L’Autre, partie de Toi m’aime

L’hypersensible ressent tellement de choses et tellement fort qu’il aura souvent pris l’habitude de se divertir, vite, prendre quelque chose, quelqu’un, souvent compulsivement : relation, drogue, alcool, réseaux sociaux, travail, nourriture, n’importe quoi qui puisse l’anesthésier, faire taire le ressenti.
Un ressenti qui, reconnu, apprivoisé, maîtrisé représente un trésor d’informations pour Lui, pour le monde.
Il est temps que les hypersensibles se réveillent et s’allient à cet Autre, ennemi, a priori.

A tous les hypersensibles et… Les chevaliers aux armures d’or qui les accompagnent les soutiennent, les aident, les aime…
A ce lien profond qui les unit, bien malgré eux parfois et contre toute apparence 🙂

Je parle de Toi, de Moi, de Lui, de Nous…

Elle avait appris à vivre à travers l’autre, ressentir ses peines, ses joies, aimer avec lui, avec elle : le foot, la musique, le tennis, le roller, la peinture, l’écriture… Qu’importe !
Elle avait cette faculté à ressentir la passion qu’éprouvait l’autre et c’était trop bon.
Elle pouvait aussi, ressentir quand il avait de la peine. Et là, c’était nettement moins bon… Elle avait trouvé le moyen d’alléger cette peine, d’en prendre un peu sur elle, de faire des blagues, sourire, danser, n’importe quoi qui éloignerait l’autre de ce ressenti si difficile.
Elle ressentait tout si fort, tellement fort.
Ce soir-là la déception est grande, elle prend son cahier, essaie de se rassurer, de positiver comme elle sait si bien le faire mais elle sent qu’il est temps.
Oui, elle a appris désormais à accueillir aussi tout cela, de lâcher, tout ce poids, ces challenges constants : courage, positiver – tenir -, rigoler – tenir -, être bien – tenir -.
C’en était devenu une discipline militaire : au lever, le matin, la journée, le soir, elle traquait chaque petite parcelle de négativité en créant de belles pensées, des sourires, du positif, de la gratitude, elle avait acquis mille techniques, qu’elle savait savamment distiller selon les situations.
Elle prend son cahier
ce soin a vraiment été pourri
elle écrit :
mais c’est comme ça la vie sur terre, c’est lent, tu évolues petit pas par petit pas voyons

Rrrrrrrgggrgrrr, cette voix mielleuse, rassurante, elle commence à l’exécrer, elle aurait envie de crier, de lui dire que c’était bien un soin pourri
mais voyons, tu sais bien que l’ego et bla bla bla bla.
Son cœur hurlait, elle commençait à bouillonner, de cette sensation brûlante qu’elle connaissait bien.
Dormir. il lui fallait dormir, c’était trop fort, dans ces moments, elle avait l’impression qu’elle allait mourir ou ne plus jamais sortir de son lit.

« Je suis chargé d’électricité
Si par malheur au cœur de l’accélérateur
J’rencontre une particule qui m’mette de sale humeur
Oh non, faudrait pas que j’me laisse aller »

Elle avait mille et une techniques pour s’endormir dans TOUTES les situations, ça, c’était vraiment un super pouvoir, elle en avait conscience, sans medoc, sans rien.
Elle s’endort.
Oh dieu que c’est si bon de dormir, de sentir cette légèreté (elle avait cette faculté d’avoir cette semi-conscience, même en dormant, pouvoir sentir ce divin relâchement).
Soudain Il vient se coucher. Il tousse, ça la réveille. Et avec ça, sa fureur, sa tristesse, sa colère, son désespoir qui, elle le sait et pour cela elle dort, prennent des proportions monumentales, comme une tempête gigantesque à laquelle on ne sait si on va survivre.
Elle pleure, encore et s’exhorte avec sa technique à dormir en lui disant : pourquoi m’a-tu réveillée, c’était si dur…
Sa fureur est à son comble. Bien souvent quand elle a mal, cela la plonge dans une colère monumentale envers elle-même, être noir, triste, mal, ça ne fait pas partie de sa discipline militaire de l’amour.
L’amour, l’amour, elle le découvrait pourtant ces derniers jours que ce n’était pas du mielleux, ce n’était pas du positif, toujours.
Elle le savait et c’était même ce qu’elle voulait transmettre, elle le sentait, c’était si important !
Et elle avait repris l’écoute du métal en dansant à fond dans sa chambre. Elle avait même découvert qu’elle pouvait ressentir un amour monumental en hurlant sur du métal ! En ex-joueuse de rock métal à la batterie, elle le savait même depuis bien longtemps, elle l’avait juste peut-être un peu oublié à force de pratiquer le développement personnel et la spiritualité. Les métalleux, les rappeurs (aussi qu’elle adorait) tout comme les hypersensibles levaient le voile (si douloureusement) sur la réalité de ce que nous sommes, Humains. Ils avaient la faculté de Voir ce que d’autres ne voyaient plus :


« J’peux t’lever le bandeau que t’as sous les yeux mais faut aussi que tu les ouvres
Que t’aies mal
Comme j’ai mal »
 – Elle comprenait justement qu’il n’était pas nécessaire que l’Autre ait mal, comme Elle… Elle découvrait avec horreur qu’elle en aurait eu mille fois envie dans sa vie, pour que l’Autre la comprenne… –

Oui mais voilà, elle l’avait vécu, compris, seule, dans sa chambre et dans ce soin, face à cette femme, son ego, cette structure, cette même structure qui avait fait que, par profonde empathie, elle n’avait pu exprimer qui elle était toutes ces années, voilà que, voilà qu’elle se mettait à résonner avec elle, cette structure. Soudain elle avait peur d’aimer, soudain, elle avait peur de sa puissance, soudain, elle se sentait toute petite et toute la magie de ce qu’elle avait recouvré avait filé entre ses doigts. Elle s’était retrouvée à nouveau dans cette résonance avec l’Autre, sa douleur, ses peurs, son cynisme et elle avait plongé avec elle….
Elle savait l’origine de sa colère, de ce volcan intérieur , elle savait que parler lui aurait fait du bien mais c’était trop dur, trop fort.
Il la touche.
Réflexe animal, instinctif, compulsif de défenses, d’attaques ressenties mille fois dans sa vie sur cette terre remplie de violence et d’errance tout autour : elle le renvoie violemment. Elle pleure de ce geste violent, si différent de ce qu’elle ressent, de son désir d’aimer (Mais bon, dieu, c’était quoi aimer…?). Dans ces moments elle ne savait plus, elle était comme déconnectée, dans un puits sans fond, sans repères.
Elle n’hurlait pas cette fois comme un loup à terre.
Non, elle préférait dormir,
elle avait acquis cette foi profonde que quelque chose d’important se faisait.
Ce qui ne l’empêchait pas de ressentir chaque seconde son humanité qu’elle avait dévoilée, bien au contraire, son ressenti s’était même affiné.
Il revient. Il a compris. Après toutes ces années. Il n’a pas pris la colère pour lui.
Elle est si émue, dans son désespoir elle voit cette lumière si belle qu’elle fait vivre chaque jour et qui fait jaillir mille étincelles autour.
Elle parle. Elle pleure.Elle crie ses envies, celles-là même qu’elle n’osait voir, qu’elle n’osait exprimer dans cet ultime voile soulevé.
Qu’il fait mal ce voile lui confie-t-elle, je sais qu’il est bon de le lever mais bon dieu qu’il est douloureux.
Elle vit toute la scène en conscience et depuis plusieurs points de vues (serait-ce cela ce qu’ils nomment la multidimensionnalité…?) :
celui, humain, pris dans le désespoir,
celui confiant et serein,
celui au creux de son corps qu’elle ressent avec une acuité impressionnante :
son ventre.
Il brûle de l’intérieur. Alors qu’elle parle.
Il y a comme un relâchement et des contractions. Cela lui rappelle son accouchement.
Ses reins lui font mal, son ventre aussi.
Elle pleure, c’est douloureux
et ça lui fait tellement de bien.
Tous ces paradoxes, tous ces paradoxes humains qui se fondent, se mélangent, se refondent, s’unissent, s’éclairent.
Son point de vue mental aussi qui n’entrevoit aucune issue à ce désespoir en analysant tous les signes vitaux !
Rho là là, là, on est vraiment fichus.
Mais l’autre point de vue est là :
mais tu sais bien quand ça fait ça que c’est un moment de guérison majeure, y a un truc qui lâche vas-y continue !
Elle laisse sciemment parler toutes les parties.
Elle laisse sciemment celle en colère partir à “la dérive”, dire ce qu’elle a sur le cœur, cet aspect d’elle-même totalement déraisonnable, qui l’énerve tellement, incompatible avec sa vision de l’amour, du respect, de la gentillesse.
Elle laisse cette part d’elle s’exprimer : la guerre. L’Autre.
Mais qui est-il cet Autre bordel ? C’est un amputé de l’amour ou quoi ?
Rha je le comprends pas !
Elle observe depuis son hémicycle, elle écoute attentivement cette voix.

