, il me prend dans ses bras, il me berce, me caresse, me protège et je m’apaise, enfin, je puis me reposer après tant d’années d’un combat mortifère.

Il me fait visiter les lieux, il me fait visiter ma maison avec de nouveaux yeux, il me montre les lois, les lois immuables, celles-là que je ne connais pas mais que je puis ressentir, il me montre cette divine harmonie qui peut régner dans ma maison.
Il entre en moi, il est moi, il est le lieu et je pars sereine à la rencontre de ce lieu que je connaissais depuis toujours mais avec de nouveaux yeux.

Et quelle beauté ! Quelle beauté, ce contraste entre le ciel et la terre, le noir et le blanc, l’ombre et la lumière, ces couleurs éclatantes et ces couleurs pastel et les trésors que recèle chaque pièce !
Des outils, ce ne sont plus des armes, ce sont des outils, des pouvoirs magiques, il sont là pour m’aider à aimer, respecter, faire régner la paix dans cette belle diversité, cette jungle, je suis désormais le maître dans ma maison et je puis laisser vivre ici tous ses habitants : les lions, les bêtes féroces, les ossements, le cimetière, le sang, la pénombre, tout cela prend sens et j’aime tous ces gens, j’aime tous ces êtres, j’aime ce décor infini, j’aime toute cette Vie qui désormais vit en harmonie et désormais je Vis !

Et voilà que chacune de mes cellules se modifie, de l’amour dans chaque particule de colère, de l’amour dans chacune de mes haines passées, de l’amour dans mes blessures, de l’amour dans ce cœur hurlant qui n’est plus dévorant mais puissant, d’une puissance que je n’aurais jamais crue possible.
Et voilà que je me trouve plongé dans une autre dimension, un autre monde et ce monde est ma maison, c’est la même maison mais cette maison est magique, le monde autour est magique, il est comme une danse incessante entre le dedans et le dehors, mouvement fluide et enivrant, régénérant.
Et j’avance désormais avec la Conscience, l’Amour et la Confiance, les plus puissantes armes dont peut se doter un humain, un amour capable de faire revivre ces ossements, un amour capable de muer le sang en liquide sacré source de vie, un amour capable de respecter le cycle de vie et de mort, un amour capable d’adoucir la plus terrible des sorcières, capable d’embrasser ce monstre velu, capable de caresser ce chien enragé.

Suis-je un alchimiste, un prophète ou un Dieu, est-il seulement possible d’avoir de tels pouvoirs…?

Je ne suis qu’un Homme.
Et quel homme… !
Je suis un Homme, fort, grand, puissant et insignifiant, vulnérable et fragile, dansant, jouant, riant, pleurant, aimant, désirant, Vivant, Vivant !

Love and Trust

Amour et confiance sont logés dans ton coeur,
enfouis sous tant de couches de peur,
enfouis sous tant de couches de douleur,
parviens-tu à les entendre ?
Parviens-tu à les sentir ?
Qu’est-ce donc que cela ?
Ton prédateur
ta peur
non, Ecoute, encore,
elles sont là,
tout au fond de toi,
ces paroles magiques,
celles qui te guérissent,
celles-là même que tu as appris peut-être à contenir,
a protéger, à enfouir.

Ecoute !
Ferme les yeux,
abandonne-toi,
inspire, expire,
sens, ressens,
abreuve-toi de ces paroles magiques, uniques,
elles sont en toi, elles sont tout autour de toi.
Amour Confiance,
Amour Confiance,
Balance, balance,
danse, danse,
autour de ces mots qui enveloppent ta transe,
mouvement constant, balayant, semant, récoltant.
Ce mouvement qui nous relie, mouvement de la Vie.

Amour Confiance
Amour Confiance,
Entends ces mots, laisse les jaillir de tout ton être,
laisse les envahir le reste,
laisse toi bercer par le doux baiser de ces paroles qui émanent du plus profond de ton coeur,
laisse-les te bercer tout au long de cette belle journée
où tu t’es accordé, enfin, ce nectar qui assouvit ta faim,
cette faim originelle, ce désir qui hurle, qui vient cogner à ta porte dans chacune de tes cellules !

Observe ce sourire,
savoure ce rire,
accueille ces larmes,
doux écoulement,
de tout ce que tu ressens,
doux bercement,
confiant dans ce qui t’attend,
confiant dans ce que tu ressens,
confiance, amour du présent, du passé et de l’avenir,
plus rien ne peut te nuire.

