La terre couronnée – La terre vierge recouvrée

La terre couronnée

La terre n’en pouvait plus d’être foulée
par ces hommes, ces femmes
qui La dénigraient
Elle…
Étouffait et, avec elle
bien sûr Ses habitants,
ses précieux hôtes animés,
en Lien avec Elle, de tous les côtés
sans l’avoir oubliée,
leur corps, lui, le savait.
Ca toussait,
la fièvre et la douleur prenaient corps,
parfois jusqu’à la mort !
Trop de poussière soulevée,
par delà les terres, par delà les mers
tant de sang écoulé
par tous les côtés…Le rouge sang n’était pas son élément
elle avait la sève, collante, transparente
Ils avaient le glaive, lisse, transperçant
de par rempart,
tous ses éléments
l’homme, qui se ment, sur l’ardeur
la frêle beauté de ses sentiments
pour elle
animé,
par Elle
cette terre tant de fois méprisée
dans Sa vie,
porteuse de vérité
la mère
en vérité
bafouée, salie, dénigrée !

On l’avait fait taire
sans jamais une seule fois l’écouter, entendre son nom à Elle,
la mère !
Aux côtés du père,
sanctifié.
Ils allaient le regretter,
l’étouffement les gagnant un à un lentement maintenant,
non par vengeance non !
maladie dans l’air du temps
de poumons fatigués de ne plus respirer à l’unisson
ce son
ce son, primordial, idéal
fatal !
Pour qui sait…
Jouer.

Elle, animée d’aucune revanche, ce n’était pas dans ses hanches
non !
Fêtes ! Seulement pour célébrer le divin mouvement
lent, troublant !
gauche droite
arrière toute !
La femme et, avec elle, la terre, se détend maintenant
non plus dans les bras de l’homme
mais sur sa terre
son élément
elle entend
oui, elle entend
son souffle
Elle se plait, joue, s’amuse à s’accorder avec elle
respirer avec Elle !
Le son des tambours résonne à leurs (8000) tours,
L’homme est présent pourtant, de tous temps
dans ce rythme lent, brutal, fatal, animal
animique,
pouvant rescusciter tout âme à ses côtés
au choeur de ce rythme sacré
qui jouit et vibre de tous les côtés, divine et succulente croisée !

Il est là, à ses côtés, non pour la protéger ni encore l’animer
ni même pour se reposer
mais bien pour célébrer,
les divines noces, de tous temps contés même dans les terres les plus reculées,
l’alchimie sacrée,
celle qui désormais se fait,
c’est un fait qu’ils se mettent ensemble à créer,
oui, créer ! Une terre nouvelle avec lui avec elle, avec ceux et celles
magicien d’hier et de demain,
ceux et celles en Lien pour aujourd’hui et pour demain
main dans la main
rejoignant leur destin, le sien, le tien et le mien
ensemble pour de nouveaux lendemains.

 

La virginité recouvrée

Elle se sentait la beauté d’une sainte
Son étoile rayonnait
resplendissait, même !
Elle lui rit au nez
elle éclate de rires même !
Somptueuse haleine
souffle de beauté
de pureté
d’une innocence
recouvrée
entre les ailes de Sa petite fée
gardienne
de SA loyauté suprême
dévouée à sa chasteté
sacrée
fidèle à elle même
pour l’éternité.

Petite chatte docile
elle s’était abreuvée de leurs vérités
elle avait engouffrée
dans sa bouche
elle s’était laissée pénétrée
par tout ce vaste monde
sans aucun répit, jamais !
Elle en avait ri
elle en avait pleuré
elle en avait hurlé
sans jamais resserrer un seul de ses petits muscles
sans jamais fatiguer, les jambes écartées
écartelée
abreuvée par milliers
de toutes leurs vérités
criés, martelés,
abreuvée
à la source de leurs malheurs
sans aucune once de rancœur
de leurs tumeurs
de,
leur perte
Ils couraient droit au cimetière,
porteur de mort
porteurs d’hérésie
souillant son corps, encore et encore,
le laissant pour mort.

Elle, gorgée d’envie
ressuscitait chacun de ces morts
reprenant vie
sous une forme inattendue,
inouïe,
l’horreur prenant vie
à chaque déni.

Elle avait
ce pouvoir infini,
maudit
de redonner la vie,
quel qu’en soit le prix.

Son innocence était pure démence
redoutable éloquence !
Donneuse de vie
à la mort qui jouit alors
sous Son charme infini
qui provoque l’en-vie.

Une envie qui renaît
de Ses cendres
de, leurs, méandres
obscurs et un-purs !
Qui, se parent
d’or pur.

Elle pétille, elle, sautille
elle frémit, s’émoustille !
Innocente, savante,
connaisseuse,
amoureuse
accoucheuse,
de leurs âmes
dans ces corps
qu’elle,
purifie, magnifie !
De, son envie !
Femme de vie !
Femme qui rit
femme qui jouit !
Sous, leurs yeux…
Ébahis.