Et puis, elle finit par s’arrêter, se poser. elle reste en silence.
Elle a en-vie de se rapprocher de cet autre. De le remercier.
Pas pour sa discipline, non, ça vient tout seul.
Elle se met tout contre Lui.
Non, elle ne comprend pas l’Autre mais elle ressent dans tout son être l’union, le Lien.
Elle ressent même que cette différence cette incompréhension, cette colère en fait partie.
Elle ressent la tension que cela procure, délicieusement, joyeusement.
Mais que c’est dur et bizarre ce nouvel amour ! lui dit-elle.
Je n’ai plus besoin de toi, j’ai trouvé l’amour à l’intérieur de moi.
et… Je t’aime follement d’une manière tellement bizarre.
Elle le découvre, le reconnaît, le voit dans sa différence qui fait aussi partie d’elle.
Elle ne saurait trouver les mots. Elle se laisse aller dans ses bras. Ces bras qu’elle a refusé ces derniers temps, tant cela était explosif d’être juste à ces côtés.
Cet Autre.
Qui n’est plus une projection, ou un prolongement ou un fantasme.
Mais Lui, simplement, crûment.
Elle avait envie de dire ce que ça faisait d’aimer ainsi, à quel point c’était étrange, à quel point c’était beau…!
Il n’y a avait donc pas de guerre ou… il y en avait une à découvrir, à déterrer, explorer et cela lui permettait d’aimer !

Au petit matin elle se réveille avec les yeux gonflées de grenouille.
Elle sourit. Il sourit. Son fils se joint à eux, à ce gigantesque câlin de ces lendemains d’exploration, de guérison.
Elle est différente.
Son ventre…
Mon dieu son ventre. elle le sent comme elle ne l’a jamais ressenti.
Il est comme tout relâché, comme un nuage, une barbe à papa.
Elle sent sa douce chaleur.
La discipline est partie, comme ça fait du bien,
c’est un peu étrange mais elle sent qu’elle n’en a plus besoin, elle la remercie intérieurement avant de la laisser filer.
Elle ressent un relâchement..
De ces relâchements – dit-elle – qui vous donnent l’impression que vous allez mourir ou tout lâcher, tout laisser tomber.

Oui en effet, c’est alors un sacré truc que vous lâchez mais sans aucune conséquences désastreuse sur votre vie, bien au contraire. 😉

Aimer, ce n’est pas seulement respecter l’autre tel qu’il est,
c’est aussi se respecter Soi et oser l’exprimer face à l’Autre.
L’amour naît précisément de ce point de rencontre entre
Toi&Lui

Bisous d’amour à vous tous ❤

La perception divine

Imaginez l’espace d’un instant que vous entriez dans la communication universelle.
Vous percevez, vous voyez, vous entendez, ressentez, sans plus aucune barrière, sans avis, sans attente, sans référence.

Imaginez que cette capacité d’écoute et d’accueil se réveille, se révèle.

Imaginez ce flux immense d’informations qui vous parvient alors consciemment.
Flux que vos pensées ne sauraient suivre, tant il est immense, infini et inappréhensible.

C’est autre chose qui reçoit, qui perçoit,
qui vibre avec

L’univers.
Les étoiles.
L’eau, la terre, le feu, les continents, les arbres, le vent,
le chant.

Le chant.

Qui étreint tout votre être, celui, commun à chacun, qui vibre à l’unisson de nos cœurs,
à l’intérieur.

Imaginez, vous ne cherchez pas à faire, comprendre ou obtenir un résultat, vous vous tenez là, en amour, en réception divine,
vous ressentez une confiance absolue.

Un accueil inconditionnel.
Un amour inconditionnel.

 

L’art de la guérison, journal

Note : aujourd’hui, j’accompagne les personnes, en mots et en soins énergétiques, et je forme à l’Art de la guérison. Pour plus de renseignements, pour trouver un espace d’accueil, de partage et d’entraide pour gérer vos difficultés d’humain sur la voie de l’évolution, je vous invite à vous rendre sur http://www.etrehumain.fr. à bientôt, peut-être « en vrai » 🙂

Ça fait longtemps que je sais que je dois me laisser guider dans un amour et une confiance absolus pour les soins, par ce sens subtil que j’ai appris à développer au fil des mois et des années de pratique de Reiki, qui n’a rien à voir avec une quelconque intention mentale.

Déjà Don Marcelino, homme médecine amérindien, me l’avait enseigné et répété et cela résonnait avec ce que je sentais mais il y a avait toujours ce doute, cette voix qui disait : mais comment faire confiance à un sens que je ne contrôle pas, que je ne connais, sur lequel je n’ai aucune garantie…?!

Il m’aura fallu un long chemin, chemin de foi, de doutes, de peurs et d’expérience pour parvenir à faire vivre ce sens subtil, le laisser vivre, le laisser faire, avec amour et confiance.
Rassurons-nous, les choses évoluent à la vitesse de la lumière, mon fils a déjà ce sens subtil qui fonctionne très bien. 🙂
Difficile d’expliquer ce qui est à l’oeuvre dans la guérison énergétique. C’est comme un autre sens qu’on n’a pas du tout appris à développer mais alors pas du tout qui se dévoile et nous guide, ce qui se passe alors est comme une danse.

Oui, le soin de guérison est comme une danse, une communion profonde avec l’autre, corps à corps, cœur à cœur d’une beauté insoupçonnée…!

Hier soir, guidée par mon intuition, j’ai osé, pleinement cette fois, me laisser guider pour offrir le meilleur soin à mon petit garçon (qui est un peu mon cobaye, il faut bien l’avouer, très bon cobaye parce que sa sensibilité est très fine et parce qu’il n’hésitera pas à me dire quand c’est pas bon du tout :D).
Je l’ai prévenu : bon là je vais pas faire un soin reiki mais quelque chose d’un peu différent, je vais me laisser guider. Il a un peu râlé au début et après il était ravi. 🙂

Je n’ai plus seulement imposé les mains en me positionnant en canal de l’énergie universelle de vie (ce qui donne en soi des résultats extraordinaires, il ne s’agit surtout pas ici de renier une manière de faire ou une autre, les deux manières de faire sont à mon sens complémentaire et j’utilise les deux), j’ai décidé d’être partie prenante du processus.
C’est un ballet de mouvements guidés par cette autre partie de moi-même totalement libre et non censurée, tout en restant totalement consciente, qui a pris le dessus. Cela m’était déjà arrivé auparavant, très souvent même, mais c’était instable et stoppé par des peurs et de la censure. Cette fois, c’était facile  et ça se faisait pleinement !

Ça y est, à force de travail et de persévérance je commence à prendre de bonnes habitudes, c’est merveilleux ! :-))))))))))))))

Bon revenons à ce soin, à cet Art de la guérison parce que je veux le partager avec vous parce que je veux et je vais l’enseigner cet art, accessible et disponible pour tout humain ! Et ça peut aider d’autres, comme moi qui commenceraient déjà à pratiquer timidement la guérison énergétique.

Bref, en se laissant guider par cette autre partie de nous qui ne réfléchit pas du tout – en fait, la partie qui réfléchit peut même penser en même temps, cela n’entrave en rien le processus (bon, il s’agit pas non plus de penser à ses problèmes, hein, soyons clairs ;)), au contraire ça permet qu’il n’y ait pas d’interférence entre deux sens qui n’ont rien à voir l’un avec l’autre et peuvent même parfois se gêner – on fait des choses qu’en réfléchissant, on n’aurait même pas pu imaginer, on découvre même des choses qu’on avait jamais faites avant.
Je m’étais toujours dit en regardant les différentes formations qui existaient, les différents types de massage, de soins de guérison, acupression, fasciathérapie, shiatsu etc. que c’était dommage de se limiter à une technique quand notre intuition pouvait nous la livrer sans effort, de manière pile poil parfaite pour le besoin de l’autre et du moment. Pourquoi ne faire que de la stimulation de points appris par cœur (vous en avez pas marre vous d’apprendre par cœur ?) quand parfois un corps demande juste une caresse ou un effleurement ?

Et je suis la première surprise, émerveillée de voir ce qu’un humain est capable de faire en se laissant guider, en ayant confiance, en lâchant prise de tout ce qu’il sait, juste laisser la magie de l’Amour opérer.

C’était comme une danse, une danse amoureuse, de mouvements, tantôt légers, tantôt appuyés, certains points stimulés de manière précise, d’autres fois, c’était une grande partie qui était massée. Parfois, mes mains partaient dessiner des mouvements au dessus du corps, parfois, elles soulevaient des parties du corps dans une grâce divine pour leur faire faire un mouvement que, par empathie, je ressentais bon pour l’Autre, mon petit garçon.

A d’autres moments c’était le souffle que « je » faisais intervenir, à d’autres moments mon regard, et puis toujours mon cœur, ma compassion et mes larmes.
C’est beau l’humain.
J’aime l’humain.

MMmmmm qu’il est bon de pratiquer l’art de la guérison.

Cette empathie, si difficile à vivre parfois au quotidien est un joyaux dans un tel cadre, nourrir le corps et le cœur de l’autre et sentir à l’intérieur tout, tout. Cela revient à se nourrir soi-même. Nous ne faisons qu’un. Je l’ai toujours senti, parfois très très douloureusement.
Il est vrai que je ressens aussi les choses cachées qu’on a préféré oubliées, tapies dans l’ombre, les peurs, les colères mais j’ai appris à ne plus être percutée par cela et à l’accueillir et m’en servir, aujourd’hui, c’est juste un ressenti qui m’oriente, c’est absolument merveilleux, je voudrais partager cette joie à la terre entière ! Vous dire, encore, que tout est possible et de tenir bon, si vous êtes en chemin avec des moments il est vrai difficiles.