Chaque fois que tu auras peur,
entends, écoute, abandonne toi,
Love Trust,
Chaque fois que tu n’y croiras plus,
Love Trust,
A chaque souffrance,
Love Trust,
A chaque errance,
Love Trust,
Au cœur de ta maladie,
Love Trust,
Au cœur de ta folie,
Love Trust,
A l’écoute de cette mélodie,
Love Trust
chaque fois que tu hésiteras,
Love Trust
chaque fois que tu agiras,
Love Trust
A chaque seconde, aime, sois confiant,
confiant dans ton cœur,
confiant dans le cœur de l’autre,
et alors resplendira la beauté,
et alors jaillira la santé, la joie,
en toi, autour de toi,
Quelle douce mélodie,
que celle qui nous relie.

Rencontre avec le reiki

Il me brûle de raconter ce week-end magique, parenthèse d’une vie, moment crucial qui restera gravé dans ma mémoire.
Rencontre avec le reiki, rencontre avec mes “sœurs de formation”, rencontre avec mon maître reiki.

Tout d’abord une précision pour le terme “maître” qui pourrait en choquer certains ou tout du moins les interpeller, les gêner.

Être maître, ce n’est pas dicter l’autorité suprême, ce n’est pas dresser ou écraser l’élève, c’est le guider et surtout, lui montrer, lui transmettre la confiance.
Pour moi le maître maîtrise, il a confiance et se doit de vous transmettre cette confiance, ce feu, cette foi, cette étincelle dans les yeux que lui a apporté ce cheminement, cette connaissance, cette expérience acquise.
Alors ne sera pas maître qui veut, le vrai maître sera celui qui maîtrise, qui transmet son savoir, sa connaissance et sa confiance, avec bienveillance, humilité, prudence et confiance.
Enfin, le maître sait qu’il apprendra de son élève autant que ce que son élève apprendra de lui.

Voilà ce qu’est pour moi mon maître reiki, voilà la première chose qu’elle m’a transmise, voilà ce qui émane de mon maître reiki Katy Laurence.

Je ne pourrai partager ici la totalité de ce qui m’a été transmis tant la richesse de cet enseignement est vaste et certainement pour partie indescriptible en mots.
Mais j’aime les mots, les mots sont une énergie alors voilà que l’écriture jaillit, au hasard de ce qui me vient.

Beaucoup diraient qu’un week-end, c’est court, ce n’est rien, si peu de choses peuvent être transmises.
Je dirais que le temps est bien étrange parfois.
Qu’il nous est possible de passer un temps infiniment long sur un apprentissage sans en retirer grand chose et de passer certaines minutes de notre vie décisives.
Question de ressenti, d’intuition, d’étincelle initiatrice et créatrice.
La connaissance n’est pas tant une question de savoir emmagasiné que d’expérience, de ressenti intense, de ces expériences qui ont laissé une empreinte profonde, puissante, réchauffante, exaltante.

Alors voilà, tout est relatif.
Le temps ce week-end est passé à une vitesse incroyable et pourtant je n’ai jamais ressenti à ce point la densité de cette vitesse.

∞ Le KI ∞

Et des images me viennent. Oui c’est cela, la vitesse du temps et pourtant un ressenti de densité, de la même manière que ce ressenti que j’ai découvert de l’énergie. Quelque chose de léger, d’infiniment doux et fort, subtil, “rapide” et insaisissable et d’une densité, d’une profondeur suprême.
Voilà donc ici ma première découverte. Le ressenti ou plutôt, la “conscientisation” de l’énergie, de cette énergie entre mes mains, la mienne, celle de mes sœurs de formation, celle du lieu.

∞ La bienveillance ∞

Voilà la première chose qui saute aux yeux: la bienveillance.
Bienveillance dans le lieu, sérénité, beauté du décor, richesse, vie, dans chaque petit détail de l’appartement où aura lieu la formation que j’appellerais plutôt initiation – invitation à être soi-même.
Bienveillance des élèves en formation. Étincelle de vie dans leurs yeux, sourire, regard perçant, enveloppant, sincère, touchant.

Bienveillance du maître reiki. Une infinie bienveillance.