Fille de joie
vierge de tout soupçon
synonyme de précieux
abandon,
elle pare leurs corps
de divine essence
de sublime substance
elle pénètre un à un chaque corps
qui en redemande encore
sa terre vierge recouvrée
se pare de mille et une beautés
laissant jaillir une source de vie
insoupçonnée.

***

C’est ainsi que se termine, cette fois définitivement ce merveilleux, tumultueux, dangereux et fantastique voyage au cœur de l’humanité dans ses milles et une contrées sombres et éclairées, chaudes et froides, faite de miracles et de désastres, de vie et de mort.
Sans aucun remord,
c’est avec une joie immense que je renais à Celle que je suis,
prête à œuvrer sereinement pour la terre et à démarrer pour de vrai mon métier auprès des petits et des grands,
riche de l’apprentissage énorme de ce voyage,
remplie d’amour et d’humour, avec un espoir si grand qu’il te ferait défaillir le moindre de tes remords,
qu’il te ferait jaillir une source incommensurable de grandeur au cœur même de ta plus infime petitesse.

C’est avec amour et délicatesse que je te dis au revoir avec un grand bon jour à mon encontre, ça me fait tout bizarre que c’est bon, que c’est beau !

Je t’aime, je Nous aime
Elise Raguet 

Flamme d’amour ou l’arrivée du feu sacrée…

Hello les amis poètes, esthètes, écrivains ou voyageurs, rhhaaaaaa ça faisait longtemps que j’avais pas posté quelque chose ici !!!

La raison passionnelle étant désormais incarnée (putain c’était pas d’la tarte grrrrrr), il me fallait bien passer à la suite, ce feu, ouiiii, ce feu sacré qui cherchait à se stabiliser depuis toutes ces années !!!

Et bien, il prend corps dans Nos corps, je vous laisse déguster….
J’attends vos retours mes chéris !
j’vous kiss ❤

(photo avec l’homme de ma vie, of course, Stéphane Raguet, mon chéri de l’éternité…)

La raison passionn’elle

Vous est-il arrivé de vous sentir blessé, en tant que femme, en tant qu’homme auprès, de l’être aimé…?
Ma passion à moi est passionnelle et rationnelle, bien obligée.

Mon homme, je l’ai aimé, je l’aime passionnément, démesurément et mes instincts, pourtant,
me font penser à cette princesse et ses loups.
Sa rage dedans, sa force, les couteaux qu’Elle lui tend, la méfiance qui la méprend sur Son amour,
l’empêche de jouir pleinement de sa beauté, de son amour, de ses désirs les plus intimes…

Je pleure, je chante un chant venu d’un autre temps,
des millénaires…
Il s’approche, me tend ses bras.
Mouvement de recul.
Envie de frapper, de hurler, de fuir, à grandes enjambées,
instinct passionnel et irrationnel
que je contrôle,
de manière raisonnée,
le laisse entrer.
Mon corps se glace sous sa main, pourtant si chaude autrefois.
Mon corps se tend,
réflexe instinctif primitif que je détends par la force contrôlée de mon amour raisonné.

Ma moitié, je le sais.

Parfois mon corps, mes désirs, mes instincts, mes envies l’oublient,
lui, mon amant, mon ami,
mon amoureux, à vie.

Peu à peu ma poitrine se gonfle sous ses doigts amoureux,
de feu.
Le désagréable laisse place à
Une douceur insoupçonnée…
Un bien être…
Longtemps oublié,
de ces contes désenchantés
qui l’ont marqué, ce corps
meurtri,
blessé,
à tout jamais,
je croyais…

La petite fille s’éveille et s’émeut de ce geste affectueux,
instinctivement fui,
pourquoi ?
Je ne sais pas
mais je sais que je veux,
l’aimer
le laisser m’aimer,
le désirer,
le laisser,
me désirer.

Il caresse mes cheveux,
de manière raisonnée renaît le feu,
les frissons me parcourant,
comme une enfant qui jamais ne se méprend,
sur la beauté et la pureté des choses, de l’être
humain,
de l’amour,
des mains…
Je frémis de joie,
timide.
J’ose implorer quelques caresses, encore,
me laissant divinement et doucement
porter par cet amour qu’il me tend
si joliment, sincèrement,
lui, mon enfant, mon amant,
l’amour de ma vie,
que je désire ardemment,violemment et doucement,
pénétrer toute ma volupté,
entrer dans tous mes corps,
car alors,
je serai Femme comblée,
pour l’éternité.

A mon Stéphane, mon amour de toujours <3.

Croire en dieu !!!!!!!!!!!!

Hey salut amis voyageurs,

je me suis mise à faire des vidéos pour ajouter à l’énergie et la magie des mots, celle de tous mes sens, avec les yeux, le regard, la bouche, bref, mon physique !

Celui pour lequel je me suis cachée, si longtemps, par peur, par honte, d’être, un être humain, d’être surtout…

Une Femme.