Je vais bientôt partager avec vous mon nouveau site qui commence à être fin prêt, encore quelques petits textes et précisions à rajouter avant ! Et puis avant, je vais peut-être bien me prendre des vacances dans la nature avec mes amours.
Je démarrerai pour de bon mon activité, je proposerai des soins (y compris à distance, ben ouais, l’amour n’a pas de limites !!! :-)), des formations, un accompagnement et un lieu de partage, d’information et d’échange pour l’Humain.
J’espère qu’il vous plaira, j’espère qu’il nourrira le cœur de l’humain.

Laissez-moi encore quelques délicieuses angoisses à traverser pour ancrer mon projet !
Que d’angoisses traversées mes amis pour faire vivre ce projet qui me tient à cœur…!
Ahhh là làààààà :-).
J’apprends à les accueillir ces angoisses maintenant.

Ben ouais, on est humain, on a peur, on a mal, des fois on est tristes, des fois on est sacrément en colère, ouais !
Mon dieu et dire qu’il suffit “simplement” d’accueillir tout cela avec confiance…
Et dire que nous n’avons “qu’à” apprendre à nous faire confiance et à aimer notre humanité !

Tiens je ne résiste pas à vous partager un tout petit bout de la géniale BD qui vient de sortir d’Armela Leung (je me la suis achetée, c’est une pépite pour apprendre à connaître et accueillir ses émotions et pour bien rigoler !!!) :

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C’est tout un chemin pour apprendre à Être Humain, pleinement, divinement, joyeusement mais c’est possible !!!!!

Jouir

Ce matin je m’applique à essayer de poursuivre mon projet sur l’Humain.
Cette pression, encore.
Ancienne façon de faire, linéaire, dictatoriale, prévisible, répétitive, soucieuse. Celle qu’on a appris pendant si longtemps.

Quand chaque matin est fondamentalement différent.

Donc, je cherche, encore, je bute je force (traquer l’erreur, juger, menacer, punir, tout ce qu’on a appris et qui est devenu naturel) :
“putain mais qu’est-ce qui va pas chez moi ? Tu vas bosser oui ? Tu vas le pondre ce texte pour ton nouveau site ?”
Peur, colère.
Je respire. (la respiration est magique, l’ego, c’est-à-dire l’ensemble des croyances et du savoir acquis à ce moment-là qui forment notre personnalité, si c’est lui, est automatiquement court-circuité et l’âme peut à nouveau dialoguer)

Est-ce vraiment quelque chose qui ne va pas chez moi ou bien est-ce beaucoup plus simple que ça ?

Ne plus chercher l’erreur

Mais OOOOOOuuuuiiiii ! C’est pourtant si simple !!!!!
Et on a tellement été habitué à ne pas faire simple :
“tu sais mon enfant, c’est pas aussi simple que cela”

Je me rappelle.
Je joins les mains sur mon coeur.
Je prie.
Ma boussole intérieure.

De quoi a besoin mon âme aujourd’hui ?
De quoi a besoin mon feu intérieur ?

Je sens alors mon bas ventre qui s’éclaire, se réchauffe.
“ah ben ça y est, elle comprend !!!!”

Le plaisir.

Voilà ce que mon âme désire que j’explore ici et maintenant dans cette infinie richesse de l’Humain !
Je commence alors à entendre ce délicieux Bic Medium dans ma tête (MERCI Clément !!!!!), il est là derrière moi dans mon salon, les enceintes me balancent le son.

Mmmmmmmmm que c’est bon !
Il fait danser mon corps, me réchauffe le coeur, fait jaillir mon feu intérieur.
Soudain je n’ai plus froid, je quitte ma veste.
Encore cette torsion, cette pression dans mon cou,
“bic medium qu’attends-tu de moi ??????”

Ah là là la musique, c’est trop bon, ça dit des choses que les mots ne peuvent pas dire.
C’est le cœur qui parle dans la musique, toujours.
Cela est passionnant, j’ai fait des études de langues et j’étais passionnée de traduction, j’ai à un moment donné voulu être interprète. En effet, une langue vibre tout à fait différemment.
Le I love you des anglais n’a pas le même effet que notre je t’aime.

Et je ne saurais choisir lequel je préfère, dire si l’un ou l’autre est mieux !

Et le gorgeous…! Et le piacere des italiens, prego…. Mmmmm celui-là je l’adore.
Breakthrough
Ben oui, allez, consultez le dico !! 😉

C’est tout un art, magnifique, que celui de traduire.
Et bien je crois que j’essaie aujourd’hui de traduire chaque jour ce que mon cœur ressent, ce que mon cœur me dit, en mots, en énergie, pour vous, pour moi.
Et ce n’est pas tâche facile.

C’est frustrant !!!!! Parce que ce sera jamais exactement pareil.
C’est enrichissant. Parce que justement, ce pas pareil est nouveau, beau.

Créateur.

Je suis un créateur. Nous sommes des créateurs.
Nous sommes de délicieux co-créateurs comme le dit si bien Lilou Macé.

Le plaisir est le moteur de l’humain. C’est un puissant carburant.
Trop oublié. Trop délaissé.
Travesti qu’il est.
Je ne parle pas du plaisir factice, futile, du divertissement qui nous éloigne au contraire de notre plaisir.
Je ne parle pas non plus de prendre son pied (même si cette jouissance-là en fait partie). Cela est faible à côté, oui, je peux vous l’assurer.

Je parle du plaisir, du désir, authentique, puissant, qui vient de là.
Des tripes,
en Toi.

“Pour jouir du parfum des fleurs” ah ah ah ah ah ah aaaaaaaaaaah (ouais bon faut écouter la chanson pour comprendre sinon c’est pas la peine, tu vas, soit te foutre de ma gueule, soit tout bonnement me prendre pour une folle ! :D)

Le plaisir donc, ce jouir du parfum des fleurs, encore un domaine trop peu exploré de l’humain dans son potentiel extraordinaire, infini !
C’est pas du travail. C’est pas non plus de la pleine conscience, jouir du parfum des fleurs.
Il y a cet effet de totale pleine conscience associé au plaisir, c’est vrai.

Mais l’inverse n’est pas automatique. On peut être pleinement conscient ou présent et ne pas jouir du parfum des fleurs.
Ici c’est autre chose qui est de la partie. Quelque chose de profondément humain je crois.
Parfois je ris en demandant à mes guides si cette jouissance-là, purement terrestre, divinement terrestre est possible, pour eux, dans ce monde éthérique où certes, il n’y pas de tension, où tout coule.

Cette tension, sur terre, que nous avons.
A l’origine de la création.

Ce passage divin entre :
Bic medium, qu’attends-tu de moi ?!!
Et le soudain retournement/relâchement jouissif (et le mot est faible) :

Pour jouir du parfum des fleurs

Et je pourrais citer mille chansons qui décrivent cela divinement en son.
Ce passage de l’humain entre, cette sorte de tension, d’inconfort, avant l’émergence du…
Du…
Du whaaaooouuuuuhhhhh.

Et ce plaisir-là dure. Je peux vous l’affirmer.
Pas avec des techniques de retardement artificiel. On le retient parce qu’on est en totale résonance avec lui, on le tient, il est nôtre, on vibre avec lui, on ne cherche pas à avoir le dessus sur lui ou même à l’ériger en trophée.
Ce n’est pas un trophée, ce n’est pas une performance c’est une émergence, l’émergence de notre essence !

Et cela nous allons le découvrir et l’explorer, dans tous les aspects de notre vie.
Dans notre sexualité, mais aussi dans nos activités, dans notre travail.
Oh que ça va être bon ! Que c’est bon !!!!!!!!!!

Et ce sont toutes nos parties qui, ensemble, vont nous aider à créer cela dans nos vies.
Le travail, la rigueur, la persévérance, de manière tout à fait paradoxale aident à ancrer et implanter le relâchement divin.
Pour peu qu’on sache le lâcher quand c’est le bon moment et laisser la place à l’inconnu, le grand saut dans le vide, le bonheur absolu.

A suivre… 🙂

 

L’Humain !

En attendant un jour une de mes vidéos dans le genre de celle-ci, absolument sublime, envers laquelle j’éprouve une énorme dose d’amour, une pincée de jalousie ainsi qu’une énorme dose de frustration (arg c’est trop beau je serai jamais capable d’un truc pareil boouuuuuuuhhh :D).
J’ai pleuré et après, en la montrant à Luc et Steph, j’ai encore pleuré, elle est MAGNIFIQUE….!!!!!

En attendant mon nouveau site « L’humain » sur lequel j’essaie de bosser chaque jour… 🙂
Je Raaaaaaammmmmme………….!!!!
Y a du boulot…………..