Et ici, je voudrais développer cette bienveillance.
Katy insiste sur ce terme pour délivrer des soins reiki et pour ce qui est du regard à porter sur autrui.
Car la bienveillance pour moi implique beaucoup de choses.
Une richesse et une complexité derrière un terme si simple, si évident.
Nous dire d’être bienveillant, c’est nous rappeler à la tolérance et à l’humilité.
Deux termes fondamentaux pour toute personne sur ce chemin, toute personne qui ressentirait cet amour inconditionnel, parfois si fort qu’il en est si douloureux de le perdre, de prendre conscience qu’il ne peut être là tous les jours, avec chaque personne parce que nous sommes humains, incarnés et « imparfaits » (et pourtant si parfaits dans notre belle humanité!).
Tolérance pour nos sentiments parfois de rejet, de colère ou de jugement face à cette personne à qui l’on dispense un soin.
Tolérance pour les sentiments de la personne en face que nous percevons parfois si fort, de jugement, de colère ou de rejet.

Si l’on tolère et que l’on est conscient de la colère et de l’imperfection de la personne en face et qu’on est conscient de ces sentiments-là aussi en soi, alors on peut être bienveillant.

Humilité dans la reconnaissance de nos limites, humilité dans le soin que nous apportons à la personne.
Et ici j’en viens à une deuxième chose essentielle de l’enseignement du reiki.

∞ La neutralité ∞

La neutralité est étroitement liée à l’humilité et engendre automatiquement la confiance.
Le “travail” qui se fera au niveau énergétique n’est pas en nous mais passe par nos mains.
Le maître reiki, le praticien reiki est un canal. Par lui passe l’énergie universelle qu’il canalise, dirige vers la personne qu’il souhaite traiter.

Aucune intentionnalité. 

Je demande ce qu’il se passe si en délivrant un soin on se met à penser au repas qu’on va faire le soir, elle insiste et le reiki insiste là dessus: le travail se fait tout seul, l’énergie passe quoi qu’il arrive et elle ajoute: peut-être même que c’était dans l’ordre des choses que l’on pense à cela
Et cette précision signifie beaucoup, beaucoup.

Pour celui qui se trouve dans un monde de perfectionnisme, un monde de pression, de travail, du “je dois”, “je ne dois pas”, une tendance aussi de don de soi à l’extrême, jusqu’à l’excès de zèle, jusqu’à s’oublier, jusqu’à tomber dans deux extrêmes :
je me donne tout entier je suis vidé // je suis tout puissant, moi, mon égo peut tout faire pour aider cette personne-là, tout dépend de MOI; cette précision est primordiale.

Pour cette personne-là, et je pense que nous avons tous quelque part en nous cette composante d’excès de zèle, d’égo, de contrôle et de perfectionnisme, cette neutralité fait toute la différence, comme un déclic.

Imaginez-vous le soir, rentrant, vous administrant votre premier soin reiki – Là aussi est un point crucial, le reiki est avant tout une méthode pour prendre soin de soi! – sans toute cette pression classique du “est ce que je fais comme il faut? Ah, là je n’ai pas bien fait, etc.”
Imaginez à quel point cette neutralité calme le mental, la vague puissante qui se met en marche dans le: “est-ce que je fais comme il faut?”

Rendez-vous compte comme cette petite phrase nous emmène loin, très loin.

∞ Confiance ∞

Ici donc, neutralité, invitation à la confiance, confiance dans le ressenti, dans l’intuition, confiance dans cette énergie créatrice universelle qui est là, toujours, partout, même quand notre mental part, même si nous ne ressentons absolument rien en administrant le soin ou en le recevant.

Car rendez-vous compte! Croyez-vous que, parce que vous ne voyez pas ou ne ressentez pas quelque chose, de ce fait, il n’existe pas? Vous n’avez pas remarqué ce soir la lune dans le ciel, il n’empêche qu’elle était bien là!
Vous n’avez pas remarqué que vous respiriez pendant toutes ces années et pourtant, votre souffle est bien là.

Votre souffle vital aussi.

L’énergie, le ki, le chi, le prana, le mana quelque soit l’appellation que le mental lui ait donné, elle est là, présente, toujours, autour de vous, quoi qu’il arrive, quoi que vous fassiez, malade, fatigué, en joie ou dans une terrible colère, conscients ou pas de sa présence.
Quelle merveilleuse invitation à ce lâcher prise si salutaire!
Si salutaire pour l’homme d’aujourd’hui qui croit qu’il peut tout contrôler.