Une femme sensuelle, une femme amoureuse, une femme passionnée et passionnelle,
une femme libre et libérée,
une Femme belle et fière de l’être.
(rien qu’à dire ça, mon aura se rétracte 😀 😀 , c’est bien parce que c’est vous… 😉 Petite j’ai fait de longues années de théâtre, j’étais beaucoup sur scène (et j’adore lire des contes animés, très animés !!) et à vrai dire, je m’y éclatais avant de… me cacher. Rhhhaaa ces détours que l’on prend et qui… font partie de notre chemin!)

Parce que… Croire en dieu est la chose la plus merveilleuse qu’il me soit arrivée d’intégrer sur cette fichue terre.
Cette vidéo m’a demandé un grand travail en amont (et un grand travail après coup genre mon dieu, OMG, qu’est ce que t’as fait Elise..??!!!! 😀 ), peut-être le plus grand et le plus un-portant de toute ma vie…

En tous cas, j’ai pris un sacré pied à le faire, putain, ça fait du bien Ô Ouiiiiiiiiiiiii…!!!!!!!!
J’espère que vous apprécierez, (c’est dur d’être aimé vous savez, quand on s’est libéré… La liberté, tout comme le bonheur est genre le truc le truc qui fait le plus flipper le genre humain…! Ce contre quoi il lutte le plus fort, moi la première, je me rappelle… Ça me rappelle la phrase d’un divin ollioulais ici dans son petit paradis : semer les graines du bonheur sur les têtes des cons est l’une des choses les plus difficiles à faire… Je compte bien m’y atteler corps et âme, quoi qu’il m’en coûte ! )
je reviens de loin et je suis putain de bien…

J’vous aime,
Elise R§D, thérapeute au service du déploiement du plein potentiel de l’être humain en Lien.

Croire en dieu

Croire en dieu est la chose la plus horrible et la plus belle qui soit.
C’est la porte ouverte à n’importe quoi…
Croire en dieu,
ça veut dire quoi ???
Ca veut dire que j’y crois.
Mais croire en qui ?
En quoi ?
En toi !
En moi !
En eux, en nous, en vous !!!!!!!!!!!
En lui,
aussi…

Quoi, tu veux dire que ce con, aussi ?
Et le verre de terre ?
Et la merde qui sort de mon cul,
et la larve au coin de l’étang ?
Et ce balèze d’oran outang ?

Quoi, tu veux dire que dieu est autant dans l’eau de mes chiottes que dans l’eau bénite…?

Mais… C’est quoi dieu ?
un concept ?
C’est le bien,
ou alors le mal ?
L’animal, le normal, le paranormal ???
Tu es bien angélique de rendre ce service ô toi mon dieu
mais alors… Toi qui me plantes un pieux, es-tu le diable ou le bon dieu ?

Le diable…
Dieu.
Croire en dieu…
Et le diable aussi ?
Ben oui dis donc, si croire en dieu veut dire croire en eux,
alors, les cornes sont des dieux…
Ou bien des diables,
qui existent aussi,
lui aussi,
lui aussi !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Croire en dieu…
C’est pour faire mieux ?
Être Mieux ?
C’est quoi dieu…
Dis eux.
Deux yeux.
heu………
Mince alors, c’est pas clair de croire en dieu,
claire de l’une à la Une.

Voir avec les deux yeux, croire en dieu, croire en eux…
Soupir…
Que c’est compliqué car alors où m’arrêter ?
Comment me stopper, comment décider ?

Je voudrais m’assurer,
s’assurer, c’est dieu aussi non ?
Sale donneur de leçons, je vais te dire moi que tu es un con,
à croire en ce dieu qui ne me convient pas !

Et pourtant… Tu sais que je t’aime toi ?
tu veux bien dis, qu’on fasse la paix toi et moi ?
Qu’on s’accorde un peu…
Sur cette notion de dieu…

Toi et moi, ça fait longtemps qu’on se cherche n’est-ce pas…?
Dis moi, qu’est-ce qu’on fout là ?

J’ai envie, en fait de te parler de moi.
De mon dieu à moi
que je vois avec mes deux yeux, que je sens avec mon grand coeur,
qui me fait vibrer aux cieux
me rend tout amoureux
Me donne l’amour de la terre,
de la mère et du père…

Mon dieu est imbécile,
mon dieu n’est pas facile…
Il me fait tantôt aimer
tantôt détester.
il me fait te respecter et t’écouter, toi qui me fais chier,
il me fait pleurer devant tant de beauté,
hurler devant tant d’horreur dont il est aussi porteur.
tu vois, il me fait perdre la tête mon dieu,
comme une alouette
perdues dans les cieux
tendancieux…

Je cherche mon pilier en toi ô toi mon dieu
et tu ne me donnes que des doutes, des paradoxes, des poisons et des antidotes,
tu me fais aimer ce que je devrais détester et tu me donnes la force d’avancer quand tu me donnes aussi, celle de reculer…
Alors Dieu, ne pourrais-tu pas m’aider,
me diviser…
Avec ce bon diable que tu as créé ?
Dieu, moi qui sens ton unité,
rappelle moi aussi à me diviser.