En attendant donc voici les bases de ce que je veux/vais transmettre dans cette nouvelle phase riche de ma vie :


Ensuite, les mots reçus par Sophie qui me les avait transmis sur cette image sublime, bien avant les textes sur le feu sacré, ils sont à la base du feu sacré, c’est même la règle d’or du feu sacré (un sacré boulot cet apprentissage du lâcher prise, on a juste l’impression qu’on va exploser ou tomber à la renverse ou que tout lâche et qu’y aura plus rien… ben si en fait… y a le bonheur :-)) :

Régle d'or du feu sacré

Et pour finir, message de Yogi tea hier, c’est juste trop ça :

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Allez, on finit avec une pointe d’humour (c’est ma bouteille et… Celle de Steph :D) :

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Je vous envoie tout plein d’Amour, de lumière, de paix, de chaude, torride, sauvage vibrante humanité ❤

 

Le feu sacré, le côté obscur de la force

Note : aujourd’hui, j’accompagne les personnes, en mots et en soins énergétiques, et je forme à l’Art de la guérison. Pour plus de renseignements, pour trouver un espace d’accueil, de partage et d’entraide pour gérer vos difficultés d’humain sur la voie de l’évolution, je vous invite à vous rendre sur http://www.etrehumain.fr. à bientôt, peut-être « en vrai » 🙂

 Apprivoiser le feu sacré, en route vers la maîtrise du feu
 Le feu sacré, partie 1 : introduction, symptômes
 Le feu sacré, explications

Je suis déjà là pour la suite.
Vous parler de quelque chose de franchement moins cool mais qui pourtant, a son importance…
Ça fait des années que je me débats avec ce putain de côté obscur… Celui qui a montré le bout de son nez depuis le début de mon cheminement.
Moi, fille parfaitement équilibrée, sans aucune angoisse, jamais, vraiment !
Sans une once de problème (hem… sauf quand même mon corps pétri de douleurs… :D), je commence à me soigner, tout doucement et voilà que des sensations abominables prennent corps en moi, suscitant moult questionnements et une très grande culpabilité.
Le début du combat.

L’ombre et la lumière.
Mon corps lui, assez vite, ne me fera plus mal mais ce que je vais sentir alors…

Revenons à nos moutons.
Je disais que le feu sacré avait un rapport avec le lâcher prise et une acceptation totale de notre humanité, dans toutes ses dimensions.

La veille du retour de ma flamme, j’avais eu des énormes angoisses et ça faisait quelques jours qu’une petite voix me disait qu’il était temps pour moi d’apprendre à les accueillir.
En fait, ça fait des années que je le sais et que je le fais même, mais voyez-vous, il se passe un certain temps entre ce qu’on comprend mentalement et ce qu’on se met vraiment à incarner.
Et aussi, au début ça prend énormément d’énergie, comme tout ce qui est nouveau et après, ça devient de plus en plus facile.
Donc ce soir-là, j’essaye d’accueillir, avec une énorme énorme peur à la clé qui me criait “tabou tabou tabou, écarte-toi de ça, c’est malsain, ça va te faire du mal, attention attention, fuis, fais quelque chose, lis une prière, n’importe quoi !!!” mais surtout une sensation de nausée, de malaise intense accompagnait cela; sensation que je connais bien en fait en soin, sur moi-même ou sur quelqu’un d’autre, ça m’arrive souvent de ressentir des trucs énormes, pas cools du tout, et parfois même une nausée qui monte qui monte avant de ppfffffff disparaître, souvent le corps réagit à ce moment là.

Et aussi, une autre voix, tranquillou qui me soufflait : “il est temps, tu peux le faire, tu l’a déjà fait, ça fait partie de ce que tu es et de ce que tu as à faire”.
Ouais, je sais, ça a l’air évident comme ça mais je peux vous dire qu’au coeur de l’angoisse, ça l’est pas. Vous vous dites juste : “quelle est la voix juste putain de merde…!!!!!!!??”
Parce que cette sensation – que ceux qui ont vécu l’angoisse connaissent bien – viscérale, ancestrale, monumentale qui vous prend à la gorge et vous plonge dans la terreur est indescriptible, la mort, à ce moment-là serait souhaitable, je vous le dis franchement.

Et pourtant… On ne meurt pas, on ne veut pas mourir. Ça aussi c’est franchement pas cool…
Ben oui parce que, on a bossé en amont, à ce moment on a compris que la vie ne s’arrêtait pas sur terre, qu’on était responsable de soi-même, qu’on avait un grand pouvoir, qu’on était sur terre pour apprendre, pour évoluer, pas pour se tuer.
Alors ça aide, déjà à pas se précipiter sur n’importe quel moyen de se tuer.

Et après…???!!!
Chaque fois je me dis mais pourquoi ???
Qu’est ce que j’ai à comprendre ?
Qu’est ce que j’ai à apprendre….!!!!?? Putain de bordel de merde!!!!
Rrrrahhhhhhhhhha !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Et chaque fois je suis tombée dans ce piège, cette croyance profondément ancrée en moi : je me trompe, j’ai pas compris, je suis pas prête, je suis pas stable. (bon en même temps, quelque part, c’est vrai que j’avais pas trop compris :D).
Je vous passe les moments d’illumination sur mon chemin, qui m’ont fait sentir dans tout mon être que tout, vraiment tout, était parfait.

Donc chaque fois après ces crises d’angoisse : on oublie, c’est fini, ça se reproduira plus.
Sauf que…. Encore et encore, de plus en plus souvent, comme une apogée de l‘ombre jamais atteinte auparavant, surtout ces derniers temps, les angoisses sont revenues, la sensation terrible, ma plus grande peur, elle encore.

« Putain mais elle va jamais me lâcher…??!! »

Bon, pardonnez toutes ces digressions et cette manière un peu brute d’écriture, c’est qu’elle m’éclaire quand je la libère ainsi (et puis, j’ai bon espoir qu’elle éclaire d’autres qui seraient dans le même chemin que moi ;)), après je reviendrai plus apaisée et plus structurée. 🙂

Donc la veille, je parviens à accueillir l’angoisse dans un lâcher prise auquel je m’entraîne depuis tant de temps…!
…… Je perçois alors une lumière d’une intensité remarquable qui s’étend en mon sein et me dilate. Expérience fabuleuse.
S’ensuit un bien-être, une détente magnifique, je rigole avec mes hommes et le matin, le feu sacré revient.

***

Lendemain du feu sacré

Sensation que je connais bien : je me sens mal, je me sens angoissée, je me sens vidée, privée de ce cadeau qui m’est offert, certes, de plus en plus fréquemment.
A ce stade, si proche de ce quelque chose que je sens qui bloque encore sans savoir ce que ça peut être, le manque est pire encore, le vide plus terrible.
A côtoyer la lumière d’aussi prêt et de plus en plus fréquemment, je peux vous dire que le choc est violent.

Bon, c’est pas comme si j’avais pas connu ce genre d’épisode genre un million de fois.
Vais-je me ruer dans la rumination retour en arrière “qu’est ce que j’ai mal fait ? Qu’est ce que j’ai pas compris..???!!!!” ?
Non, pas cette fois.
Ni même dans ce scénario dont j’ai fait le tour à peu près mille fois :
C’est l’après feu, tu t’es enflammée, t’aurais pas dû, voilà, punie !”

A nouveau, je pose mes mains sur moi, et bien sûr, l’angoisse augmente alors.
“Merde merde ce putain de Reiki ne me fait pas du bien ggrrrrrrrrrr”
Je tiens bon, réitère l’expérience de l’avant veille, j’accueille ce gros truc que je sens coincé là dans mon ventre qui se serre, dieu quelle énergie mise dans cette action…!
Je l‘accueille avec amour.

Ouais alors ça a l’air simple comme ça mais c’est juste quelque chose qu’on n’a pas du tout, même jamais appris. C’est même l’exact inverse qu’on nous a appris, c’est :
“Non, tu pleures pas, ça y eesssssst c’est finiiiii. Arrête maintenant.
– Mais non putain c’est pas fini, laisse-moi m’arrêter, prends soin de moi espèce d’humain déshumanisé !”
Heu pardon, je m’emporte…

Et là, je reçois ce message :

« A toi, l’humain, guérisseur.
Cette fonction s’ouvre massivement chez beaucoup d’humains actuellement car c’est le moment.
De ce fait tu côtoies le mal, cela fait partie de ton évolution et de ta fonction, choisie avant de t’incarner.
Tu dois désormais te libérer de la culpabilité et du jugement à l’égard de ce mal que tu côtoies par le biais même de ta fonction.
Tu transformes ce mal en bien à chaque instant et tu en es inconscient !
Et lorsque ce mal te ronge, que tu ne sais plus qu’en faire, tu te juges, cela doit cesser !
Tu apprends à transformer ce mal, parfois cela t’est facile, d’autres fois plus difficile, accepte cela !
Cesse de te blâmer !
Le positiver n’est pas un but en soi, c’est ton outil de transformation, il n’est pas le seul,
rappelle-toi de l’accueil, de tout, tout ce qui passe en toi, bien comme mal.
Retour à la source, élévation, guérison, voilà ta fonction.
Mouvement, accueil, compassion. »

Je ressens un soulagement. Je me sens emplie de gratitude et une petite joie fait irruption.
Soudain j’me dis, putain mais ça sert à rien ces mots, je me sens toujours aussi mal et je peux même pas en faire un texte et le publier, ça me fout trop la honte. Ce doute encore, aaaahhhhh, que je connais bien…

Le travail

J’essaye alors de travailler comme je l’ai toujours fait en pleine conscience.
Quelque chose monte, monte en moi, ô je connais bien ça…
Une rage, mêlée à un désespoir d’une intensité qui pourrait faire exploser tout autour.
J’essaie de canaliser cette rage à coup de respiration, mantras. C’est juste énorme de canaliser ce flux-là.
Je réalise que le travail ne se situe plus là. Je dois alors lâcher tout ça et accueillir.
Ouais mais putain, si je lâche ça explose quoi…!
Je me shoote à coup de fleurs de Bach (ouais je sais, c’est soft, j’ai toujours été raisonnable dans ce domaine :D), Rescue pour le côté ça va exploser et la peur, Pine pour ma culpabilité et Holly pour ma colère…
Je me centre, ce travail-là est quand même super utile et alors… Un petit mot est tombé par terre : partage.