Alors, en ayant fait la formation, chaque fois que vous ferez vos soins, vous ressentirez cette confiance, ce lâcher prise.

Vous serez surpris de ce qui jaillira alors.

Δ… Le maître reiki n’est pas un magicien tout puissant détenant tout le savoir, c’est simplement un être conscient, bienveillant, ouvert à la connaissance, à l’intuition et au savoir. Il détient une partie du savoir et sait qu’il est impossible d’en détenir la totalité, il sait qu’il ne sait pas grand chose, il est humble, bienveillant et confiant et ces composantes-là effectivement lui confèrent de grands pouvoirs. …Δ

Comme je pourrai encore écrire mille et mille pages, je vais en venir à des choses qui me viennent spontanément pour finir, ces choses-là seront les plus importantes, sûrement est-ce là un enseignement aussi de Katy et du reiki.

∞ Ecoute ton intuition, soit à l’écoute des signes avec prudence et confiance (ne te jette pas aveuglément dans cette intuition ou ce signe, utilise ta capacité de raisonner et attend des confirmations de cette intuition).

∞ L’état d’équilibre parfait n’existe pas pour ce qui vit: c’est un état de déséquilibre constant qui cherche constamment à s’équilibrer. Penser pour cela à l’image de la marche à la fois stable et instable: un pied puis l’autre.

Et quel est cet équilibre dont a besoin l’humain, l’humanité toute entière?

La tête dans les étoiles, le soleil dans le cœur,  les pieds sur terre.

Voilà la phrase fondamentale (citée par Katy) qui résume bien le reiki et certainement toute discipline “holistique” vers laquelle vous vous dirigerez spontanément dans votre voyage.
Il s’agit de chercher à équilibrer constamment (et accepter aussi un gros déséquilibre ponctuel qu’on ne peut éviter et qui a sûrement un sens) ces trois tendances inscrites en tout humain:

Parfois il s’envole “trop” vers le haut, il y perd son ancrage, son incarnation, son contact avec sa chair, son corps, ses racines.

Parfois son cœur se glace, il y perd tout cet amour merveilleux que tout humain porte en lui.

Parfois, il oublie ses rêves, la lumière, le divin, la perfection, les étoiles, cette étincelle, ce sens indispensable à notre vie humaine.

Et alors que vous serez sur le chemin, que vous aurez initié ce voyage, vous partirez dans un sens, le ciel, puis dans l’autre, la terre; puis votre cœur battra à tout rompre, vous serez assaillis par les doutes, les peurs, vous aurez la nausée, vous vous sentirez exalté, épuisé, régénéré et vous vous tournerez vers ces disciplines, et le reiki en est une bien particulière et merveilleuse, qui vous aideront dans ce merveilleux et troublant voyage.

Et si vous avez peur, peur des sectes, peur de ce ciel, pensez à ce qui est juste pour vous, à ce que vous ressentez profondément juste. Voilà un autre enseignement de Katy.
Pensez à cette justesse en votre cœur et à la bienveillance.
Cette discipline vers laquelle vous vous tournerez, pour vous-même ou en tant que thérapeute, vous semble-t-elle juste?

Pouvez-vous sentir la justesse, la bienveillance, la confiance et la prudence?

∞ La gratitude ∞

Je terminerai ce texte par un autre enseignement fondamental du reiki: la gratitude.

Ici j’exprime ma gratitude, mon profond remerciement envers mon maître reiki, envers mes sœurs de formation, envers mes proches et tout l’amour qu’ils me portent, envers ces personnes que je croise chaque jour et qui m’offrent leur sourire, envers ces personnes que je lis et qui font grandir ma connaissance et mon cœur, envers ceux qui crient leur colère, leur rage ou leur tristesse, ceux qui expriment leur amour, ceux qui rayonnent.
Gratitude envers la nature, gratitude envers cette lumière, cette énergie que je ressens si fort, gratitude envers la vie qu’il m’est donné de vivre.

Merci

A lire également, avant même que me soit venue l’idée de me tourner vers le reiki, cet article écrit précédemment: Sectes à l’hôpital ou évolution vers une médecine de l’humain?