Car alors je pourrai me dégager,
enfanter, créer pour l’éternité
et… jouer !
A lui faire la guerre, ne pas être lui, ou elle, ou celui-là, qui ne me convient pas alors même que je l’aime !
J’en ai marre dieu de croire en toi tu sais des fois, c’est si difficile,
merci pour ce bon vieux diable qui me rend la vie facile !
Être moi, différent de toi, différent de lui,
mon dieu !
séparé de toi mon dieu !
Toi qui est moi, rappelle moi aussi que je ne suis pas toi !
J’ai des choses à faire je te signale, moi !

Dieu, croire en toi est le cadeau le plus précieux,
pour être moi,
garder la foi,avancer, reculer
dans ce moments de mouvement et de doute constant,
je trouve en toi mon mât éternel,
celui qui me rappelle
que quoi qu’il arrive,
tu es toujours là, tu seras toujours là,
près de moi, tout près de moi,
si loin de moi.
Ne t’approche pas de trop près mon vieux, tu veux ?

Tout l’or du monde entre Nos mains…

 

Ma passion est à son comble, mon ardeur, brûlante, dévorante…

Et eux, et Lui et Elle,
qui me rap-pellent
à cette torture que je m’inflige, d’être moi, chaque fois, de les brûler, un peu,
là où ils ont froids.

Ils m’enterrent !
Les bougres, et voilà que je me mets à terre,
non pas voluptueusement, non, j’y suis catapultée !
La pute…
Connard !

Et voilà que je renifle leur merde,
que je la ramasse, encore, moi qui vient du soleil, et de l’air
là où tout est or,
cet or que je voudrais leur transmettre,
sales bourreaux de mes vies
je vais vous tuer, je vous le dis !
Vous n’allez plus me passer au crible de ce feu terrestre,
confondus, perdus que vous êtes !
Je ne parle pas du même feu bon dieu !

C’est ensemble que nous allons y aller !
Cette mort, ce noir, ces cendres qui vous font si peur,
bande d’enculés !
Cette mort est si douce, elle est divine !
C’est la vie qui vous attend !
C’est la vie que je vous tends !
De ces flammes que vous prenez pour un enfer,
celui qui gravite autour de leurs lances de fer,
Vos armures,
vos lames, acérées…
Mes larmes ne peuvent rien à côté…
Je souffre, je souflle,
ce soufre
je le brûle pour toi, tu ne vois donc pas ?
Je suis un alchimiste et tu n’es qu’un goujat !
Un soldat, un un-pitoyable soldat
armé à bloc avec ses fers, son enfer et ses balles qu’il assène à son frère…

Je t’emmerde, je t’emmerde !
De cette merde que tu mets dans ton nez et que tu projettes sur ton nouveau né !

Que je te fais sentir avec mes mots, mes armes, à moi,
tu vois…
Elles sont douces, amères, colorées,
sucrées salées,
de toutes les couleurs, de toutes les odeurs…
je t’en fais voir de toutes les couleurs,
tu vois,
de celles que tu ne vois pas,
que tu te refuses, encore, à toucher, sentir,
sentir !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Sentir !!!!!!!!!!!!!!!!!!
Sentir !!!!!!!!!!!!!!!

Voilà que ton nez se bouche encore,
tes pores qui se resserrent et lacèrent…
Embranchement de tes émotions, là, au creux de tes poumons…
qui se serrent
de peur.
Auto combustion.
Autoconfusion.
Ca crépite,
ça crépite,
ça l-évite

Putain !
Putain !

Reviens !
Je t’en prie reviens !
Mettons nous au coin de ce feu, approchons nous un peu si tu veux,
je te le ferai sentir, d’abord doucement,
sens, ressens, sa chaleur…
Approche-toi, encore.

Mais il brûle, il brûle,
c’est dangereux !

Que tu crois,
Accroché à tes balises terrestres paramétrés, ficelées et hypercadrées
que tu crois mon amour…
Mon frère, ma Terre.
Encore, approchons nous, tu veux bien. Ce feu nous attend, depuis si longtemps…!

Il a toujours été présent au coeur de notre Mère, à tous,
Regarde bordel !
Ouvre les yeux !
Ouvre ton coeur, dégage-le de ce mécanisme infernal, de métal,
qui comprime, qui serre, resserre, enterre !
Boîte de pacotille où il se sent à l’étroit,
là…
La Terre, notre chère Terre…
son centre mon ami, mon frère, mon amour, son centre est un coeur brûlant, ardent,
tu vois…

Non tu ne vois pas encore.
Naïveté enfantine de toutes ces vies…!
Qui désormais est finie.

Sache, sache mon chéri,
que ma colère sera à la hauteur de ta connerie.
Je ne vais plus manger la terre.
Je vais brûler de mon feu,
cette fois sans t’écouter et donc, sans me consumer,
seulement la merde dont je ne veux plus, seulement ton métal,
que je vais fondre et refondre,
sans aucun répit,
sans le moindre doute ni la moindre intransigeance…
retrouver l’or,
Notre or,
l’Or de nos terres…
Perdues !
Bientôt recouvrées.