Grrrrrrr Je le sais !!!! Mais il y a une peur à me livrer, parler de ce qui m’effraie, je voudrais juste m’en détourner, être seulement dans la lumière.

J’ai peur de faire vivre cette ombre.
J’ai peur d’accueillir mon humanité si longtemps bafouée et reniée.

Cette ombre est lumineuse….

Soudain me vient l’envie de partager ce conte pour illustrer ce propos si étrange à expliquer, je l’ai découvert il y a quelques mois, je l’ai lu et relu à haute voix, en pleurant à chaque fois.
Dieu que ça prend du temps pour ancrer ce que l’on sent depuis si longtemps…!
Voici un extrait de La Tarasque (une jeune fille rencontre la bête qui a semé la terreur sur une terre en commettant d’innombrables meurtres) :
Discours entre la bête et la fille (cliquer sur chaque image pour la voir en grand) :
Lisez-le, faites pas les flemmards, ce conte est trop trop beau…!

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Pour finir, j’ai apprivoisé ma peur et je me suis confiée, contre toutes les voix de ma raison, avec la voix de mon cœur.
A Stéphane, ma tendre moitié.
Merci mon Stéphane, à force, lui aussi a appris à accueillir, sans juger, sans chercher à me raisonner, juste être là, pour moi (et ne vous y trompez pas genre : « ooooh troooop de chance ! », on a sacrément galéré avant d’en arriver là, je peux vous l’affirmer alors tenez bon !).

L’Univers aujourd’hui a répondu à chacune de mes peurs exprimées hier, synchronicités hallucinantes, merveilleux clins d’œil de l’univers, c’est vraiment beau, merci.

Le cœur de l’Humain est d’une puissance phénoménale, il est pure lumière.

Cette lumière projette l’amour le plus pur et l‘ombre la plus terrible.

Une puissance inimaginable et une vulnérabilité totale.
Je crois que les deux se tempèrent et s’équilibrent.

Dévoiler, exprimer et incarner qui je suis est la chose la plus terrifiante et la plus difficile qu’il m’ait été donné de vivre.
Mais le train est lancé, désormais je ne peux plus l’arrêter. 🙂

 

Ode à ta naissance

Fermez les yeux,
Posez les mains sur votre ventre,
là, en votre centre.
Ici il y a votre soleil unique,
celui-là qui cherche à briller.
Il se sent à l’étroit ces temps-ci,
c’est qu’il a grandi.

Au départ il n’était qu’une infime lueur,
toute petite, il ne demandait pas grand chose
là, tapi dans l’obscurité.

Et puis, voilà qu’il s’est enflammé
il a voulu éclairer,
manifester toute sa beauté,
faire ce pour quoi il était fait,
il s’est mis à briller, briller !

Il a demandé plus d’espace,
il a bougé, oh ! Vous le sentez ???!!!
Il demande de l’espace, il cherche à trouver sa place,
il bouge, encore !

Ne sens-tu pas les coups qu’il te donne ?

Et toi tu déraisonnes, ballotté d’un côté
de l’autre de tes pensées,
resserrant alors cet espace sacré.
A lui seul il était alloué,
depuis que tu étais né !

Ecoute-le,
souffle, souffle comme le vent sur toutes ces pensées,
sur tout ce qui a été !
Il est là désormais.

Nul besoin de te battre,
de se refermer,
de le refuser, de le nier
juste l’écouter et le laisser,
ô le laisser s’exprimer !

Ecoute-le, je crois qu’il te chante une chanson,
oui, c’est cela il prend place dans sa maison.
Qu’il est doux, ô qu’il est doux
d’être enfin à la maison.

***

Te rappelles-tu ô Femme de ces cris,
de ce hurlement, rauque, animal,
ton corps tendu crispé, dans une douleur indicible,
t’avait livré le secret, celui-là, longtemps demeuré voilé ?

Te rappelles-tu la peur, peur de mourir, peur de t’évanouir,
peur de ne pouvoir y parvenir,
sensation que ce fut impossible,
l’envie de renoncer,
l’impression pourtant de ne pouvoir y réchapper,
de devoir finalement céder,
au risque peut-être, d’y rester ?

Te rappelles-tu alors de cette infinie clarté
de ce bien-être inespéré
au moment où il est né ?

***

Il est tout jeune,
si fragile,
c’est un bébé,
il a besoin d’être câliné,
il a besoin de se reposer,
il a grand besoin de calme et de paix.

Il réclame tant de nourriture !
Un abri, un changement dans le rythme de vie,
il demande à ce que tu vois le monde avec d’autres yeux !

Il demande à faire connaissance,
il réclame toujours plus de présence !

Parfois, souvent même il pleure, il crie
et tu ne sais pas encore bien ce qu’il dit
et tu te désespères,
et tu te perds,
et tu te sens perdu, démuni et confus,

Mais patience…!

Ce n’est là que le début d’une aventure immense
en route vers l’expression de celui que tu es.

Ce soleil-là qui ne demande qu’à briller,
depuis que tu es né.

Le reiki, l’amour ! partie 2

Retour vers : Le reiki, l’amour ! Partie 1

Les transmissions énergétiques, un don

Le reiki est une transmission orale de maître à élève qui remonte à Mikao Usui, nous avons la lignée (écrite, avec les noms des différents maîtres)  quand nous recevons l’initiation.
La transmission se fait par le biais d’un “rituel” : les transmissions énergétiques.
Celles-ci en quelque sorte réveillent en nous ce qui a toujours été là, d’après moi : cette capacité à prendre soin de soi et des autres, avec nos mains, ce pouvoir de guérison inscrit en chacun de nous.
Elles transmettent aussi, il me semble tout le “travail” de la lignée.

C’est un don qui vous est fait (en tous cas je le ressens comme ça !), véritablement, lors de l’initiation, un don de toute une lignée d’êtres humains éclairés qui vous transmettent gracieusement ce don, sans que vous n’ayez rien à faire, sans que vous n’ayez “mérité” quoi que ce soit.
Ce don bien évidemment ne résulte pas d’un travail acharné et mérité de votre part mais d’une main tendue d’autres humains avant vous et autour de vous. Ce don ne vient pas de vous, l’énergie que vous utilisez ne vient pas de vous.
Ouf ! Enfin, l’attention est déplacé, l’ego en prend pour son grade, le lâcher prise devient accessible ici ! 🙂 (oui, je ne dirais pas facile parce qu’on rencontre des résistances aussi dans le reiki ! :D)

Parce que ces Hommes ont souhaité ardemment, souhait que je porte dans mon cœur aujourd’hui, partager, transmettre à tous, sans aucune restriction, ce merveilleux pouvoir que nous avons là, dans notre coeur, dans nos mains, pour prendre soin de soi et de l’Autre.
Mais surtout, ils ont souhaité que ce travail qu’ils avaient accompli, que ce petit pas soit transmis et qu’il s’étende, que d’autres pas suivent, se poursuivent, ensemble, ralliés, jusqu’à devenir de grands pas, jusqu’à faire émerger au grand jour l’Amour, et ce, avec de plus en plus de facilité et en toute simplicité, parce que nous sommes tous reliés, parce que nous sommes aidés !

Je ressens très fortement aujourd’hui mon appartenance à cette lignée reiki, de la même manière que je ressens le lien très fort de ma lignée familiale.
Je ressens un lien très très fort avec mon maître reiki.
Je tiens à préciser ici à ceux que ça ferait partir en courant (comme moi auparavant) que le terme “maître” se rapporte à celui qui maîtrise son art et rien d’autre.
Un “bon” maître reiki (comme un bon parent !) pour moi est empli de bienveillance, toujours à l’écoute, dans une grand humilité, profondément Humain.
Je crois que dans cette Humanité consciente réside le plus grand des pouvoirs.

Les effets du reiki

Découverte de ce que nous sommes au fond.

Être Soi.

Connais-tu ce qui est juste pour Toi ?

Je vais essayer de parler tout d’abord des effets de manière générale, avant de partager avec vous les effets sur moi.
Là encore réside toute la beauté et la force du reiki.
Le reiki va vous apporter naturellement, à votre rythme, tout ce qui est bon pour vous.
Ou plutôt, j’adore le terme plus neutre de mon maître reiki : ce qui est juste pour vous.
Personne ne sait ce qui est juste pour l’autre, mon maître reiki a conscience qu’elle ne sait pas ce qui est juste pour moi, moi seule le sais et le découvrirai en pratiquant le reiki.
Je pourrai être aidée aussi, bien sûr, dans la quête de ce qui est juste pour moi.

Et cela s’en ressent dans les ateliers où nous partageons notre expérience du reiki : chacun le vit différemment, le voit différemment et en parle différemment et partage cette belle diversité en toute liberté.

Je le répète, le reiki est un enseignement libre de toute doctrine, de toute religion ou de tout enseignement spirituel.

Mais alors que les effets concrets sur notre vie diffèrent, nous nous rejoignons tous dans le plaisir que nous avons à pratiquer le reiki et les effets que nous constatons tous, et ce, dans tous les domaines de notre vie, à notre grande surprise au début :

– ressenti de l’amour en nous et autour de nous,
– intuition grandissante avec des meilleures prises de décision,
– soulagement de douleurs diverses,
– sentiment d’appartenir à un grand tout, prise de conscience d’une “autre” réalité, pour certains totalement méconnue avant,
– intégration au rythme de chacun de cette “part spirituelle” en nous (sur laquelle chacun mettra ses mots !),
– confiance grandissante en soi, dans l’autre et dans tout ce qui nous arrive,
– sentiment de responsabilité,
– meilleure maîtrise de la peur, de la colère et du stress,
– connaissance de soi,
– ouverture et curiosité grandissante,
– respect, bienveillance envers soi et les autres qui s’installe naturellement,
– joie grandissante,
– conscience de l’importance de l’ici et maintenant.

