Jouir

Ce matin je m’applique à essayer de poursuivre mon projet sur l’Humain.
Cette pression, encore.
Ancienne façon de faire, linéaire, dictatoriale, prévisible, répétitive, soucieuse. Celle qu’on a appris pendant si longtemps.

Quand chaque matin est fondamentalement différent.

Donc, je cherche, encore, je bute je force (traquer l’erreur, juger, menacer, punir, tout ce qu’on a appris et qui est devenu naturel) :
“putain mais qu’est-ce qui va pas chez moi ? Tu vas bosser oui ? Tu vas le pondre ce texte pour ton nouveau site ?”
Peur, colère.
Je respire. (la respiration est magique, l’ego, c’est-à-dire l’ensemble des croyances et du savoir acquis à ce moment-là qui forment notre personnalité, si c’est lui, est automatiquement court-circuité et l’âme peut à nouveau dialoguer)

Est-ce vraiment quelque chose qui ne va pas chez moi ou bien est-ce beaucoup plus simple que ça ?

Ne plus chercher l’erreur

Mais OOOOOOuuuuiiiii ! C’est pourtant si simple !!!!!
Et on a tellement été habitué à ne pas faire simple :
“tu sais mon enfant, c’est pas aussi simple que cela”

Je me rappelle.
Je joins les mains sur mon coeur.
Je prie.
Ma boussole intérieure.

De quoi a besoin mon âme aujourd’hui ?
De quoi a besoin mon feu intérieur ?

Je sens alors mon bas ventre qui s’éclaire, se réchauffe.
“ah ben ça y est, elle comprend !!!!”

Le plaisir.

Voilà ce que mon âme désire que j’explore ici et maintenant dans cette infinie richesse de l’Humain !
Je commence alors à entendre ce délicieux Bic Medium dans ma tête (MERCI Clément !!!!!), il est là derrière moi dans mon salon, les enceintes me balancent le son.

Mmmmmmmmm que c’est bon !
Il fait danser mon corps, me réchauffe le coeur, fait jaillir mon feu intérieur.
Soudain je n’ai plus froid, je quitte ma veste.
Encore cette torsion, cette pression dans mon cou,
“bic medium qu’attends-tu de moi ??????”

Ah là là la musique, c’est trop bon, ça dit des choses que les mots ne peuvent pas dire.
C’est le cœur qui parle dans la musique, toujours.
Cela est passionnant, j’ai fait des études de langues et j’étais passionnée de traduction, j’ai à un moment donné voulu être interprète. En effet, une langue vibre tout à fait différemment.
Le I love you des anglais n’a pas le même effet que notre je t’aime.

Et je ne saurais choisir lequel je préfère, dire si l’un ou l’autre est mieux !

Et le gorgeous…! Et le piacere des italiens, prego…. Mmmmm celui-là je l’adore.
Breakthrough
Ben oui, allez, consultez le dico !! 😉

C’est tout un art, magnifique, que celui de traduire.
Et bien je crois que j’essaie aujourd’hui de traduire chaque jour ce que mon cœur ressent, ce que mon cœur me dit, en mots, en énergie, pour vous, pour moi.
Et ce n’est pas tâche facile.

C’est frustrant !!!!! Parce que ce sera jamais exactement pareil.
C’est enrichissant. Parce que justement, ce pas pareil est nouveau, beau.

Créateur.

Je suis un créateur. Nous sommes des créateurs.
Nous sommes de délicieux co-créateurs comme le dit si bien Lilou Macé.

Le plaisir est le moteur de l’humain. C’est un puissant carburant.
Trop oublié. Trop délaissé.
Travesti qu’il est.
Je ne parle pas du plaisir factice, futile, du divertissement qui nous éloigne au contraire de notre plaisir.
Je ne parle pas non plus de prendre son pied (même si cette jouissance-là en fait partie). Cela est faible à côté, oui, je peux vous l’assurer.

Je parle du plaisir, du désir, authentique, puissant, qui vient de là.
Des tripes,
en Toi.

“Pour jouir du parfum des fleurs” ah ah ah ah ah ah aaaaaaaaaaah (ouais bon faut écouter la chanson pour comprendre sinon c’est pas la peine, tu vas, soit te foutre de ma gueule, soit tout bonnement me prendre pour une folle ! :D)

Le plaisir donc, ce jouir du parfum des fleurs, encore un domaine trop peu exploré de l’humain dans son potentiel extraordinaire, infini !
C’est pas du travail. C’est pas non plus de la pleine conscience, jouir du parfum des fleurs.
Il y a cet effet de totale pleine conscience associé au plaisir, c’est vrai.

Mais l’inverse n’est pas automatique. On peut être pleinement conscient ou présent et ne pas jouir du parfum des fleurs.
Ici c’est autre chose qui est de la partie. Quelque chose de profondément humain je crois.
Parfois je ris en demandant à mes guides si cette jouissance-là, purement terrestre, divinement terrestre est possible, pour eux, dans ce monde éthérique où certes, il n’y pas de tension, où tout coule.

Cette tension, sur terre, que nous avons.
A l’origine de la création.

Ce passage divin entre :
Bic medium, qu’attends-tu de moi ?!!
Et le soudain retournement/relâchement jouissif (et le mot est faible) :

Pour jouir du parfum des fleurs

Et je pourrais citer mille chansons qui décrivent cela divinement en son.
Ce passage de l’humain entre, cette sorte de tension, d’inconfort, avant l’émergence du…
Du…
Du whaaaooouuuuuhhhhh.

Et ce plaisir-là dure. Je peux vous l’affirmer.
Pas avec des techniques de retardement artificiel. On le retient parce qu’on est en totale résonance avec lui, on le tient, il est nôtre, on vibre avec lui, on ne cherche pas à avoir le dessus sur lui ou même à l’ériger en trophée.
Ce n’est pas un trophée, ce n’est pas une performance c’est une émergence, l’émergence de notre essence !

Et cela nous allons le découvrir et l’explorer, dans tous les aspects de notre vie.
Dans notre sexualité, mais aussi dans nos activités, dans notre travail.
Oh que ça va être bon ! Que c’est bon !!!!!!!!!!

Et ce sont toutes nos parties qui, ensemble, vont nous aider à créer cela dans nos vies.
Le travail, la rigueur, la persévérance, de manière tout à fait paradoxale aident à ancrer et implanter le relâchement divin.
Pour peu qu’on sache le lâcher quand c’est le bon moment et laisser la place à l’inconnu, le grand saut dans le vide, le bonheur absolu.

A suivre… 🙂

 

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