Si si je t’assure !
Vois…

Tu es là,
je suis là et ensemble nous brûlons d’amour,
de passion,
d’une passion maîtrisée, cadrée et divinement révoltée.
Ensemble tout devient alors possible,
notre force est indestructible,
Force de du feu, force de dieu
force de vie colossale de ne pas faire comme eux tout en étant avec eux.

Nous pulsons au rythme de cette pulsion primitive,
divin mouvement de la vie,
nous faisons l’amour à chaque instant de cet amour brûlant qui se partage instantanément.
Cette jouissance est palpable, elle est contrôlable !
contrôlée et enviée.

Toi qui ne jouis pas,
et qui cherche à nous voler
sans vouloir L’approcher
ce secret
ce bonheur désormais recouvré et maitrisé,
nous te tenons à distance, près de ce fer de Lance,
proche de ton essence, là, sur la lueur de ce fer de lance.

Qu’ensemble nous avons appris à manier,
tels de divins et redoutables guerriers,
de l’amour, de la paix !

Je ne t’enseignerai pas cet amour sans ton accord
car alors!!!
Je serai féroce avec Lui.
Sans plus aucune pitié.

Arrière !
Si ce n’est pas pour jouir,
tu peux déguerpir.

A mon Stéphane, ma flamme jumelle, le divin ennemi de toutes mes vies, qui m’a fait grandir, dans celle-ci, puisque je n’avais que 15 ans quand je l’ai rencontré, et dans toutes les autres, où il a fait naître et grandir ma rage, de cette précieuse rage, plus grande force de vie jamais acquise sur cette belle Terre au service de l’Un et de l’Amour… 

A Notre vie passée, la seule, l’unique, dans ce divin paradis où tout était possible, grandiose, merveilleux, joyeux, heureux !

A Vous, nombreuses et précieuses âmes sœurs, qui avez m’avez rappelée à mon essence, mon amour, ma passion, ardente et dévorante, qui m’avez permis de ne jamais la lâcher auprès de Lui, ce connard d’ennemi froid et un-placable.

A Nous, Êtres Humains qui sommes si proches de cet accord essentiel pour maîtriser ce feu brûlant capable de tous les possibles, oui, tout est possible maintenant.

Et enfin aux loups, aux sorciers et sorcières et à leurs précieuses connaissances transmises depuis la nuit des temps sur la redoutable jungle humaine. Sans qui ce possible ne pourrait pas prendre corps…

Merci

Elise, Artiste, Femme, enseignante et thérapeute précurseur de l’Être Humain, au service du développement de son plein potentiel de puissance.
Vous pouvez me retrouver sur Ollioules ou à distance pour des rencontres, soins, ou initiations (Reiki) afin de vous aider à recréer ce Lien grâce auquel tout est possible…

http://www.etrehumain.fr/

We are all we need ❤ ❤ ❤

Notre Terre qui es aux Cieux…

Mon corps chauffe, ma sensualité est à son comble,
les mots m’appellent, ma plume,
mes doigts, l’écran et moi.
Ma terre.
Ma chère Terre.
Celle que j’ai cherchée, si longtemps.
Errant,
voyageant
dans des terres arides, détrempées,
noyées,
labyrinthes obscurs, numineux,
dédales monstrueux…

La voici. enfin.
Rayon de soleil,
tant attendu, inespéré.
Mensonge colossal de l’artiste au génie torturé
dont le paradis est une connaissance intime,
certaine, sereine ;
muse, source de tout l’or dans ses mains,
ses reins,
son coeur,
ses mains,
ses yeux.
Qui observent assoiffés,
le courant,
les lueurs et la froideur,
la peur, la rancoeur
et la tristesse,
nourriture primaire,
axiale paradoxale
de son bonheur,
materia prima de sa terre,
paradis un-connu de Lui, de Nous, de Tous.

Je Lui ouvre la porte à cet enflure de paradis,
perdu, retrouvé,
Loup y es-tu ?
Risettes à gogo,
larmes de croco,
Il est pas tendre le gendre…

J’aime lui rire au nez, jouer avec lui, il me donne envie !
Envie de Lui !
Ce bon dieu de diable miséreux qui réclame
sa came,
son Or, sa couronne,
sa puissance,
tendu vers les sommets de son ni-gnorance…

Il m’excite le bougre, ma terre, mon paradis,
parade vers Lui avec de belles Elles…

Ils se cherchent, se trouvent se perdent, s’enlacent
se lacèrent.

Divines blessures, tendre torture
qui dessine des arc-en-ciels
dans mes veines
qui pulsent
le retour au paradis.

J’entends l’eau qui coule, le rire des enfants.
Il détale pieds nus, la serviette sous le coude vers nos chutes du Niagara,
Terra nostra.
Tout brille de cette lueur essentielle Ici,
loin des feux de pacotille,

le vert resplendit,
ça joue, ça vibre, ça jouit,
les enfants le savent, ils en jouent aussi.
De cette sensualité débordante, luxuriante
qui jouit par tous les trous,

précieuses portes d’entrée
de leurs geôles rentrées.