Vous n’imaginez pas le plaisir que c’est de se retrouver, entre personnes conscientes, bienveillantes et ouvertes, surtout au début (plus qu’un plaisir, c’est presqu’une nécessité, tant que la confiance manque), pour certains d’entre nous qui ont connu une brusque ouverture de conscience (ou une ouverture tout court sans la conscience qui va avec, ce qui est relativement fréquent !) avant même d’être accompagnés par un outil ou les personnes justes pour aider à canaliser et à intégrer ce qu’une ouverture des perceptions peut occasionner : confusion, paradoxes, peur, de la folie notamment, manque de confiance en soi, souffrance, angoisses, dépression, etc.

Et petit à petit, une cohérence se crée entre ce que nous sommes, ce que nous disons et ce que nous faisons.
Cette cohérence je crois apporte un équilibre, certes mouvant (que nous réajustons chaque jour !) qui apporte joie, maîtrise et santé.

Ce que j’ai découvert, moi, avec le reiki.

Comme dans le reiki, il n’y a aucune indication de ce que l’on doit faire ou penser pendant le soin, et bien c’est une extraordinaire occasion de nous observer dans tout ce qui nous compose, sans biais, à l’état brut et je trouve cela énorme !!!

Chaque jour où je me fais un soin, ma connaissance, ma conscience, l’acceptation de tout ce qui me compose, l’amour et la confiance grandissent en moi.

Mouvance de la vie 

Chaque soin, absolument chaque soin et les effets qui en découlent sont différents et ceci vaut aussi quand on fait un soin à quelqu’un.

juste pour aujourd’hui, renouveler son regard, tout axer sur l’observation.
L’analyse d’hier, l’étiquette posée hier est forcément erronée en ce jour nouveau où tout a changé !

Acceptation de tout ce qui me compose : le soin quotidien nous fait approcher la palette infinie de ce qui nous compose et tout ce qui nous compose est, tout ce qui nous compose n’a pas à être jugé, comment pourrions nous dire que cela ne devrait pas être là si c’est là… ?
Cela s’est fait naturellement parce que j’ai senti nettement, en soin, quand je n’acceptais pas quelque chose que ça « bloquait » et me faisait du mal, dans mon corps ou dans ma tête.

Accès à “la source”,  “la lumière”, “l’énergie” qui me fait sentir que tout est possible.
En effet, certains soins ont été une véritable illumination ponctuée de visions absolument magnifiques et libératrices. Ces soins représentent des prises de conscience déterminantes de notre potentiel illimité, du grand pouvoir qui réside en nous et qui est bien plus grand que nous!

Accès à nos limites dont on comprend qu’elles sont illusoires mais que tant qu’elles demeurent elles sont réelles, acceptation, respect de ces limites.
Certains soins, on sent nettement ces limites, on sent des résistances, des tensions et naturellement, on commence à apprendre, à comprendre, aimer et accepter. C’est ce qui est.

Accès à nos émotions, nos humeurs.
Certains soins on pleure, d’autres on rit, d’autres on est bouleversé. Certaines fois on s’ennuie pendant un soin, d’autres fois on est exalté.
Petit à petit on prend du recul sur nos émotions qui vont et viennent et on décèle aussi quelque chose de très stable qui n’est pas de l’ordre de nos émotions, qui est toujours là.

–  Accès à notre mental.
Durant certains soins, le vélo dans la tête ne s’arrête pas et on assiste médusé au flot ininterrompu, sans aucun contrôle, de nos pensées…

Accès à notre corps par des perceptions physiques.
Certains soins verront une douleur se raviver, se réveiller ou cesser, on pourra sentir des fourmillements, de la chaleur, des frissons, etc.

Accès à une grande souffrance physique et/ou morale qui nous habite.
Certains soins on assistera, dans une grande détresse, à cette humeur morose qui grandit, grandit et soudain se voit soulagée… ou pas !
Ces moments ne sont pas évidents, la conscience grandissante et la transformation représentent de véritables épreuves dignes des douze travaux d’Hercule mais quels trésors nous trouvons à l’issue de ces épreuves… !

–  Accès à notre pouvoir de maîtrise.
On va s’amuser et constater dans certains soins que nous avons une capacité à nous centrer qui “potentialise” l’énergie et ses effets.
On va s’amuser à se servir dans certains soins de la visualisation mentale et de ses grands pouvoirs.
Petit à petit on prend confiance et conscience de tout ce que l’on peut faire avec tout ce qui nous compose en tant qu’être humain, comme un enfant qui apprendrait, émerveillé, à marcher.
Et bien on apprend à Vivre et cette vie là, au début nous semble magique, extraordinaire…!

Découverte d’une palette infinie de perceptions avec les biais et les limites que ces perceptions supposent, quête d’un moyen d’élargissement de ces perceptions.
Je découvre que selon si je déplace mon intention et mon attention dans mes mains, dans ma tête où dans l’écoute du corps de l’autre, dans ce que je vois ou dans ce que je ressens, les choses sont différentes.

→ Conscience de l’importance du recul de nos perceptions limitantes, découverte de l’importance de l’amour pour chaque biais, chaque perception qui peut présenter un intérêt selon les cas.

 Apprendre à faire confiance, à recevoir, lâcher prise.
Quand vous voyez qu’alors que vous ne faites aucun effort, que vous n’étiez pas centré, quelque chose s’est débloqué, quelque chose vous a soutenu, « on » a pris soin de vous, sans vous, sans le mental.
Le lâcher prise se fait alors naturellement. Il est important de le dire, tout se fait dans le reiki, sans rien faire.
On découvre même qu’au moins on en fait au plus les choses se font en quelque sorte. Il y a du travail bien sûr mais ce n’est pas un travail qu’on a l’habitude de faire, comme on nous a appris. C’est tout autre chose.

– Modification qui se fait naturellement dans le mode vie, la nourriture.
Dans mon cas, dégoût pour l’alcool (que je buvais modérément, à l’occasion et que je ne voulais pas spécialement arrêter), dégoût pour la cigarette, inspiration soudaine pour créer sous toutes ses formes, inspiration pour cuisiner, équilibre naturel dans ce que je mange, je « sens » quand je dois arrêter de manger gras ou sucré, sans non plus m’en priver ou rejeter quelque nourriture que ce soit.

– De manière générale, une grande conscience de mon corps, de mes pensées, de mes émotions, de mes compulsions, de mes peurs, de mes angoisses, de tout ce que je suis.

Une joie, indescriptible… De celle qu’on approche de manière si brève à certains moments de notre vie, qui s’installe, confortablement, durablement.
Le bonheur.
Oui, je peux vous confier ici, en toute sincérité que je suis heureuse.
J’ai toujours des hauts et des bas, des peurs, parfois je me sens triste, oui,
je suis un être humain, heureux de l’être. 🙂

– Nouvelle vision du monde.
La perception du monde et le regard change car ceux-ci sont déplacés (ce n’est plus le seul mental dictateur qui observe mais un concert réuni en une divine harmonie qui perçoit), une réorganisation complète, en quelque sorte, se fait et ouvre la voie à des perceptions totalement renouvelées.

Mais là, ça demande de développer, ce sera dans un prochain texte (et sûrement plus tard, un livre car il y a beaucoup beaucoup de choses à dire…!!!) car mon voyage, mon beau voyage prend ici un tournant décisif…

Pardon pour le côté un peu listé de ce texte, ça m’est venu comme ça et finalement pourquoi pas ?
Aussi, pardon si j’ai oublié des choses, c’est pas évident de chercher à faire concis et de se rappeler de la myriade d’effets de ma pratique quotidienne du reiki.

Enfin, il manque la partie soin à l’autre, magnifique, merveilleuse, essentielle dans ma vie puisque qu’aujourd’hui je fais des soins aux autres, cela viendra plus tard !

Je voudrais clôturer ce texte avec les cinq principes du reiki :

Juste pour aujourd’hui,

Libère-toi de la peur,
Libère-toi de la colère,
Montre de la gratitude envers tout ce qui vit,
Fais ton travail honnêtement,
Soi bon envers toi-même et envers autrui.

Le Reiki, la GUERISON, partie 3

Le reiki, l’amour ! Partie 1

Je suis un être humain,

parfois j’ai peur,
parfois j’ai mal,
parfois je suis fatiguée,
j’ai des hauts, des bas,
parfois je brûle de passion,
parfois je suis remplie d’une grande énergie,
parfois je suis plongée au cœur d’une joie indescriptible.
Je suis consciente, chaque jour,
consciente du mouvement qui m’habite,
le mouvement de la vie.
Je suis un être humain.

Et toujours, toujours, il y a cette flamme inaltérable.
Cette lumière, ce cœur, mon cœur, à l’intérieur, à l’extérieur,
qui m’éclaire, me guide, me répare, me console,
me remplit d’amour, chaque jour plus depuis que j’ai appris à l’entretenir, à entrer à son contact, par le biais du reiki,
avec simplement mes mains, réceptacle sacré, posées sur moi, chaque jour.