Ils sont accoudés à leur fenêtre,
l’Artiste leur rappelle,

de faire la fête !

Quelques notes de musiques
et leurs cœurs s’emballent à nouveau, leurs yeux pétillent de renouveau !

Renaissance.
Rassemblement.
De nos corps, nos terres.

Quel est donc ce mystère ?
La salope qui se ne laisse prendre ni même surprendre,
je voudrais l’amener vers ce point cul-nu.

La Muse et l’Artiste se jouent de ces règles,
à l’endroit à l’envers peu un porte leurs envies,

et même, surtout !
Ce qu’on avait prévu pour Lui.

Ca démange, ça bout,
ça bouge à chaque fois,
divin et diabolique mouvement
qui toujours te surprend !

Vlan !
Je te claque ta porte au nez,
tout lové contre Elle,
smellant son odeur des bois, des sombres bois
surplombés de nos voies lactées….

Divine misère
de ne rien contrôler et se laisser guider par ces vers,
Elle qui Nous sussure à l’oreille de ne surtout plus nous inquiéter…

Le paradis est là, il l’a toujours été.
Terra nostra.

Merci à Elle, notre Mère
merci à Lui, notre Père.

Merci à Lui, mon homme de toujours aux origines des origines, Stéphane Raguet,

Toi et Moi, il y a 21 ans…

Merci à Toi voyageur de mes mers,
merci à Nous.

 

Je suis

Je suis.
Je suis.
Je suis…

Je suis Elise,
je suis femme,
je suis épouse,
je suis mère,
je suis…

Je suis libre.
Je suis ivre.
Je suis, lui, elle,
toi, moi, Nous.

UN

Mes amis, cela fait si longtemps que je n’ai pas écrit ici…
comme vous le savez, ma vie est un tremblement de terre permanent, ce qui est normal vu que c’est l’élément terrestre avec lequel j’ai un lien particulier : au lendemain de ma naissance, sur cette belle terre d’Algérie, à Miliana où je suis née, tremblait la terre, un séisme d’une très forte intensité

J’ai envie d’écrire, encore, sur ce processus de création qui est extraordinaire, si facile d’accès et si difficile à appréhender.
Tout être humain peut tout à coup se sentir pris par cette chaleur dans tout ses corps, se sentir transporté, emmené, hypnotisé par cette force, obscure, mystérieuse,
à l’Oeuvre dans toute la Création…

Celle qui te fait bouger, danser, vibrer à l’intérieur,
sautiller comme un gosse !!!!!!
Celle qui fait courir, pianoter, danser tes petits doigts, sur le clavier, de ton ordinateur, quand tu écris, sur ton instrument quand tu composes et que tu t’envoles, sur les corps de ton frère humain, quand tu lui fais un soin…

I fly so high me chuchote Moby qui détonne dans mes oreilles.

La musique, la divine musique,
celle qui fait vibrer le son, dans les enceintes,
de tout ton être,
divine mélodie, divine harmonie,
quand tu entres dedans,
…………………..…!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
On voudrait ne plus en sortir, demeurer dans cet état de shoot à l’état pur, pour toujours !!!

Je me sens comme un feu follet, j’ai envie de m’attraper,
reviens reviens !
Car ici c’est une autre partie, encore, et ces milles autres qui veulent s’exprimer, pas que le feu follet, pas que le feu follet
non mais !

Je suis.
Je suis une alchimiste, d’hier et d’aujourd’hui.
Je suis.
Je suis une jolie sorcière,
je suis une divine prêtresse,
je suis une grandiose déesse !!!!!!!!
Je suis raisonnable et déraisonée,
je suis libre, sans limite et cadrée.
Je suis méchante et gentille,
en haine et en amour,
forte et douce,
courageuse et putain de flippée,
je suis folle et enragée,
je suis sérieuse et rangée,
je suis ces doigts qui courent sur le clavier,
je suis l’herbe et les prés, et ce cheval
qui broute dans ton pré,
et ta bouche,

ta bouche !

Ta langue, qui tangue délicieusement,
comme ce bateau,
je suis ce bateau !
moi aussi je tangue !
et j’aime le voyage,
naviguer sur les flots,
de ton être,
de nos êtres,
transis,
d’amour – d’humour – de foi

tant de fois,

où nous nous sommes aimés,
où nous nous sommes détestés, trahis ! encore et encore…
Pour notre plus grand amour, notre plus grand bonheur, encore!!!!

Je t’aime.

Je t’aime, je n’y peux rien.
Je te demande pardon si cet amour est trop fort, trop puissant, trop important, trop dévastant, je m’en fiche,
parce que je t’aime,
c’est dans ma nature, d’aimer,
être en lien avec toi,
toi, le ciel, la terre, la matière, le feu, le vent,
la montagne et puis l’eau…

Plouf.