Je suis un être humain, vulnérable, puissant, mouvant, relié, en amour.
Je suis heureuse.

Enfin j’écris ce texte prévu depuis si longtemps au sujet du reiki qui est devenu ma pratique spirituelle quotidienne.
La vie m’a mis à plusieurs reprises au contact “d’autre chose” : brusques ouvertures de conscience, expériences mystiques avec toutes les joies, les difficultés et les souffrances que cela peut occasionner.
J’ai toujours aussi ressenti beaucoup d’amour dans mon cœur.

Je ne crois pas qu’une ouverture de conscience se fasse forcément dans d’atroces douleurs (aux côtés d’une joie incommensurable !) mais je crois que c’est très souvent le cas pour l’instant.
Il me semble que cette souffrance, qui peut mener à la folie ou au suicide, demeure aujourd’hui parce qu’il y a un manque d’intégration de ces expériences “extraordinaires”.

Je crois que dans d’autres cas aussi il y a une grande énergie qui contient toute manifestation qui cherche pourtant à poindre et que l’on peut ressentir sans pouvoir mettre de mots, ce qui peut causer une grande fatigue, un grand désespoir ou des angoisses.
Je crois qu’il est important pour ceux qui sont amenés à vivre cela d’avoir un outil (le reiki en est un) pour canaliser cette incroyable énergie, pour intégrer, en conscience, toutes les parties de ce que nous sommes.

Ce que nous sommes, Êtres humains, est d’une beauté fulgurante, complexe et simple, paradoxale, évidente, passionnante !

A celui qui a la chance d’approcher cette incroyable, infinie (!) diversité de la nature humaine, à celui-là plus que tout autre il incombe d’apprendre à se maîtriser, à se connaître, à être patient et surtout, surtout, tolérant, aimant et confiant envers lui-même, envers chacune de ses manifestations d’être humain en vie.
Et aujourd’hui nous avons la chance de voir les outils se multiplier pour apprendre à nous connaître !

Ces outils sont là pour tous ceux qui, expériences mystiques ou pas, se sentent attirés pour une quelconque raison et qui auront ainsi la chance d’approcher la merveilleuse nature humaine et ses possibilités infinies !

Je fais une petite appartée ici qui a son importance avant de commencer.
Je rappelle que le reiki est un enseignement libre de toute doctrine, de toute religion ou de tout enseignement spirituel, je parle de celui que l’on m’a enseigné.
On rencontre dans les ateliers reiki des gens de tous horizons, de tous âges, hommes, femmes, médecins, infirmiers, boulangers, thérapeutes, informaticiens, employés de mairies, etc.
Des personnes de toutes confessions ou religions ou bien athées.
Des ados (et même les enfants peuvent être initiés au reiki, à partir d’environ 8/10 ans) comme des personnes âgées de 70 ans, je parle de ce que j’ai vu dans les ateliers auxquels je participe deux fois par mois.

La simplicité

Le reiki que l’on m’a transmis est le reiki Usui.
Je précise cela parce que les branches sont diverses aujourd’hui mais toutes ont la même origine : Mikao Usui.

Je vais reprendre, pour commencer, la définition que nous a rapportée Odile Dahan (mon maître reiki), transmise par Hyakuten Inamoto :

“Tu lèves les mains au ciel, tu les poses, et tu souris…..”

Voilà vraiment l’essence du reiki, c’est aussi simple que ça.
Je crois que dans cette simplicité réside toute la puissance du reiki.
Je me suis longtemps interrogée sur la spécificité du reiki, notamment :

  • différences par rapport au magnétisme,
  • différences par rapport à la méditation,
  • est-ce que si quelqu’un pose les mains sur lui, exactement comme indiqué dans le reiki, sans s’initier, les effets seront différents de celui qui a été initié ?
  • Différences avec d’autres disciplines dites “énergétiques” comme le yoga, le Qi gong, etc., dont j’ai observé des effets très proches.
  • Différences avec d’autres disciplines/outils pour entrer au cœur de soi et reprendre possession de toutes nos capacités comme la pleine conscience par exemple.

D’autant que je suis persuadée que tout outil est intéressant et qu’il convient de trouver celui qui nous parle.
Mais alors… quelle spécificité du reiki par rapport à tout outil que l’on peut trouver en grand nombre aujourd’hui pour prendre soin de soi et “faire circuler l’énergie”?

Un outil sacré

En avançant avec le reiki, en poursuivant mon cheminement avec cet outil magnifique depuis un an et demi, en l’expérimentant de manière assez intensive chaque jour, je puis témoigner de la puissance de cet outil, de sa spécificité, de son caractère unique, sacré.
Je ressens aujourd’hui un amour, une gratitude immense pour cet enseignement, pour son initiateur : Mikao Usui.
Pas de cet amour qui vous enferme, qui vous attache mais de cet amour qui prend corps en vous dans chacune de vos cellules, qui vous porte, vous élève, qui vous mène, loin, loin, vers tous les horizons, sans plus aucune barrière, sans plus aucune frontière !

Pour moi le reiki est Amour, oui, c’est avec l’amour que je “travaille” chaque jour.

La facilité, le lâcher prise

Pratiquer le reiki chaque jour, c’est prendre soin de Soi dans sa totalité.
Ici, on ne prend pas soin en particulier du corps, de l’âme ou du mental, c’est une appréhension globale de l’être qui se fait tout naturellement au contact des mains, ce réceptacle sacré, disais-je.
Les mains, vos mains, regardez-les, voyez comme elles sont sensibles, capables de détecter la moindre gouttelette d’eau, la moindre fluctuation de chaleur, ces mains, vos mains qui se tendent vers l’autre, afin de lui donner, qui se tendent vers l’autre afin de recevoir, ces mains qui portent l’enfant, ces mains qui caressent, modulent à l’infini le toucher, doux ou appuyé, ces mains, vos mains, reliées au divin !

Pour une fois dans un enseignement, on ne vous dit pas de faire comme ci ou comme ça, on ne vous exhorte pas à ne plus penser ou à vider votre esprit ou pire, à vous concentrer, ici vous êtes invité tout naturellement et en douceur, à lâcher prise, pas parce qu’on vous le dit (rien de pire pour obtenir l’effet inverse que l’injonction : “vous devez lâcher prise”… :D) mais parce qu’on vous dit simplement de poser les mains et de laisser passer l’énergie de l’univers, en toute neutralité.
Et poser les mains, automatiquement, sans “travail”, c’est-à-dire sans forcer, est un lâcher prise.

Lâcher prise n’est pas une attitude de relâchement, de résignation, c’est tout le contraire, C’est se tenir, détendu, les mains ouvertes, tournées vers le ciel et savourer, accueillir ce qui s’y dépose alors, contre toute attente…

Je crois, pour avoir longuement observé mes pensées qu’un enseignement qui ne préconise rien et qui propose, en toute simplicité simplement un geste, est un grand, un précieux enseignement pour l’humain d’aujourd’hui, habitué à fonctionner en terme de performance, habitué à tout résoudre par le mental, habitué à tout résoudre par lui-même.
Nous avons tant appris, tant ingurgité…!
Quel soulagement que de se voir proposer un enseignement simple, axé avant tout sur l’expérience, de mettre un peu sa tête au repos.

En effet, l’enseignement est  très court en reiki, il se fait sur un week-end (très très dense, comme on ne peut se l’imaginer avant de l’avoir vécu…!) pour le premier degré, l’essentiel se faisant chez soi (et lors des ateliers de pratique proposés par la suite), en soin quotidien de 15 minutes sur soi et tout le reste de notre vie, en l’expérimentant !

J’ai eu beaucoup de mal – et je parle ici en mon nom bien sûr ! – avec d’autres enseignements qui pourtant me parlaient beaucoup (et que j’ai beaucoup pratiqué) comme le yoga ou la pratique de la pleine conscience, de la méditation.
Déjà il me manquait cette autonomie qui m’est si chère de pouvoir prendre soin de moi seule en toutes circonstances, avec mes mains qui ne me quitteront jamais, contrairement à certaines disciplines.
Mais surtout il y a des voix bien installées en moi, des bourreaux qui jugent en permanence ce que je fais, si je le fais bien ou mal.
Ces voix qui, tout à fait insidieusement, reprennent mon besoin d’être moi-même, d’être heureuse, d’être pleinement humain, au service de la performance.
Alors bien sûr, avec la pratique, en observant chaque jour mes pensées, j’ai appris à prendre du recul sur ces voix, je pratique d’ailleurs souvent la pleine conscience, mais à certains moments, j’ai juste envie de me reposer, de m’étendre et de me laisser guider.
Le vélo tourne alors dans ma tête et au plus j’essaie de “forcer”, d’observer en toute neutralité, au plus le vélo tourne et devient même agressif, la volonté de conscience se transformant en volonté de toute puissance et de performance…
Et bien dans ces moments, hhhuuuuummm, dans ces moments et bien je puis m’étendre en douceur, en légèreté, sans me soucier de si je pense bien ou pas, si je suis consciente ou pas, je puis juste poser les mains sur moi et laisser couler cette merveilleuse énergie, un courant qui, je le sens aujourd’hui, vient de loin, vient de tous ces hommes, ces femmes, qui ont cheminé avant moi, qui ont galéré, avant moi, qui ont résisté, défriché des terres inconnues et déterré, pas à pas, cet amour puissant qui m’est offert aujourd’hui, grâce à eux, simplement, sans travailler, sans forcer, juste en posant les mains sur moi, allongée, dans le plus grand des conforts.

Nous détenons le plus grand des pouvoir en notre centre, oui ; la majorité de ce pouvoir se manifeste quand nous apprenons à faire confiance, à lâcher prise, dans cette position de mains ouvertes au ciel, qui reçoivent alors le don divin, universel, celui qui est dans le cœur de tous les hommes.

Le Reiki, l’amour, partie 2

J’en profite ici pour informer ceux qui seraient intéressés par le reiki, qui voudraient en savoir plus, qui voudraient recevoir un soin gratuit ou simplement me rencontrer ou rencontrer Odile Dahan et d’autres praticiens reiki, que nous serons au salon Japan expo à Marseille les 6, 7 et 8 mars 2015. (seulement les 7 et 8 mars pour moi).

Je vous invite aussi à venir commenter, réagir, partager votre expérience ici, ça me fait super plaisir !!

Je vous rappelle également mon mail : voyageaucoeurdelhumain@gmail.com

A bientôt !! 🙂

L’humain sur la voie d’une conversion spirituelle

Voici un texte écrit il y a bien longtemps, que je n’avais pas terminé à l’époque, le texte s’était arrêté à « la lutte » ! 😀
J’ai enfin pu le terminer. 🙂

Je voudrais parler de l’humain qui doute, qui se questionne, qui réfléchit, qui souffre, qui déteste, qui se met en colère, qui ressent, qui pressent, qui a peur, qui aime, chaque jour.

Je voudrais témoigner de cette profonde remise en question qu’il peut vivre à un moment de sa vie, au cœur d’une grande souffrance, au cœur d’une grande histoire d’amour, au cœur de son être dont il pressent qu’il a quelque chose à lui dire.
Je voudrais parler de l’humain qui croit, qui espère, qui voit la lumière.

Je voudrais parler ici de la foi.

L’être humain peut être amené à vivre une “conversion spirituelle” pour reprendre le terme du philosophe Georges Bastide qui a écrit un livre du même nom.
Je vais commencer par définir de manière trop succincte ce que j’entends par “conversion spirituelle”. Ce terme mériterait un livre entier, je m’inspirerai librement du livre de Georges Batiste pour définir sommairement cette conversion et même pour la suite de cet article.

Par “conversion spirituelle”, j’entends le passage chez l’humain d’une manière de voir le monde, de valeurs anciennes à un nouveau rapport au monde avec de nouvelles valeurs.
Le passage d’une vision dichotomique, morcelée, tiraillée, individualiste à une vision unifiée, un ressenti profond d’unification, de vision globale, profondément différente du monde.
La conversion dont je parle ici n’est pas l’adhésion à telle théorie en vogue mais plutôt un bouleversement de l’être humain dans sa globalité.
Beaucoup ont témoigné de ce qu’ils appellent également, une sorte de renaissance.

Cette vision, cette renaissance est l’aboutissement d’un long processus (ou pas ? :-)) de la conscience qui passera par différentes phases, lentement, difficilement aussi (ou pas ? :-)), ce sera le passage d’une “foi native”, pour reprendre les termes de Georges Bastide, à une autre foi, la “foi convertie”.

La “foi native” serait donc cette manière d’être au monde première, cette période où une certaine partie de la conscience serait “en sommeil”, ce moment où l’on vit, simplement, s’attelant à la tâche de vivre, se divertir, se former, trouver un travail, fonder une famille.

Peut-être, ou plutôt, certainement cette “première vie”, cette première manière d’être au monde sera-t-elle ponctuée de débuts de prises de conscience.
Cet humain qui se questionne de plus en plus, dont le questionnement, la quête et le doute prennent de plus en plus de place va entrer alors dans une lutte constante source de grande souffrance. Cette personne-là, la personne sensible, aime démesurément, elle est en colère aussi, elle se remet tout le temps en question et commence à remettre en question des vérités établies.
Dans la poursuite de sa connaissance, elle commence à se rendre compte qu’il n’y pas une vérité mais mille vérités, que dans chaque théorie, on trouve le pour et le contre. Elle ne parvient plus alors à voir le monde clairement, à l’ancienne manière, de manière catégorique, classifiée, cette manière dichotomique, qui fonctionne par opposition/exclusion. Elle commence à percevoir le tout dans le particulier, le vrai dans le faux, le faux dans le vrai et tout cela est profondément déroutant, tout cela lui paraît être pure folie.

L’impression de folie

La frontière devient moins nette entre le réel et l’imaginaire : les contes, les rêves, les mythes semblent être la réalité.
L’impression, la perception d’être différent des autres, qui renforce ce sentiment de folie.

La perception d’une immensité inappréhensible, trop grande, trop confuse

Les frontières deviennent floues et dans le même temps, la réalité s’agrandit, la conscience s’élargit tant, que cette perception ne peut plus être appréhendée par l’ancien mode de fonctionnement de la raison.

“La conscience malheureuse”

Et puis, si ce cette personne est allée plus loin, si elle poursuit ce chemin de questionnement, de remise en question, elle va commencer à entrer en son cœur et ce qu’elle va y trouver va être très douloureux : de l’agressivité, de la colère, de la douleur, un énorme amour, aussi, de la rage, une énergie, une si grande énergie, l’impression de ne plus pouvoir continuer ainsi, à vivre ainsi, selon cet ancien fonctionnement.
Le divertissement, l’agitation permanente, les informations aliénantes, la télévision, les grands magasins, la société de consommation.

La sensation de quelque chose autre, différent, qui est réel, qui doit être pris en compte et la sensation que la vie réelle, cette ancienne vie a aussi sa place.

Il est très difficile ici de décrire la richesse de ce ressenti qui peine à s’écrire, à se décrire, se catégoriser, on le comprend bien, de par sa nature même. Ici, ce n’est qu’une brève tentative de description. Et il faut garder à l’esprit que certaines choses dans ce processus ne seront pas encore parvenues à la conscience. Elles seront restées à l’état de perception, intuition, ressenti.

Ici nous arrivons à un point crucial. La personne va se blâmer, lourdement. Se détester d’être si égoïste, matérialiste, de se divertir, de n’avoir pas de vraies valeurs, d’avoir mené une vie qui manquait de profondeur, de sens.
Mais il y a autre chose… Ce sentiment profond de désespoir, de grande confusion.

La lutte

Ici va alors commencer une lutte épuisante, celle de la foi native et celle de la foi intuitive, c’est-à-dire en quelque sorte la foi convertie pressentie mais non amorcée.
La perception, l’idée de la foi convertie se fait de plus en plus pressante et en même temps, le changement qu’elle suppose ou plutôt, précision d’une extrême importance, qu’on croit qu’elle suppose, fait extrêmement peur.
L’humain, confronté à son “ancien lui-même” et confronté à la réalité de la foi native que lui renvoie la plupart des autres (et qui le mettent face à des peurs qu’ils partagent), se sentira en faute, fou, différent, fragile, faible, malade. Et son corps sera là pour lui rappeler : il déprime, fatigue vite.

Il sera alors tenté ici de stopper le processus si douloureux, si étrange, dangereux : il faut que j’arrête de me prendre la tête, il faut que je soigne ma dépression, que je revienne dans la vie réelle. Ne suis-je pas en train de devenir fou?

Non, à part si tu décroches, si tu quittes le navire, si tu perds cette confiance que tu as fait grandir en toi, ici tu ne deviens pas fou, tu t’ouvres, tu t’ouvres et la foi s’installe en toi.
Tu peux sentir désormais ta flamme, vive, chaude, chaleureuse, celle qui je te le rappelle, au début te montrait une toute petite lueur.
Le blâme se transforme en amour, ta culpabilité en responsabilité, ton grand savoir en une immense incertitude, incertitude portée par la foi, incertitude qui te permet cette ouverture magnifique : ouverture de ton cœur, épanouissement de tout ton être, paix profonde, sérénité, Vie.

Et ici des frissons me traversent…
Serait-ce les anges ?
Serait-ce dieu ?
Ce que l’on nomme de manière si confuse “énergie” ?
Serait-ce mon cœur ?
Serait-ce l’Autre ?
Serait-ce l’Amour ?
Serait-ce tout à la fois ?
Toi, moi, Lui.
Ici, j’entre dans ce je ne sais pas
et j’accepte enfin de me laisser guider,
toucher, éclairer.
Transmettre la lumière que je porte si fort en moi.

Dans ton cœur, au centre de toi-même,
au centre de la terre,
ici où la lave bouillonne,
où le feu rayonne.

Tu es au contact permanent de cette flamme,

tu connais ton centre,
tu peux t’y rendre autant de fois que tu le souhaites,
chaque fois que tu t’es éloigné un peu trop,
et ce lieu est un lieu d’une paix indescriptible.

Tu te demandes quelle est la nature de ce lieu, pourquoi, comment ?

Et tu te rappelles tout ce que tu as lu, tout ce qu’on t’a transmis mais tu ne te perds plus en arguments, en raisonnements, tu ne rejettes plus rien, tu n’adhères plus à rien, tu ÉCOUTES : ce sont peut-être des anges, c’est peut-être Dieu, peut-être les ancêtres.

Mais ces mots sont sans importance n’est-ce pas ?

Quand ce qui importe c’est d’y être, de le sentir, de l’écouter, de pouvoir s’y ressourcer à loisir.
Ici tout n’est qu’amour et cet amour est en moi, en vous, en nous !
Puissiez-vous vous laisser toucher par cet amour, puissiez vous vous autoriser à entrer à son contact !