Me voilà immergée dans tes profondeurs, je coule, je coule,
je me laisse bercer par les flots, par tes flots, sublimes,
en bas, tout en bas, je n’ai plus la force de remonter, t’aimer.
C’est si bon de se laisser bercer par cette sensation…

Remonter.
Continuer !
Il n’y a pas que toi, non mais !
C’est toute la création que je vais embras-ser, toute la terre, et l’univers que je veux aimer !

Il est toi l’Uni-vers, mon amour,
il est toi,
il est moi…

Entre en moi !

Ma colonne brûle, cette divine énergie qui monte dans ma colonne,
feu divin,
du fin fond de la terre, au creux de notre être,
au coeur du coeur des entrailles de la terre,
des enfers.

Dante, Dante, est-cela ?
L’amour, l’enfer, la terre, la mer,
tous ces éléments qui se lient d’amour, d’amitié,
de folie, d’envie, de divine raison ??!

Le rythme détonne dans mes oreilles, ton rythme, notre rythme,
battements du fin fond de nos terres,
africain,
américain, amérindien,
plumes, métal,
plume métal,
le fer et la pierre,
se cognent.
***
divines étincelles,
qui rallument, rallument, tout mon être…
Tu me tues quand tu es toi,
je me retrouve avec Toi.

JE SUIS.

Je suis en amour avec toute la création.
Ta création, sa création, ma création,
Notre création.
Ne vois-tu pas, ne vois-tu pas ???
Il est là.
Ton amour.
Mon amour.
Dans ce que tu aimes,
et ce que tu n’aimes pas.
Il est là, toujours là.
Tu ne peux pas échapper à mon amour, tu ne peux pas réchapper à son amour,
il est partout, il te poursuivra jusqu’au fin fond de ton être,
te hantera, jusqu’aux tréfonds de tes plus profondes ténèbres.
Il est est là.
Il est toujours là,
partout, il te suivra.

Je suis.
Je suis cet amour,
je suis cette vie,
je suis cette expansion,
je suis cette rétractaction,
je suis ton étoile,
je suis,
le soleil,
la terre et la mer.

Je suis.
Le cadavre,
le cafard
et le noir.
Et le blanc et ce banc !
Et l’éléphant.
Je suis abondant !
je suis rare, précieux,
je suis gueux.

Je suis…
Je suis…
Fatiguée de t’aimer,
fatiguée d’écrire,
fatiguée de t’écouter,
j’ai joui,
sans frustration aucune et je jouirai encore, tant de fois,
là j’ai envie d’arrêter, de t’aimer,
juste m’étendre, m’allonger
et kiffer.

Merci à ma moitié, Stéphane, mon amour de toujours, qui me révèle si douloureusement et délicieusement à mon entièreté (pareille opposition n’est pas permise, bon dieu!!!)…
Merci à mes mille et unes âmes sœurs, divines et sublimes rencontres, qui m’aident à appréhender cette entièreté sans basculer, qui m’aident à ne pas devenir trop raisonnée, qui m’aident à ne pas rester au fond et couler, qui m’aident à m’aimer et à l’aimer, Lui, mon autre moitié
moi-tu-es, moi tué, qui tue mon moi…

Avec tout mon amour…

 

Le feu, la magie, l’alchimie, la douce folie

Ça fait longtemps que je ne ressens plus ce feu, réchauffant, brûlant,
celui qui prend corps.

Désir
Sexualité
Exaltation
Passion
Emotion

Punition.

Je suis partie loin loin, baliser ce feu, à la rencontre de la glace, du vent, de l’eau,
tous ces éléments,
si différents.
Tantôt la tempête, tantôt le calme plat.
Tête froide, discipline primordiale,
pour ne pas basculer ou brûler.

UN-patience de ce feu, primordial.

Me couper de ce feu aura été la chose la plus terrible,
la plus élémentaire,
essentielle.
La flamme jamais ne s’éteint, elle est éternelle, au creux de chaque être,
de ton être.

La sens-tu…?

Elle n’attend que ça,
tes mains autour, ton souffle léger qui vienne la raviver…
Elle n’a pas besoin de lumière,
Elle éclaire,
Tu éclaires,
même quand tu ne le sens pas, même quand tu ne le vois pas.
Ce feu est précieux, ce feu est douloureux,
Il est
entre deux,
au coeur de tous les paradoxes.

Mais voilà que ton ventre se serre, nœud,

L’estomac
La gorge
Le retenir
Le contenir

Cacher sa chaleur,
Sa divine lueur.

Réflexe primaire, défensif,
que tu ne peux retenir
longtemps.
Il accompagne la vague,
sans la noyer.
Si tu la prends, si tu l’entends,
avec le vent,
avec le Temps.

Ferme les yeux.
On va danser.
Tu es prêt…?

Le raviver, le ranimer,
semer,
s’aimer.

Mes amis êtres humains en pleine r’évolution, j’ai envie de vous parler les mille langages associés aux milles contrées que j’ai explorées, vous dire, dans toutes les langues, avec mon cœur, mon corps, ma langue,
l’Amour que j’y ai rencontré,
partout,
cette union divine, possible, à chaque instant, entre chacun de tous les éléments, entre chacun d’entre vous,
entre chacun d’entre Nous.
Cet amour contre lequel on se dresse chaque jour, quiproquo géant car chacun ne s’entend, tant nous sommes différents…
Cette différence précisément est au coeur de cet Amour, de sa beauté, de ses miracles…
Paradoxe brûlant, tellement réchauffant…
Frustrant.

Ma vie devient magique, d’une magie certes difficile à intégrer mais qui prend corps, celle de tous les possibles, en toi, en moi, en lui.

Celle facile, qu’on défriche à force de difficulté.
Une paix qui s’inscrit à force de chaos,
un amour naissant incommensurablement grand, à force de colère.

Je voulais remercier chaque UN d’entre vous,
pour tous ces moments de doute, de colère, de torpeur, de douleur, d’horreur,
de courage, de rage, de voyage, dangereux, périlleux !

Mes chers, précieux compagnons voyageurs,

ENSEMBLE nous déchiffrons cet amour,
en prenant toutes les formes, en traversant toutes les couleurs,
je sais combien cela peut être difficile, horrible,
je voudrais que vous voyiez comme je le vois aujourd’hui à quel point ce travail est noble, salutaire,
pour la terre.
Qui émerge d’un long sommeil.

La sentez vous cette joie qui prend corps au cœur de toute cette douleur ?
Ce bonheur qui s’installe à force de malheur,
précieuses brèches, en toi, en moi, en lui, sur la terre,
rayon de lumière, qui éclaire, qui éclaire !
Et refait naître ce feu, précieux,
ici sur terre,
celui que l’on connait.
Celui que l’on connait.

Rhhha je ne sais plus faire l’amour, je ne sais plus écrire, cela fait si longtemps.
Je ne sais plus comment on fait et surtout,
il y a cet amour nouveau,
ce feu renouvelé,
cette passion, encore nouvelle
que je ne connais point.
Je crois qu’ici tout est vraiment nouveau,
tout se co-crée ici et maintenant,
avec vous,

êtes-vous prêts mes amis…?

Mais avant de vous quitter, vous laisser faire re-Naître ce nouveau feu, cette nouvelle magie, cette divine nouvelle alchimie et la nouvelle folie (de celle, douce, heureuse qui n’a plus besoin de s’enfermer !),
je veux vous dire combien je vous aime…

Combien je vous aime !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

A très vite ici ou sur Être Humain,

Elise
Petite sorcière, divine Initiatrice, grande prêtresse, guérisseuse, femme, enfant, Humain, divine lumière !!!!!!!!!!!!! ❤ ❤ ❤

… avec un soupçon de magie 😉 …

Je dédie ce texte à tous les voyageurs qui traversent des tourments et une souffrance indicibles aux côtés d’un amour incommensurable,

« la tristesse est un vice mais est une muse », clément Minosze

Je dédie ce texte en particulier à mon ami Clément, alias Minosze, précieux compagnon de voyage, protecteur et révélateur de la Femme et de ses mystères, par ses écrits et son précieux livre A tire-d’Elles, ouvrage que je vous recommande chaudement.
C’est juste une petite bombe vibrante super guérisseuse…!!! (rhhha naaaaan je parle pas de ces subterfuges, dérivés du pseudo plaisir vibro-massant-je-ne-sais-trop-quoi qui n’a rien à voir avec ce plaisir-là, tu sais de quoi je parle, j’en suis sûre)
https://www.bookelis.com/poesie/27726-A-tire-d-Elles.html

Allez, petite photo prise à la volée, en pyjama, avec mon précieux livre sur mon cœur hi hi <3, bisous bisous !!!!

Merci Clément

 

La pierre chrysanthème

 

 

C’est l’histoire d’une pierre,
une pierre chrysantheme.
Elle était toute noire…
Oui mais !
Elle portait une fleur,
en Elle,
sur elle,
A travers elle,
sublime,
blanche
aux multiples pétales
parsemées ça et là comme un soleil
un divin soleil
qui éclaire et qui réchauffe en même temps.

Elle avait accompagné cette fille,
si douce, si belle
Là,
posée sur son front.

Elle avait
Elle avait…

Comment dire c’est étrange non ?
pour une pierre,
vidangé
ses
pensées,

Elle l’avait…
Nettoyée,
cette fille
si douce,
de la voie lactée,
Là,
posée tendrement sur son front,
entre ses deux yeux bleus.

cette fille divine pouvait l’entendre,
grand Dieu !
Diable !

cela était si rare…
et si précieux !
Elles avaient, ensemble,
partagé

le Lien.

Ce lien profond qui unit toute vie.

« – Merci infiniment jolie pierre,
que puis-je faire pour toi en retour…?

– Tu me reconnais, tu m’entends
tu m’accueilles, m’aimes,
me voit et
me permet
d’Être
Qui Je
suis.

Ce Je suis est plus grand encore
que moi
que toi
que Nous

Pour cela je te remercie.

Ne crois-tu pas que cela suffit…?